• PETITS ENFANTS

    Gabin DUMONT ROBALLO

    « La leçon de Papy »

    Mon petit Nathan

    Joue, joue avec tes voitures

    Rentre-les toutes au garage

    Ne fais pas rougir le moteur

    Avec ta voix

    Tu fais toujours

    Vroun ! Vroun ! Roun ! Roun !

     

    Attention au gaspillage

    Trop de fumée et pollution

    Va mon petit poupon

    Joue, joue Nathan

    C’est propre de ton âge.

     

    Mais demain

    Quand je serai déjà vieux

    Tu seras encore un jeunot

    C’est cela la résurrection de l’homme

    Après et avant la mort.

     

    Mon petit Nathan

    Joue, joue avec tes voitures

    Rentre-les au garage

    Ne fais pas rougir le moteur

    Avec ta voix

    Tu fais

    Vroun ! Vroun ! Roun ! Roun !

     

    Nathan !  Nathan

    Fais un bisou à ton papa

    N’oublie pas le câlin à maman

    Maintenant

    Viens là

    Tout près de moi

    Non ! Ça ne pique pas

    Fais-moi un petit bisou

    Mon sauvage mon loulou

    Assieds-toi

     Je vais te faire la leçon

    Ecoute petit potache, mon joli patachon

    Les petits garçons

    Qui travaillent bien à l’école

    Tout le monde le sait bien

    Sont utiles à leur pays !

     

    Mais attends

    La leçon n’est pas finie !

    S'il ne l'est pas aujourd'hui

    Mon écolier ami

    il le sera demain !

     

    Vannes le 17 janvier 2016

     

    16

     

    « La confiture de cerise Maman »

    Ma savoureuse confiture

    En te touchant de mes mains

    Ton sucre fond dans mon cœur

    Ta douceur coule dans mes doigts.

     

    Ce que tu es bonne

    Sur ma tartine de pain

    Mais arrête de dégouliner dans mes mains

    Oh que j’ai envie de te manger

    Sans gaspillage

    Et puis réclamer davantage !

     

    40% de sucre et de fruits 60 pour cent

    Naturelle, sucrée, Coquine !

    Tu es tellement pure

    Ô ma petite confiture

    Je t’aime, je t’aime

    Sur ma tartine de pain

    Tu es à moi, tu es ma chérie

    Tu es mon petit-enfant !

     

    Mais approche, viens près de moi

    Prends un crayon noir

    Puis deux ou trois

    En couleur

    Mets du vert pour les feuilles

    Jaune pour les pétales

    Rouge pour le cœur

    Tu vois, c’est joli

    Mon antillais colibri

    On dirait une gaillarde !

    Mais non, mon petit chipinus

    C’est un hibiscus

    Ma petite confiture bien aimée

    Cœur rouge, pétales dorés !

     

    Mais attention à sa délicate couleur

    Ne laisse pas faner sa fraicheur

    Arrose à l’eau Cristalline

    Expose à la lumière du jour

    Dépêche-toi mon petit amour !

     

    Maintenant pose délicatement :

    La fleur sur une étiquette blanche

    Avec ton doigt colle la fleur

    Tous ces mots

    Sur ce joli pot

    Marque, ma petite douceur exquise

    Ma douce, ma jolie

    « Ma confiture de cerise »

     

    Vannes le 15 janvier 2016

    Virgile ROBALLO

     

    « Les nuages du bondieu »

    Ce sont des nuages de rires  

    Les sérieux doivent  s’abstenir 

    Mais surtout pas de les lire ! 

     

    Ô Kilian, Alexis, Raphaël, Mélodie, 

    Le week-end avec papy, c’est ça la vie 

    Ô Nathan, Lise, Adrien, 

    Mais où est passé le petit Gabin ? 

    Maude et Clémence. Ô papy on n’en sait rien ! 

     

    Les nuages du bondieu 

    Ce sont des nuages de rires  

    Les sérieux doivent  s’abstenir 

    Mais surtout pas de les lire 

     

    Que ça fait du bien de se divertir ! 

     

    Les jolis nuages, 

    Que vous voyez là haut 

     Bleus dégradant vers le blanc 

    Dansant main dans la main 

     Dans  le ciel bleu 

    Ô mes petits au cœur d’enfant 

    Ce sont des pets 

    Les meilleurs pets du bon dieu 

    Nom de dié ! 

    Tu crois Pépé ! 

     

    Un pet, deux pets, trois pets
    Ce sont des bios
    C'est la nature
    C'est naturel

    Tu peux rire petit Rapahël
    Sans rien dire
    Ils s'en vont en silence tous
    Là-haut
    Au ciel !

    Les jolis pets

    Les pète-les-plombs

    Les pète-sans-rire

    Les pète-en-l’air

    Les pètes-en-caleçon

    Les pète-jaune

    Les pète-moux
    Les pète-doux

    Enfin arrivent en garde-à-vous
    Les pète-sec...

    Mais ce sont des nuages
    Noirs et souvent blancs
    Dansant dans le ciel bleuet


     

    C’est toi Nathan ?

    Oh pardon !
    J'ai rien fait
    Il s'est échappé.

    Au nom du père du fils
    Et de l'esprit saint
    Des beaux rêves,
    Des jolis nuages
    Des pets
    Courant dans le ciel sans fin
    Nom de Dié !

    Ce ne sont que des nuages
    Des nuages dans le ciel
    Peut-être des petits ballons,
    Des grands ballons
    D'air, de parfum
    Mais des ballons
    Tout ronds.

     

    J’ai tout entendu

    C’est toi Aléxis ?

    Oh ! Pardon papy !


    Un petit bruit
    Sans odeur
    Les ballons vont montant au ciel
    Ils sont de toutes les couleurs
    Des noirs pleins de pluie
    Des blancs pleins de vent
    Les verts du peuple en errance
    Pleins d'espoir et d'espérance
    Les rouges vermeil, en ébullition
    Des rebelles en rébellion
    Cœur et sang de la révolution
    Les jaunes riches
    Couverts d'argent
    Montrant, étalant
    Aux yeux de tous
    La couleur de d'or
    Arrivent, vers la fin
    Emplis de stress
    Les ballons bleu-marine de la noblesse,
    Puis en queue de peloton
    Débordant de frénésie
    Pètent éclatent
    Les ballons de la bourgeoisie !

    Les nuages, les nuages
    Des pets et des pets
    Du midi et du soir
    Mais ceux qui vous font du bien
    Ce sont ceux du matin
    Les pets, s'en vont dans le ciel bleu
    Des ballons couleur marine
    Nom d'une pipe ! Nom de Dié !

    Hé là ! Hé là ! Ah Hé !
    Ce que tu peux être mal élevé !
    Halte là ! Ca suffit les garçons !
    Un peu plus de bonne éducation

    Pardon pépé
    Mais Ce n'est qu'un pet
    C'est quand même pas de ma faute
    Les haricots, ô les haricots d'hier
    C'est de la faute à mémère !

    Mais, ce n'est pas beau !
    Non ! Ce n'est pas beau un pet
    Il se lève
    Tout pépère
    Il gonfle ton ventre
    Et il crie

    Dit avec un sourire Mélodie
    Et sans rien dire
    S'en va au ciel
    Sans un mot
    Sans une parole
    Sans un point
    Sans un accent
    Sans un trait
    Que l'on se sent bien
    Que l'on se sent en paix
    Après cette révolution
    Tout naturellement
    On se sent partir au ciel
    Ô Mon Dieu !

    Écoute papy !
    Mais que l'on se sent bien après.

     

    Ô les jolis
    Les jolis nuages bleus

    Tirant sur du blanc

      Regardez comment, comment

    Ils dansent dans le ciel

    Ce sont les jolis pets

    Du bondieu

    Nom de dié !

    Rires ! Risos ! Smiles ! Lol !

     

    Pénestin 10/08/16
    Virgile ROBALLO

     


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  •  

    POESIE SUR LES ANTILLES

     

    « Guadeloupe les iles papillon »

    La gwadloup cé tan nou,

    La gwadlouppa tayo !

    (Langue créole)

    Mon joli papillon

    Sous les tropiques

    Fraîcheur du matin

    Deux ailes se pavanant

    Couleur d’or, couleur d’argent

    Ô mon papillon !

    Tu vas volant au-dessus des flots

    Selon ton cœur au gré du vent

    Dansant le zouk

    Jamais triste

    Soleil riant

    Majestueuse Antilles

    Ô mon papillon !

    Toujours navigant, navigant voguant

    Peintre d’eaux turquoise

    Alpiniste cime des vagues

    Négrier éventrant

    La mer des Caraïbes

    Ô mon papillon !

     

    Mais tu te faufiles entre les iles

    Comme le vert Caïman

    Est-il noir métis ou blanc ?

    C’est Vaval ! C’est Vaval !

    Le grand roi du carnaval

    Déguisé en moussaillon

    Pourquoi ces deux ailes ?

    Mais c’est toi

    Ô mon papillon !

     

    Tam-bou-la ! Tam-bou-li ! tam-bou-lé !

    Sa-me-di, di-man-che

    Même pas fatigué !  Et…

    Tam-boula ! tam-bou-li !  tam-bou-lé !

    Tout janvier et février !

     

    Une autre, comme toi

    Mais il n’y en a pas !

     

    Vannes, Février 2016

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Ô Guadeloupe »

    Jour bleu soleil chaud

    Euro-africaine

     Indo-Antillaise !

    Elle va par la plage

    S’en va à la nage

    Fière et bruyante

     Sans dire un mot

     Gaie et belle

    Couleur de cannelle

    Dents de l’ombre dans lumière

    Sourire de l’âme

    Regard d’iguane

    Soleil de femme

    Caribéenne belle

    Bonjour Mademoiselle !

    Coucher de Soleil

    Couleur jaune vermeil

    S’en va coucher le papillon

     

    Cri ! Cri ! Cri ! Cri !

    Mésié ! C’è déjà minuit

     

    Dit avec humour le grillon.

    Virgile ROBALLO

    Vannes Mars 2016

     

    * * *

     

    « Iles de Guadeloupe »

    Cinq jolies goélettes

    Navigant fièrement sur les flots

    Rieuses comme des mouettes

    Ruminant triste passé

    En quête d’un air nouveau !

     

    Ciel bleu, Soleil de plomb

     

    Soufflent les vents alizés

    Avec bonheur ma bien aimée

    Du naissant au Ponant

    Coque d’ébène

    Toile tendue

    Gréement grinçant au vent !

     

    Guadeloupe

    Ciel bleu, soleil de plomb

     

    Christophe Colomb

    Chapelet à la main

    Nomme avec dévotion

    Toutes ces iles

    Des plus jolis prénoms :

     

    Désirade, Marie Galante

    Puis les divines Saintes !

     

    Mais nom de dieu !

    Qui a nommé les deux autres ?

    C’est à ne pas y croire

    Parbleu ! Parbleu !

     

    Mais très chrétien

    Christophe

    Le Feu au Colon

     Lève haut ta croix

    Le diable menteur est déjà là 

     

    Priez bonnes âmes !

     

    Parbleu ! Parbleu !

    Deux iles au nom douteux !

     

    La petite ile c’est Grande Terre

    La plus haute Basse Terre !

     

    Tour de coquin

    Rit sournois le Malin

     

    Mais va te faire bruler en enfer

    Pauvre diable au cœur blanc ou noir 

    Tu te fous de notre poire ?

     

    Vannes, 28/03/16

     

    * * *

     

    « Le Tam-Tam »

    Monsieur le curé du haut de sa chaire

     Met ses ouailles en garde

    La musique est l’œuvre du Diable

    La Guadeloupe n’a que faire

    Que Satan aille se faire rôtir en enfer !

    Elle Chante et elle rit

    Au son de la musique

    Toute sa vie

    Jour et nuit

     

    Tam ! tam ! tam !...

     

    Ruisselle de sueur le noir musicien

    Pleure et rit le tambourin.

     

    Nègre travaille, travaille

     Du soir jusqu’au matin

    Dance nuit et jour le guadeloupéen.

     

    Pendant ce temps

    Dans le fin fond de la nuit

    Noire sombre et obscure

    Regorge de vie

    La végétation tropicale

    Orgies et bacchanales !

     

    Croissent dans les mares

     Grenouilles et crapauds 

    Murmurent en silence

    Champs de cannes et roseaux !

     

    Plus loin aussi

    Dans le ventre la nuit

    Ça peste le rhum

    Du matin à midi

      Jusqu’à minuit !

     

    Et blanc bec ?

    Et Blanc gâché ?

     

    Il dénigre tout le métro

    Se valorise comme il peut

    Le pauvre Blanco !

     

    « Mè Antillé-là s’en fou »

     

    La lune rigole avec les étoiles

     

    Et le regard vide et vaseux

      Pestant le rhum

    Baragouine le badaud :

     

    « Timoun !  Bèl ti fi Gwadloup »

    (Mon gars elles sont belles les filles de Guadeloupe)

     

    Virgile ROBALLO

    Vannes 29/03/16

     

    * * *

     

    « Ma Guadeloupe »

    Souffle de colère

    Au Volcan de la soufrière

    Paysage de paradis

    Majestueux et joli

    Dans la Commune de Gourbeyre

    Touristes ouvrez grand vos yeux

    Admirez Son joli Bassin Bleu

     

    Visitez ses eaux dormantes

    Ses sources d’eau chaude

    Les terres hautes de Saint Claude

    Et le sacré Trou du diable

    Dans ville de Bouillante !

     

    Ma Guadeloupe de plaines

    De sauvages montagnes

    Guadeloupe

    Petit département

    Petite région

    Riche et fière

    Cette autre France

    D’outre-mer !

     

    Ô Mon petit pays

    Je sais

     Tu n’es pas petit

    Tu es Plus que beau

    Plus que joli

    Berceau de champions

    Toujours de grands hommes

    Et des femmes à l’horizon.

     

    Ma Guadeloupe à moi

    Tu es mon vol de papillon

    Allant de fleur en fleur

    Papillonnant mon cœur

     

    Ma Guadeloupe à moi

    timoun-

    Mais qu’est ce qui se passe là

    Que Crie groupe noir, là-bas ?

    timoun-

    Ça veut dire quoi ?

     « La gwadloup cé tan nou,

     la gwadlouppa tayo »  *

     

    Dans une chute d’eau

    Dans une cascade d’émotions

     Cri ! …Cri !... Cri ! … Cri ! ...

    Proteste avec sa musique le grillon 

     

    Hé là ! Hé là !

    Vaillant Timoun (mon gars)

    Fais donc très attention

    Béké sans dire son nom

    Va encore t’exploiter

    Petit couillon !

     

    Ô ma Guadeloupe à moi

    Tu es la gaité du papillon

    Volant dans le ciel bleu

    Soleil de plomb

    Eaux couleur turquoise

    Mon rêve passion

    Guadeloupe mon amie

    Mon sourire noir

    Ma bretonne nostalgie

    Viens vers moi…

     

    Ô Ma Guadeloupe

    Soleil des Antilles !

    * (langue créole :

    La Guadeloupe est en nous

    La Guadeloupe n’est pas à vous.

    Chants des Manifestations de l’année 2009 contre les békés anciens colons blancs) 

    Virgile ROBALLO

    Vannes 20/03/16

     

    * * *

     

    « Saudade et Nostalgie »

    En me rappelant de tous ces moments

    De bon temps

    Où nous avons parlé

    Aimé

    Mais aussi communiqué

    Et parfois même en riant

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Mais aussi te souhaiter

    Madame Amitié

    Amour désespéré

    En cette année

    Beaucoup de vie

    Autant de rêves

    Encore plus de fleurs

    Qui respirent le bonheur

     

    Madame Mon amitié

    Mademoiselle Sentiment

    A tout instant dans ma pensée

    Oui Monsieur Dame

    Ainsi va brulant au coin de la cheminée

    Blanche, noire, métisse

    Verte, jaune, rouge bleu cette flambée !

     

    Tout au long de deux mille

    Quatorze, quinze, seize…

    Viens près de moi

    Ô Amitié

    Soyons toujours à l’aise

    Clairs de Lune

    Sunsets

    Sunrises

    Ne seront pas morts

    Mais bien vivants

    Un Jour

    Toujours

    Miracle, tour de Magie

    Maintenant

    En cette heure,

    A tout instant !

     

    Ô Madame Amitié

    Mademoiselle sentiment

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Vannes le 14 janvier 2016

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Le Grillon D’Afrique » 

    Chante toute la nuit

    Puis de l’aube jusqu’à midi

    Il chante

    Comme un guérillero africain

    Qui va mourir demain !

     

    Puis Monsieur

    Le Grillon

    Noir comme un charbon

    S’arrête

    Regarde une petite enfant brune

    Fais semblant

     de contempler le clair de lune

    Petit coquin

    Puis elle ajoute

    Qu’il est mignon mon petit grillon !

     

    Cricri !... Cricri ! Cricri !... Cricri !

     

    Tout affligée

    Arrive la maman,

    Suivant sa fille à la trace,

    Mais qu’est-ce que c’est ?

    Qu’est-ce qui se passe ?

    Demande la dame blanche

    Soucieuse

    A un Black

     

    Madame blanche

    Mais ce n’est rien

    C’est un conte africain

     

    Mais le grillon

    Tire du cordon

     

    Cri… cri ... cri… crack... Cri… cri ... cri… crack...

     

    Madame

     C’est un grillon

    Noir comme du charbon

    Joyeux comme un papillon

    Qui va chercher le pollen

    De fleur en fleur

    Répond le conteur black

     

    Et dans la savane le grillon

    Continue de plus belle :

     

    Cricri !... Cricri ! ...Cricri !...

     

    De l'aube jusqu'à midi...

    Et pourquoi pas après ?

     

    Demande la petite Charlotte

    Se cachant derrière la porte

     

     

    Et le grillon

    Noir comme du charbon

    Chante pour de bon

     

    Crick … crack...Crick … crack

     

      Ça sé vwa

    T’es une Blanche Bec

    Tw Connè pas Afrrrique

     

    Et crick et crack !

    Lui répond en se moquant

    L’enfant noir ou black:

     

    -     Mais charlotte

    Il fait très chaud …

    Petite idiote !

     

    Vannes le 18/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

    « Guadeloupe Mon Amie »

    Ma Belle Guadeloupe

    Cœur et âme des Antilles

    Tu es de toutes les iles

    La plus fière et jolie

    Parfois la vie est dure

    Mais Va ! Essaie…

     Oublie tes blessures.

     

    Jamais je ne vais t’oublier
    Mais je dois te quitter pour 
    une ou deux semaines
    un mois, une année…

     Peut-être, … toujours !

     

    Mais pourquoi dois-je te dire toute la vérité ?

    Ô Guadeloupe, ma tendre amie

    Tu sais, c’est la vie !


    Je vais rendre visite à Mlle l'ile de Madère
    ta toute petite cousine portugaise !
    elle est aussi jolie que toi,
    mais va, ne te vexes pas
    j'ai aussi besoin
    de prendre de l'air,
     …. Moi !
    Guadeloupe décembre 2011

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Ô Ma France ! »
    des barricades du LKP
    où je t'ai vu chaque jour en Gwada insultée !

     

    Mais malgré les douleurs du passé,
    malgré les douleurs,
    que chacun de nous porte en soi !
    Malgré les injustices sociales
    que chaque jour !
    doivent se transformer
    en une société plus juste
    Bien que
    Notre Grande Famille,
    nommée France, 

    Oh ma France !
    De Bretagne, de Guadeloupe
    du Pays Basque, de Martinique

    D’origine Ibérique, Transalpine
    Et d’ailleurs encore...

     

    Ô Sainte Geneviève
    que tu es Grande !

     

     Ma petite France !
    Tu es mon fils et ma fille, 

    Mon père, ma mère

    Et ma mamie
    Ma France,

    Ma vie.

     

    Je te regarde,

    Ô Marianne

    Ce que tu peux être jolie !

     

    Guadeloupe 2009

    Virgile ROBALLO

     

    « La nuit antillaise »

    Voilà qui arrive à pied

    La nuit Antillaise

    Une Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Regardant la mer

    Des Hauts de Carangaise

    Le port fier

    Femme antillaise.

     

    La bananeraie se lève tôt

    Il est onze heures

    Pieds courageux dans l’eau

    A l’ombre Béké a chaud !

     

    Sur le morne,

     Souffle la brise

    Nuit de folie

    Au rythme

    Du tam-tam

    Fumées bleues

    Rites de vaudou

     A Sainte Marie

    Saveurs de Kassaves

    Odeurs de rhum Montebello

    A Capesterre Belle Eau !

     

    Ô nuit antillaise

    Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Contemplant la mer

    Regardant l’avenir

    Envie Grand de partir

     Cachant ses pleurs

    Oubliant comme elle peu

    Le tragique passé

    Durant des siècles

    De La Douleur.

    Vannes, 15/04/16

      

    42

     

    « La mer, les 3 mers»

    Mer Atlantique

    Mer Caribéenne

    Mer très antillaise

    Mais qui es-tu ?

    Dis-moi ton nom ?

    Parle-moi de toi

    Ton présent est bon

    Mieux que le passé

    Coupant la canne

    Sans honneur

    Le fouet défrichant ton âme

    Oublie comme tu peux

    Ton blâme

    Regarde au loin

    Vers d’autres horizonts

    Serre ton cœur

    Ouvre grand tes bras

    A ce soleil brulant

    Laisse-toi aller simplement

    Au plaisir dela vie

    Au gré du vent

    Mords avec joie

     La fraîcheur des alisés

    Oublie le passé

    Devient ma bien-aimée

     

    Atlantique

    Caribéenne

    Antillaise

     

    Verte, bleue, turquoise

    S’enroule  nuit et jour

    Dans des draps de sable

    Mais un jour

    Revient la douler d’afrique

     Une grosse colère elle pique

    Son corps frissonne

    Ivrogne de temps

    Elle détruit le monde blanc

    Au secours Mon dieu

    Terrible cyclone

    S’échappent les vents

    Rivières, inondations, cascades

    Adieux

    Lacs bleus de sentiments

    Chaleur tropicale

    La mer des Caraïbes

    Pleure de colère

    Son terrible destin !

    Vannes, 15/04/16

     

    43

     

    « Mer Atlantique  » 

    Pleure, pleure

    Comme une vilaine femme !

    Pleure ventre de Neige Froide

    Tu n’as pas su garder l’honneur

    Avec  tendresse et amour

    Le ciel qui te portait dans son cœur !

    Mer pécheresse

    Mer assassine

    Combien de vies

    Combien de sang

    Dans tes mains ?

     

    De toi je me plains

    Je ne t’aime pas

    Tu as tué tant d’Êtres couleur chocolat

    Vagues, ondes, rouges de sang

    Tes entrailles sont de lugubres cimetières

     

    Depuis tes rivages

    J’entends les cris de douleur

    Des siècles d’esclavage

    Ô mer indigne

    Je déteste presque ton  nom ?

    Mer complice

    Pleure, pleure triste

    Tes actes esclavagistes

    Sans nom !

     

    Mais sache que

    J’aime une autre mer

     Sans douleur, sans haine

    Qui se nomme Caribéenne !

     

    Est-elle une femme

    Pain sec ?

    Oh que non !

    Jolie Caribéenne

    Couleur cannelle

    Saveur safran

    Jeune-fille Antillaise,

    Grand-mère africaine

    Pain et beurre

    Café, au lait,

    Parfum vanille

     Saveur chocolat !

     

    « Am am cè bon,

    Cè pw kwa feo tw ça…”

     

    Ma jolie mer Caribéenne

    Femme africaine

    Couleur cannelle

    Goût safran

    Mais Piment rouge

    Piquant

    Volonté des Antilles

    Source de vie.

    Vannes, 16/04/16

     

    44

     

    « Bonjou »

    Ma doudou

    Quel est ton joli nom !

    Mais ne t’en vas, attends

    Tu es fâchée avec petit blanc ?

     

    Dis-moi Caribéenne

    Que fais tu de ton temps ?

    Ô ma Caraïbe

    Lève au ciel tes yeux bleus

    Laisse-moi caresser tes cheveux

    Tellement dorés

    Si joliment frisés !

     

    Elle s’en va

    Dans sa robe blanche

    Toute en dentelle

    Sous sa noire ombrelle !

     

    C’est dimanche

    Sortie de messe

    Grands sourires d’allégresse

    « Tw mun  » 

    Va papoter

     Au petit resto

    Noirs

     Indiens

    Même les Métros

    Cabrit au colombo

    Sieste divine

     Café de riche

    Café de pauvre

    Début d’après midi

    Avec un des maris

     

    Toute heureuse

    Fait un malicieux clin d’œil

    Au séducteur soleil

    Déploie ses bras sur la plage

    S’enroule  avec le sable

    La coquine

    Lui dit de jolis mots

    Tout l’après midi

    Jusqu’à minuit

    Mais seulement les vagues

    Savent ce qu’elle lui dit…

    Vannes, 17/04/16

     

    45

     

    « L’enfant noir »

    Mon petit enfant

    Ta jolie couleur noire

     Te va si bien

    Allez enfile ton pantalon

    Celui de ta couleur

    N’oublie pas ta jolie chemise

    Mais laquelle papy,

    La blanche en lin ?

    Oui celle que tu aimes tant !

     

    Mè pw kwa feo Papy ?

     

    Ne t’en occupe pas

    C’est dimanche Mouka

    On va sortir d’ici

    On va marcher,

    On va courir

    Galoper, voir du pays !

     

    Mais papy, tu es dans un nuage

     Je ne te reconnais pas

    Mon papy

    Aujourd’hui c’est jour de plage !

     

    Mais tu es idiot

    Tu veux bruler

    Mon petit Mouka

    Il fait très chaud !

     Veux-tu devenir tout négro ?

     

    Eh! Eh ! Eh !

    Rigolo

    Papy blanco !

     

    Mais tu as dit que ton Mouka

    Est couleur chocolat ?

    Mais oui

    Il faut écouter papy !

     

    Mon dieu

    Qui êtes aux cieux

    Pour une fois

    Pendant les vacances

    Ecoute ces vaniteux

    Désireux de vivre

    Dans les fausses apparences

     

    Bronze-moi tous ces blancs

    Couleur de craie

    Puis pour de bon

    Blanchis tous ces noirs

    A la jolie couleur de charbon !

    Vannes, 19/04/16

    Virgile R

    ***

    « La Princesse Africaine »

    C’est la princesse de la plage

    Elle Se laisse taquiner les pieds

    Par la douceur de la vague

    Et le petit sein couleur vanille

    Se dresse déjà comme banane.

     

    Le solitaire cocotier

    Se dresse dans le ciel bleu

    Ses feuilles s’agitent avec frénésie

    Tamisant la forte chaleur

     

    Ô chaleur africaine !

     

    Tombe-t-elle du soleil ?

    Jailli-t-elle de la source chaude du cœur ?

     

    Mais s’éloigne déjà sur la plage

    La petite négresse

    Yeux bleus

    Visage couleur vanille

    Dans le vin de l’allégresse

    Cheveux navigants au vent

    Admirable couleur de paille

    La suit avec douloureux sentiment

     Le regard triste du prince …

     

    Ô Mon Dieu !

    Aie pitié du solitaire cocotier

     

    Mieux vaut qu’elle s’en aille !

     

    Figueres, 23/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    ***

     

    « Un Petit Enfant »

    Est-il blanc

    Est-il noir

    Il est devant ma porte.

     

    Mais Monsieur !

    Mais comment !

    Cela peu importe

    Il ne va pas rester là ainsi

    Mais que dites-vous !

    Cet enfant est aussi

    Mon enfant

    Il ne restera point

    Ni devant, ni derrière

    Madame sachez que j’ouvre grand

    Cette porte !

     

    Un petit enfant

    Tarabin, tarabin

    Allait si bien que mal

    Par son chemin

    Le soleil

    Tapait, cognait si dur

    Sur la petite tête.

     

    Maman marchait inquiète

    Mais regarde ma petite porlipopète

    Une fontaine est là

    Dans le giron de la montagne

    L’eau est pure et fraîche.

     

    Glou et glou et glou

    Et réglou et réglou

    Se remplit peu à peu le bidou

    Et V’là  tout d’un coup

    Dans le petit ventre rond

    Se meurt le méchant loup

    Le loup de soif

    Enfin sortis de cette poisse

    Rit heureuse la maman

     

    Les cheveux du soleil

    Dansent dans l’allégresse

    De la fontaine

    Chantent maman  et enfant

    Tarabin tarabin

    Sur le chemin !

     

    Au revoir la tristesse

    Le petit enfant

    Ne pleure plus

    V’là c’est fini

    Le loup est parti.

     

    Petit rossignol sautille

    Tout heureux

    De brandille en brandille !

    Un Petit Enfant »

    Il est noir

    Non il est blanc

    Mais cela qu’importe

    J’ouvre grand ma porte.

     

    Figueres (Catalogne) 25/07/16


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  •  

    POESIE SUR L'ANGOLA

     

     

    « Angola de 1961 »

     

    En ce jour

    Angola n’Gola

    Mon amour

    Ô minha Angola, N’Gola minha !

    Pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal

    4 février

    15 mars 1961

     

    En ces jours

    La douleur enfante la mort

    Donne vie à la rébellion

    Le peuple tout entier est en furie

    Déjà au soleil l’acier des coupe-coupe brille

    L’horreur du passé se venge dans les plantations

    L’esclave et séculaire soumission

    S’enivre dans la colère

    Se laisse dévorer par la haine

    C’est le 4 février

     Et 15 mars 1961 !

     

    Ô écorché Être Humain

    Dans ton aveugle vaillance

    Ne crois tu pas d'avoir tord

    De donner vie à la mort

    De donner vengeance

    à la souffrance ?

     

    Bretagne 20/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    ***

     

    « Angola »

    Angola, N’Gola pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal. 

     

    Peuple injustement mal traité 

    Quand seras tu enfin aimé ! 

     

     

    Ô Angola, mon joli pays 

    Quand seras tu enfin béni, 

    Cinq-cents ans déjà ! Ça suffit. 

     

    Réveillez vous les Orishas africains 

    Et toi belle Oshum, déesse des rivières ! 

    Sors des pantalons de Shangô, 

    Couvre toi de jaunes parures, 

    Va chercher ton miroir, 

    Détourne ton cours d’eau, 

    Dépose sur la table des convives 

    Un joli vase de verre transparent, 

    Embellis de fleurs tropicales : 

    Un pied, droit, fier, puis deux et trois 

    Jaunes-verts-rouges d'Héliniconia 

    Becs de perroquet, 

    Pinces de homard, 

    Impatience de Zanzibar ! 

     

    Il est plus que temps Oshum 

    Réveille toi et vas ! Allez, dépêche toi 

    Mais triste aveugle, ne vois-tu que 

    Mon Angola a besoin d’espoir !

     

    Bretagne 12/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    ***

     

    « Au secours ! »  

    Ô minha Angola, N’Gola minha !

    Pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal

     

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Nous sommes les agneaux sacrifiés

    Par la main sanguinaire de la P.I.D.E. *

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Notre sang noir coule au son du tambour

    Nous sommes l’autel d’holocauste du temple

    La fresque macabre de la vie

    Nuit complice à genoux prie

     

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Dieu créateur de la beauté de la nature

    Dieu souffleur de terre, encens de bruyère

    Dieu du néant et de la poussière

    Dieu magicien habile de la vie

    Punis, punis, les anges ténèbres de la PIDE

    Douleur, blessure, angoisse infinie

    Juge le prince des démons de Lisbonne

    Va, prends ton triangle, frape, gifle, cogne

    Ô Yahvé ! Je te l’ordonne, je te l’ordonne

     

    Viens enfin avec nous Yeshoua !

    Prends la croix par la queue

    Ose une de tes habiletés de magie

    Fais de la croix un lourd marteau

    Fais leurs - le mal - qu’ils nous ont fait

    Tape, frape, gifle, cogne

    Enfin, défends nous de ces Saligauds !

     

    Hosanna ! Hosanna ! Hosanna !

    PIDE/OVRA/ GESTAPO/DGS/STASI

    Chevaliers de la mort dans nuit,

    Ils ont massacré notre père bien aimé

    Notre chanoine Manuel Mendes Nevé !

     

    La douleur enfante la mort

    Donne vie à la rébellion

    Le peuple tout entier est en furie

    Déjà au soleil l’acier des coupe-coupe brille

    L’horreur du passé se venge dans les plantations

    L’esclave et séculaire soumission

    S’enivre dans la colère

    Se laisse dévorer par la haine

    C’est le 4 février et 15 mars 1961 !

     

    Ô écorché Être Humain

    Dans ton aveugle vaillance

    Ne crois tu pas avoir tord

    De donner vie à la mort

    De donner vengeance

    à la souffrance ?

    *(police secrète pendant la dictature de Salazar 1933-1974)

    Bretagne 20/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    * * *

    « Un Petit Enfant »

    Est-il blanc

    Est-il noir

    Il est devant ma porte.

     

    Mais Monsieur !

    Mais comment !

    Cela peu importe

    Il ne va pas rester là ainsi

    Mais que dites vous !

    Cet enfant est aussi

    Mon enfant

    Il ne restera point

    Ni devant, ni derrière

    Madame sachez que j’ouvre grand

    Cette porte !

     

    Un petit enfant

    Tarabin, tarabin

    Allait si bien que mal

    Par son chemin

    Le soleil

    Tapait, cognait si dur

    Sur la petite tête.

     

    Maman marchait inquiète

    Mais regarde ma petite porlipopète

    Une fontaine est là

    Dans le giron de la montagne

    L’eau est pure et fraîche.

     

    Glou et glou et glou

    Et réglou et réglou

    Se remplit peu à peu le bidou

    Et V’là  tout d’un coup

    Dans le petit ventre rond

    Se meurt le méchant loup

    Le loup de soif

    Enfin sortis de cette poisse

    Rit heureuse la maman

     

    Les cheveux du soleil

    Dansent dans l’allégresse

    De la fontaine

    Chantent maman  et enfant

    Tarabin tarabin

    Sur le chemin !

     

    Au revoir la tristesse

    Le petit enfant

    Ne pleure plus

    V’là c’est fini

    Le loup est parti.

     

    Petit rossignol sautille

    Tout heureux

    De brandille en brandille !

    Un Petit Enfant »

    Il est noir

    Non il est blanc

    Mais cela qu’importe

    J’ouvre grand ma porte.

     

    Figueres (Catalogne) 25/07/16

     


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  • UKRAINE ET  RUSSIE

     

    (Locations vacances : voir Virgile ROBALLO youtube)

    Poésie en Français, espagnol, portugais par Virgile ROBALLO

    1

    « Une Maure Enchantée »

    La petite Maure musulmane !

    Femme prudente au doux visage

    Sans corps et sans image

    Pendant des siècles et des siècles cachant son nom.

     

    Amen ! / Shalom ! /Allah est Grand ?

     

    Mais douce Petite musulmane !

    Pourquoi, pourquoi hésiter tant

    Tu connais déjà mon joli prénom

    Et certainement mon latin nom

    Mais dis-moi sans stratégie et mensonge

     

    Veux-tu me convertir à ta secrète religion ?

    Sinon, Sinon ! Non de Dié !

    Me menacer

    Me tuer

     

    Ô mon extrémiste Petite musulmane

    Mais enlève donc ta mystique burqa

    Veux-tu y cacher y enrôler mon petit cœur ?

    Peut-être bien, mais oui, pourquoi pas,

    Sache cependant, mon âme jamais, jamais tu n’auras !

    Mais pourquoi m’obliger à prendre ta religion ?

    Sinon, Sinon ! Non de Dié !

    Me menacer

    Me tuer

     

    Dominus Viscum. Amen/ Shalom /Allah est grand!

     

    Mais ma petite maure enchantée

    Peut-être bien…mais… pas autant

    J’ai été un ancien orthodoxe israélien

    Un extrémiste palestinien

    Un vieux templier et meurtrier chrétien

    Un austère et réformateur protestant

    Un esclavagiste négrier

    Un fasciste Mussolinien

    Un fasciste Salazariste

    Un franquiste nationaliste

    Un Nazi antisémite

    Un communiste assassin…

    Et maintenant

    Un Efehaine

    Azzurmarine

    Ar Pen !

     

    Et tu arrives en juif…

    Mais…

    Pourquoi m’obliger à prendre ta religion ?

    Sinon, Sinon ! Nom de Dié !

    Me menacer

    Me tuer

    J’aime, j’aime

    La Vie !

    Mais dis-moi ô Islam

    Que caches-tu

    Dans ton Tchador

    La vie ou encore la mort ?

     

    Poum ! Poump ! Bataclaclan ! Bataclan !

     

    Mais ma petite adorée djihadiste en fleur

    Fais donc, bien, beaucoup, très, attention

    Car Moi !...Je ne veux pas changer de religion !

    Sauf, sauf  ô mon père Noël, si tu as un joli cœur

    Ô jolie Maure enchantée

    Ô douce et longue vie.

    Te convertir  à  Marianne

    Et sache-le bien

    Ma seule religion

     – C’est la démocratie !

     

    Dominus Viscum. Amen / Shalom Adonay / Allah est Grand !

     

    Bretagne 20/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    1 B

     

    « Une maure enchantée »

    La petite musulmane !

    Femme prudente au doux visage

    Sans corps et sans image

    Elle cache encore et toujours son nom.

     

    Mais douce Petite musulmane !

    Pourquoi, pourquoi hésiter tant

    Tu connais déjà mon joli prénom

    Et certainement mon étonnant nom

    Mais dis-moi sans stratégie et mensonge

     

    Veux-tu me convertir à ta secrète religion ?

     

    Ô mon extrémiste Petite musulmane

    Mais enlève donc mystique burqa

    Veux-tu y cacher y enrôler mon petit cœur ?

    Peut-être bien, mais oui, pourquoi pas

    Sache cependant, mon âme jamais, jamais tu n’auras !

     

    Mais ma petite maure enchantée

    Peut-être bien… pas tant

    J’ai été un ancien orthodoxe israélien

    Un extrémiste palestinen

    Un vieux templier extrémiste chrétien

    Un austère et réformateur protestant

    Et tu arrives comme un juif…

     

    Ma petite adorée djihadiste en fleur

    Fais donc bien, beaucoup, très attention

    Car Moi !...Je ne veux pas changer de religion !

    Sauf, sauf  ô mon père Noël, si tu as un joli cœur.

     

    Bretagne 20/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    2

     

    « Angola de 1961 »

     

    En ce jour

    Angola n’Gola

    Mon amour

    Ô minha Angola, N’Gola minha !

    Pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal

    4 février

    15 mars 1961

     

    En ces jours

    La douleur enfante la mort

    Donne vie à la rébellion

    Le peuple tout entier est en furie

    Déjà au soleil l’acier des coupe-coupe brille

    L’horreur du passé se venge dans les plantations

    L’esclave et séculaire soumission

    S’enivre dans  la colère

    Se laisse dévorer par la haine

    C’est le 4 février

     et 15 mars 1961 !

     

    Ô écorché  Être Humain

    Dans ton aveugle vaillance

    Ne crois-tu pas avoir tord

    De donner vie à la mort

    De donner vengeance

    à la souffrance ?

     

    Bretagne 20/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    3

     

    « Angola »

    Angola, N’Gola pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal. 

     

    Peuple injustement mal traité 

    Quand seras-tu enfin aimé ! 

     

     

    Ô Angola, mon joli pays 

    Quand seras-tu enfin béni, 

    Cinq-cents ans déjà ! Ça suffit. 

     

    Réveillez vous les Orishas africains 

    Et toi belle Oshum, déesse des rivières ! 

    Sors des pantalons de Shangô, 

    Couvre toi de jaunes parures, 

    Va chercher ton miroir, 

    Détourne ton cours d’eau, 

    Dépose sur la table des convives 

    Un joli vase de verre transparent, 

    Embellis de fleurs tropicales : 

    Un pied, droit, fier, puis deux et trois 

    Jaunes-verts-rouges d'Héliniconia 

    Becs de perroquet, 

    Pinces de homard, 

    Impatience de Zanzibar! 

     

    Il est plus que temps Oshum 

    Réveille-toi et vas! Allez, dépêche-toi 

    Mais triste aveugle, ne vois-tu que 

    Mon Angola a besoin d’espoir !

     

    Bretagne 12/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    4

     

    « Au secours ! »  

    Ô minha Angola, N’Gola minha !

    Pays tropical 

    Africain, lusophone et Austral 

    Paradis meurtri de l’Afrique 

    Ta beauté est sans égal

     

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Nous sommes les agneaux  sacrifiés

    Par la main sanguinaire de la P.I.D.E. *

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Notre sang noir coule au son  du tambour

    Nous sommes l’autel d’holocauste du temple

    La fresque macabre de la vie

    Nuit complice  à genoux prie

     

    Aï ! De l’aide !  Au secours !

    Dieu créateur de la beauté de la nature

    Dieu souffleur de terre, encens de bruyère

    Dieu du néant et de la poussière

    Dieu magicien habile de la vie

    Punis, punis, les anges ténèbres de la PIDE

    Douleur, blessure, angoisse infinie

    Juge le prince des démons de Lisbonne

    Vas, prends ton triangle, frape, gifle, cogne

    Ô Yahvé ! Je te l’ordonne, je te l’ordonne

     

    Viens enfin avec nous Yeshoua !

    Prends la croix par la queue

    Ose une de tes habiletés de magie

    Fais de la croix un lourd marteau

    Fais leurs - le mal - qu’ils nous ont fait

    Tape, frape, gifle, cogne

    Enfin, défends-nous de ces Saligauds !

     

    Hosanna ! Hosanna ! Hosanna !

    PIDE/OVRA/ GESTAPO/DGS/STASI

    Chevaliers de la mort dans nuit,

    Ils ont massacré notre père bien aimé

    Notre chanoine Manuel Mendes Nevé !

     

    La douleur enfante la mort

    Donne vie à la rébellion

    Le peuple tout entier est en furie

    Déjà au soleil l’acier des coupe-coupe brille

    L’horreur du passé se venge dans les plantations

    L’esclave et séculaire soumission

    S’enivre dans  la colère

    Se laisse dévorer par la haine

    C’est le 4 février et 15 mars 1961 !

     

    Ô écorché  Être Humain

    Dans ton aveugle vaillance

    Ne crois-tu pas avoir tord

    De donner vie à la mort

    De donner vengeance

    à la souffrance ?

    *(police secrète pendant la dictature de Salazar 1933-1974)

    Bretagne 20/12/15

    Virgile ROBALLO 

     

    5

     

    « Ma Calliope »

    Mon amie

    Ma compagne mon inspiratrice

    Ô ma Calliope

    Reste-moi toujours fidèle

    C’est ma dévote prière

    Chaque jour, chaque nuit

    Ô difficile amie !

     

    C’est ma prière de Chaque nuit

     

    «  Ô ma déesse, ma Calliope,

    Secoure-moi dans mon message

    Donne le juste équilibre à la phrase

     

    Tu es encore là Calliope ?

     

    Dessine-moi avec ton nez

    Écris-moi avec ton cheveu bleu

    Le juste et le bon mot.

    Sois gentille avec ma peur

    La page blanche.

     

    Ô Écrivain du dimanche !

     

    Sois précis et clair,

    Une idée, une phrase

     

    Élève incompétent !

    Sujet, verbe et complément.

     

    Sois  vrai, sois sage

    Décore le tout d’une image

    Mets-y du sel et du poivre

    Attention à  l’orthographe

    Trois quatre, cinq phrases…compte jusqu’à dix

    Ça y est, change de sujet,

    Voici le 1er paragraphe !

     

    Touille le tout, laisse reposer

    À servir et à manger !

     

    Ô Écrivain du dimanche

    Déjà prêt à quitter la table

    A la prose savoureuse

    A la délicieuse poésie

    Ajoute en dessert

    Trois sucres de canne

    De mes Antilles

    Un petit bâton de cannelle

    Et un autre plus grand

     De folie !

     

    Vannes Février 2016

    Virgile ROBALLO

     

    5B

     

    « Ma Cassiopée »

    Mon amie

    Ma compagne mon inspiratrice

    Ô ma Cassiopée

    Reste-moi toujours fidèle

    C’est ma dévote prière

    Chaque jour, chaque nuit

    Ô difficile amie !

     

    C’est ma prière de Chaque nuit

     

    «  Ô ma déesse, ma Cassiopée,

    Secoure-moi dans mon message

    Donne le juste équilibre à la phrase

     

    Tu es encore là Cassiopée ?

     

    Dessine moi avec ton nez

    Écris moi avec ton cheveu bleu

    Le juste et le bon mot.

    Sois gentille avec ma peur

    La page blanche.

     

    Ô Écrivain du dimanche !

     

    Sois précis et clair,

    Une idée, une phrase

     

    Élève incompétent !

    Sujet, verbe et complément.

     

    Sois  vrai, sois sage

    Décore le tout d’une image

    Mets-y du sel et du poivre

    Attention à  l’orthographe

    Trois quatre, cinq phrases…compte jusqu’à dix

    Ça y est, change de sujet,

    Voici le 1er paragraphe !

     

    Touille le tout, laisse reposer

    À servir et à manger !

     

    Ô Écrivain du dimanche

    Déjà prêt à quitter la table

    A la prose savoureuse

    A la délicieuse poésie

    Ajoute en dessert

    Trois sucres de canne

    De mes Antilles

    Un petit bâton de cannelle

    Et un autre plus grand

     De folie !

    Vannes Février 2016

    Virgile ROBALLO.

     

    6

     

    « Cœur de poète »

    La plume dans ma main

    La page blanche devant

    Mais Cassiopée, mais non, mais non !

      Je te mens

    Pardon Cassiopée !

    Il était une fois dans la ville de Foix

    Et bien ma foi…

     

     C’est qu’il y a toujours différentes vérités

    Le clavier, je caressais tendrement avec ma main

    Un plaisir qu’allait jusqu’à la pointe de mes doigts !

     

    Mais pardon Cassiopée !

    Non, je ne te mens plus

    Pourquoi crois tu encore que je te mens ?

    Non je ne te mens pas

    Ils sont ici, ils sont là ces fautifs doigts

    Tu les vois ?

     

    Ne me mens pas !

    Quant à l’écran ?

     

    Mais il est devant

    Je ne le touche pas !

    Avec mes dix doigts

    O ma Cassiopée

    Je ne voudrais caresser que toi

    C’est vrai ! Tu vois !

     

    A force de fixement le regarder

    J’ai même mal aux yeux

    Je crois que je pleure

     

    La distance et ton absence

    O ma Cassiopée andalouse

    Pourquoi es-tu jalouse !

     

    La soirée en travaillant

    La nuit en rêvant

    Nuit et jour pleurant

    Triste est chaque instant

    Regardons la vie en souriant

    L’avenir en chantant

    Ô impitoyable ô ma désirée

    Cassiopée

     Cœur de poète charmant »

    Bretagne 21/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    7

     

    « Guadeloupe les iles papillon » 

    La gwadloup cé tan nou,

    la gwadlouppa tayo !

    (Langue créole) 

    Mon joli papillon

    Sous les tropiques

    Fraîcheur du matin

    Deux ailes se pavanant 

    Couleur d’or, couleur d’argent 

    Ô mon papillon !

    Tu vas volant au-dessus des flots 

    Selon ton cœur au gré du vent 

    Dansant le zouk

    Jamais triste

    Soleil riant 

    Majestueuse Antilles

    Ô mon papillon !

    Toujours navigant, navigant voguant 

    Peintre d’eaux turquoise 

    Alpiniste cime des vagues 

    Négrier éventrant

    La mer des Caraïbes

    Ô mon papillon !

     

    Mais tu te faufiles entre les iles 

    Comme le vert Caïman 

    Est-il noir métis ou blanc ? 

    C’est Vaval ! C’est Vaval !

    Le grand roi du carnaval 

    Déguisé en moussaillon 

    Pourquoi  ces deux ailes ?

    Mais c’est toi

    Ô mon papillon !

     

    Tam-bou-la ! Tam-bou-li ! tam-bou-lé ! 

    sa-me-di, di-man-che

    Même pas fatigué !  et 

    Tam-boula ! tam-bou-li !  tam-bou-lé !

    Tout janvier et février !

     

    Une autre, comme toi

    Mais il n’y en a pas !

     

    Vannes, Février 2016

    Virgile ROBALLO

     

    8

     

    « Ô Guadeloupe » 

    Jour bleu soleil chaud 

    Euro-africaine

     Indo-Antillaise ! 

    Elle va par la plage

    S’en va à la nage

    Fière et bruyante

     Sans dire un mot 

     Gaie et belle

    Couleur de cannelle

    Dents de l’ombre dans lumière

    Sourire de l’âme

    Regard d’iguane

    Soleil de femme

    Caribéenne belle

    Bonjour Mademoiselle !

    Coucher de Soleil

    Couleur jaune vermeil

    S’en va coucher le papillon

     

    Cri ! Cri ! Cri ! Cri !

    Mésié ! C’è déjà minuit

     

    Dit avec humour le grillon.

    Virgile ROBALLO

    Vannes Mars 2016

     

    9

     

    « Iles de Guadeloupe »

    Cinq jolies goélettes

    Navigant fièrement sur les flots

    Rieuses comme des mouettes

    Ruminant triste passé

    En quête d’un air nouveau !

     

    Ciel bleu, Soleil de plomb

     

    Soufflent les vents  alizés

    Avec bonheur ma bien aimée

    Du naissant  au Ponant

    Coque d’ébène

    Toile tendue

    Gréement grinçant au vent !

     

    Guadeloupe

    Ciel bleu, soleil de plomb

     

    Christophe Colomb

    Chapelet à la main

    Nomme avec dévotion

    Toutes ces iles

    Des plus jolis prénoms :

     

    Désirade, Marie Galante

    Puis les divines Saintes !

     

    Mais nom de dieu !

    Qui a nommé les deux autres ?

    C’est à ne pas y croire

    Parbleu ! Parbleu !

     

    Mais très chrétien

    Christophe

    Le Feu au Colon

     Lève haut ta croix

    Le diable menteur est déjà là 

     

    Priez bonnes âmes !

     

    Parbleu ! Parbleu !

    Deux iles au nom douteux !

     

    La petite ile c’est Grande Terre

    La plus haute Basse Terre !

     

    Tour de coquin

    Rit sournois le Malin

     

    Mais va te faire bruler en enfer

    Pauvre diable au cœur blanc ou noir 

    Tu te fous de notre poire ?

     

    Vannes, 28/03/16

     

    10

     

    « Le Tam-Tam »

    Monsieur le curé du haut de sa chaire

     Met ses ouailles en garde

    La musique est l’œuvre du Diable

    La Guadeloupe n’a que faire

    Que Satan aille se faire rôtir en enfer !

    Elle Chante et elle rit 

    Au son de la musique

    Toute sa vie

    Jour et nuit

     

    Tam ! tam ! tam !...

     

    Ruisselle de sueur le noir musicien

    Pleure et rit le tambourin.

     

    Nègre travaille, travaille

     Du soir jusqu’au matin

    Dance nuit et jour le guadeloupéen.

     

    Pendant ce temps

    Dans le fin fond de la nuit

    Noire sombre et obscure

    Regorge de vie

    La végétation tropicale

    Orgies et bacchanales !

     

    Croissent dans les mares

     Grenouilles et crapauds 

    Murmurent en silence

    Champs de cannes et roseaux !

     

    Plus loin aussi

    Dans le ventre  la nuit

    Ça peste le rhum

    Du matin à midi

      Jusqu’à minuit !

     

    Et blanc bec ?

    Et Blanc gâché ?

     

    Il dénigre tout le métro

    Se valorise comme il peut

    Le pauvre Blanco !

     

    « Mè Antillé-là s’en fou »

     

    La lune rigole avec les étoiles

     

    Et le regard vide et vaseux

      Pestant le rhum

    Baragouine le badaud :

     

    « Timoun !  Bèl ti fi Gwadloup »

    (mon gars elles sont belles les filles de Guadeloupe)

     

    Virgile ROBALLO

    Vannes 29/03/16

     

    11

     

    « Ma Guadeloupe »

    Souffle de colère

    Au Volcan de la soufrière

    Paysage de paradis

    Majestueux et joli

    Dans la Commune de Gourbeyre

    Touristes ouvrez grand vos yeux

    Admirez Son joli Bassin Bleu

     

    Visitez ses eaux dormantes

    Ses sources d’eau chaude

    Les terres hautes de Saint Claude

    Et le sacré Trou du diable

    Dans  ville de Bouillante !

     

    Ma Guadeloupe de plaines

    De sauvages montagnes

    Guadeloupe

    Petit département

    Petite région

    Riche et fière

    Cette autre France

    D’outre-mer !

     

    Ô Mon petit pays

    Je sais

     Tu n’es pas petit

    Tu es Plus que beau

    Plus que joli

    Berceau de champions

    Toujours de grands hommes

    Et des femmes à l’horizon.

     

    Ma Guadeloupe à moi

    Tu es mon vol de papillon

    Allant de fleur en fleur

    Papillonnant mon cœur

     

    Ma Guadeloupe à moi

    timoun-

    Mais qu’est ce qui se passe là

    Que Crie groupe noir, là-bas ?

    timoun-

    Ça veut dire quoi ?

     « La gwadloup cé tan nou,

     la gwadlouppa tayo »  *

     

    Dans une chute d’eau

    Dans une cascade d’émotions

     Cri ! …Cri !... Cri !… Cri !...

    Proteste avec sa musique le grillon 

     

    Hé là ! Hé là !

    Vaillant Timoun (mon gars)

    Fais donc très attention

    Béké sans dire son nom

    Va encore t’exploiter

    Petit couillon !

     

    Ô ma Guadeloupe à moi

    Tu es la gaité du papillon 

    Volant dans le ciel bleu 

    Soleil de plomb

    Eaux couleur turquoise 

    Mon rêve passion

    Guadeloupe mon amie

    Mon sourire noir

    Ma bretonne nostalgie

    Viens vers moi…

     

    Ô Ma Guadeloupe

    Soleil des Antilles !

    * (langue créole :

    La Guadeloupe est en nous

    La Guadeloupe n’est pas à vous.

    Chants des Manifestations de l’année 2009 contre les békés anciens colons blancs) 

    Virgile ROBALLO

    Vannes 20/03/16 

     

    12

     

    « Saudade et Nostalgie »

    En me rappelant de tous ces  moments

    De bon temps

    Où nous avons parlé

    Aimé

    Mais aussi communiqué

    Et parfois même en riant

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Mais aussi te souhaiter

    Madame Amitié

    Amour désespéré

    En cette année

    Beaucoup de vie

    Autant de rêves

    Encore plus de fleurs

    Qui respirent le bonheur

     

    Madame Mon amitié

    Mademoiselle Sentiment

    A tout instant dans ma pensée

    Oui Monsieur-Dame

    Ainsi va brulant au coin de la cheminée

    Blanche, noire, métisse

    Verte, jaune, rouge bleu cette flambée !

     

    Tout au long de deux mille

    Quatorze, quinze, seize…

    Viens près de moi

    Ô Amitié

    Soyons toujours à l’aise

    Clairs de Lune

    Sunsets

    Sunrises

    Ne seront pas morts

    Mais bien vivants

    Un Jour

    Toujours

    Miracle, tour de Magie

    Maintenant

    En cette heure,

    A tout instant !

     

    Ô Madame Amitié

    Mademoiselle sentiment

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Vannes le 14 Janvier 2016

    Virgile ROBALLO

     

    13

     

    « Le Grillon D’Afrique » 

    Chante toute la nuit

    Puis de l’aube jusqu’à midi

    Il chante

    Comme un guérillero africain

    Qui va  mourir demain !

     

    Puis Monsieur

    Le Grillon

    Noir comme un charbon

    S’arrête

    Regarde une petite enfant brune

    Fais semblant

     de contempler le clair de lune

    Petit coquin

    Puis elle ajoute

    Qu’il est mignon mon petit grillon !

     

    Cricri !... Cricri ! Cricri !... Cricri !

     

    Toute affligée

    Arrive la maman

    Suivant sa fille à la trace

    Mais qu’est-ce que c’est,

    Qu’est-ce qui se passe ?

    demande la dame blanche

    Soucieuse

    A un  Black

     

    Mais c’est rien

    C’est un conte  africain

     

    Mais le grillon

    Tire du cordon

     

    Cri… cri ... cri… crack... Cri… cri ... cri… crack...

     

    Madame

     C’est un grillon

    Noir comme du charbon

    Joyeux comme un papillon

    Qui va chercher le pollen

    De fleur en fleur

    Répond le conteur black

     

    Et dans la savane le grillon

    Continue de plus belle :

     

    Cricri !... cricri ! ...cricri !...

     

    De l'aube jusqu'à midi...

    Et pourquoi pas après ?

     

    demande la petite Charlotte

    Se cachant derrière la porte

     

     

    Et le grillon

    Noir comme du charbon

    Chante pour de bon

     

    cric ...crac...cric ...crac

     

      Ça sé vwa

    T’es une Blanche Bec

    Tw Connè pas Afrrrique

     

    Et crick et crack !

    Lui répond en se moquant

    L’enfant noir ou black:

     

    -     Mais charlotte

    Il fait très chaud …

    Petite idiote !

     

    Vannes le 18/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    14

    « Le Bon Vin » 

    Dominé par le tannin

    Région démarquée

    Produit dans la propriété

    Ô mon nectar de l’amitié !

     

    Limpidité,

    Eclat lumineux

    Equilibré,

    De la rondeur,

    Laisse s’exhaler des arômes, pénétrants

    Souple et agréable, coulant

    Harmonieux

    Me voici

    Mon doux ami

    Je suis venu te rencontrer !

     

    Robe chatoyante

    De la consistance

    Généreux

    Riche en alcool et chaud

    Mis en bouteille au château !

     

    Vous le bon vin

    Mon eau cristalline

    Ma belle boisson des dieux !

     

    Mais ma bien-aimée

    Vous êtes tellement

    Tellement futée
    personnelle et originale
    sur ces contrées

    Tu es sans égal!
    Assoiffé 

    Me voici en train de marcher

    En chemin
    Suis venu chercher de l'eau
    j’y trouve du pain
    et du bon vin
    un peu enivrant !

    Le nectar de l’amitié

    Cette ambroisie
    il ne faut pas la laisser
    tourner vinaigre
    Doux nectar, délicieux breuvage
    avec modération
    un zeste de passion
    glu et glu, il faut le boire

    Mais enfin
    tant qu'il est temps!

    Ma boisson de nectar

    Est une merveilleuse passion
    elle déshydrate
    me manque

    me flatte

    Ô ma bien-aimée

    Jolie boisson

    J’ai soif

    D’amour et passion !

    Virgile ROBALLO

    Vannes 15 /01/16

     

    15

     

    « La leçon de Papy »

    Mon petit Gabin

    Joue, joue avec tes voitures

    Rentre-les toutes au garage

    Ne fais pas rougir le moteur

    Avec ta voix

    Tu fais toujours

    Vroun ! Vroun ! Roun ! Roun !

     

    Attention au gaspillage

    Trop de fumée et pollution

    Va mon petit poupon

    Joue, joue Gabin

    C’est propre de ton âge.

     

    Mais demain

    Quand je serai déjà vieux

    Tu seras encore un jeunot

    C’est cela la résurrection de l’homme

    Après et avant la mort.

     

    Mon petit Gabin

    Joue, joue avec tes voitures

    Rentre-les au garage

    Ne fais pas rougir le moteur

    Avec ta voix

    Tu fais

    Vroun ! Vroun ! Roun ! Roun !

     

    Gabin !  Gabin

    Fais un bisou à ton papa

    N’oublie pas le câlin à maman

    Maintenant

    Viens là

    Tout près de moi

    Non ! Ça ne pique pas

    Fais-moi un petit bisou

    Mon sauvage mon loulou

    Assieds-toi

     Je vais te faire la leçon

    Ecoute petit potache, mon joli patachon

    Les petits garçons

    Qui travaillent bien à l’école

    Tout le monde le sait bien

    Sont utiles à leur pays !

     

    Mais attends

    La leçon n’est pas finie !

    S'il ne l'est pas aujourd'hui

    Mon  écolier ami

    il le sera demain !

     

    Vannes le 17 janvier 2016

     

    16

     

    « La confiture de cerise Maman »

    Ma savoureuse confiture

    En te touchant de mes mains

    Ton sucre fond dans mon cœur

    Ta douceur coule dans mes doigts.

     

    Ce que tu es bonne

    Sur ma tartine de pain

    Mais arrête de dégouliner dans mes mains

    Oh que j’ai envie de te manger

    Sans gaspillage

    Et puis réclamer davantage !

     

    40% de sucre et de fruits 60 pour cent

    Naturelle, sucrée, Coquine !

    Tu es tellement pure

    Ô ma petite confiture

    Je t’aime, je t’aime

    Sur ma tartine de pain

    Tu es à moi, tu es ma chérie

    Tu es mon petit-enfant !

     

    Mais approche, viens près de moi

    Prends un crayon noir

    Puis deux ou trois

    En couleur

    Mets du vert pour les feuilles

    Jaune pour les pétales

    Rouge pour le cœur

    Tu vois, c’est joli

    Mon antillais colibri

    On dirait une gaillarde !

    Mais non, mon petit chipinus

    C’est un hibiscus

    Ma petite confiture bien aimée

    Cœur rouge, pétales dorées !

     

    Mais attention à sa délicate couleur

    Ne laisse pas faner sa fraicheur

    Arrose à l’eau Cristalline

    Expose à la lumière du jour

    Dépêche-toi mon petit amour !

     

    Maintenant pose délicatement :

    La fleur sur une étiquette blanche

    Avec ton doigt colle la fleur

    Tous ces mots

    Sur ce joli pot

    Marque, ma petite douceur exquise

    Ma douce, ma jolie

    « Ma confiture de cerise »

     

    Vannes le 15 janvier 2016

    Virgile ROBALLO

     

    17

     

    « Soleil Voilé »

    Matin de brouillard

    Se levant paresseux au-dessus de la mare

    Le rouge gorge est enrhumé !

    Ciel délavé

    Ses Yeux sont-ils fermés !

    Soleil voilé

    Timide et hésitant

    Nimbant ce jardin

    Tout vêtu de noir et blanc

    Dans un halo de lumière

    Mon enfant

    Regarde ce dessin

    On dirait un ange ailé

    Cœur et ailes coupés

    Il ne peut point voler

    Ni en rêve ni en réalité

    Pourtant Dieu le père

    Et la déesse sa bonne mère

    L’ont divinement créé

    Pour te permettre de passer

    Avec lui

    Une sainte journée

    Ô soleil voilé

    Plus que discret

    Timide hésitant

    Nimbant mon jardin

    Auréolant ta vie

    Tout vêtu de bleu et blanc

    Simple, simplement

    Pour toi

    Mon amie !

    Vannes 30/03/16

    Virgile ROBALLO

     

     

    18

     

    « La Cage Dorée »

    De Marie Aimée

    Fenêtre verte, toit rouge,

    Façade  jaune et bleue

    C’est la cage dorée

    De Marie Aimée

    Elle est toute ensoleillée !

    Mais…

    Rossignol veut s’envoler !

    Chanter la Liberté

    Toute la journée

    Marie Aimée.

     

    Rossignol veut danser

    Dans le ciel blanc et bleu

    Toute la soirée

    Mais son corps est fatigué

    Son âme épuisée

    Marie Aimée

     

    Rossignol ne veut plus retourner

    A sa cage dorée

     

    Pourquoi ?… Pourquoi ?...

    Il a perdu sa tête…

    Demande Marie à sa maman

    Voix d’argent

    Couleur du matin

     

    Mais  Marie Aimée

    Ma fille …

    Ne pleure pas  la cage dorée…

    Sur une branche de ton cœur

    Rossignol veut se poser !

    Vannes 31/03/16

    Virgile ROBALLO

     

    19

     « Le Petit Moineau de Marie Désirée »

    Sautillant

    Sur les mains et sur les pieds

    Le moineau sentiment

    Admiration et respect

    Veut dans le cœur de l’église

    Sautiller, sautiller

    Souffrir et pleurer

    Avec sa Bien Aimée 

    Soir de noce, rire et chanter

    Au clair de lune, gracieusement danser

    Sur l’escalier des blancs, bleus nuages grimper

    Puis sur les vertes montagnes

    Tranquillement se poser

    Prendre tout le temps

    De tendrement t’aimer

    Te regarder. 

    Mais que fais-tu là

    Sur ton nuage

    Ô Marie Désirée !

    Dit tendrement Moineau

    Nouant sa rouge cravate

    Chemise blanche repassée

    Le voilà

    Sur ses roses pattes.

    Mon Dieu !

    Nom d’une pipe à Tabac ! 

    Qu’il est beau

    Ton moineau.

    Ô Marie Désirée

     

    Vannes 1/04/16

    Virgile ROBALLO

     

    20

     

    « La Fleur de Nénuphar »

    Des gouttes d’eau

    Brillantes et ensoleillées

    Comme perles blanches

    Glissent au hasard

    Sur le corps vert du nénuphar.

     

    Mais le vert crocodile

    N’a pas de courage

    Fait le fainéant sur la marge

    Cœur et âme en nage

    Il passe la journée

    A verser, à verser

    Comme fleuve en crue

    Des larmes.

     

    Se sent-il délaissé ?

     

    Malheureux crocodile

    Tant de larmes

    Font le niveau de la mare monter

    Sa fleur de  nénuphar

    L’aurait-il abandonné ?

     

    Ses larmes il perce d’un fil

    Fabrique un joli collier

    Cadeau  d’amour

    Grande Amitié

    Cœur oublié

    Mais pourquoi

    Son cœur est-il indifférent

    A son destin ?

     

    Pourquoi ne pas faire

    Comme la fleur de nénuphar

    Au bord du fleuve

    Se laissant aller au hasard

    Ou vivant sa vie heureuse

     Au milieu de la mare

     

    Ce Monsieur Crocodile,

    Ne fait plus le fainéant sur la marge

    Cœur et âme à l’ouvrage

    Il ne passe plus la journée

    Comme fleuve en crue

    A verser des larmes

    Il n’accuse plus le nénuphar

    De ses propres défauts

    Il voit même la jolie fleur

    Comme la déesse des Eaux

     

    Mon nénuphar

    Ma reine de la mare

    Si tu étais plus qu’une fleur

    Si tu étais plus qu’un nénuphar

    Un être de bonheur

    Une femme sans fard

    Plus qu’une amie

    Si tu étais

    Simplement la vie ?

     

    Blanc nénuphar

    Régnant sur le trône de la mare

    Être sans tintamarre.

    Sans la manie de commander

    Le vice d’imposer

    Le plaisir de blesser

     

    Mais halte là

    Chacun sa personnalité

    Respectez sa vérité

    Vous en serez

    Récompensés

     

    Crocodile…

    S’en va prêcher

    Dans toutes les contrées

    Que le bonheur de la vie

    Est de laisser blanc nénuphar

    Régner comme il veut

    Sur le trône de la mare !

    Virgile ROBALLO

    Vannes, 23/04/16

     

    21

     

    « Mon Rayon de Soleil »

    Mon divin rayon de soleil doré
    Au regard doux et souriant

    est arrivé dans mon horizon

    Le printemps est en fête

    Collines montagnes et vallons !

    Mais où es-tu déjà parti mon soleil
    si rapidement tu t'es voilé
    la tristesse tu as laissé

    dans ce qui fut une verte vallée
    La solitude est désemparée !

    Ne voulais tu pas terre et ciel réchauffer
    Que devint ce chemin vert d'émotions
    Dis ma bien aimée,

    est ce que le destin le transforma en illusion ?

    Mais mon jaune soleil

     il n’y a pas de chemin sans fin
    Ni de mouvement forcé par le destin
    Mais la volonté de notre cœur
    qui mène au Pays du Bonheur !

    Mon soleil vermeil

    Je ne peux pas te donner
    Le clair de lune et les étoiles à midi
    Mon être je veux te donner
    Tout ce que je peux et suis !

    Vannes 03/04/16

     

    22

     

    « Ma dulcinée »

    Dans mon joli cœur
    Dans cette triste âme
    Dans mon grand infini esprit
    Dans mon amour sans amour imaginé !

    Ô flor de los ensueños
    Del tan ilustre caballero
    De la Mancha
    En su rocinante va a galope
    Camino de polvo derecho o tortuoso
    Se va Don Quijote
    En busca de su Dulcinea del Toboso

    Avec tes yeux je cours sur les lettres sur les mots
    Je cours sur les pages, l’une, après l’autre, l’autre après celle-ci
    Je saute sur les lignes de haut en bas puis après une pause de bas en haut.
    Mais ma jolie Dulcinée,
    Je respire en respectant la ponctuation
    Je m’arrête, je respire à chaque virgule,
    Je t’interroge avec un point d’interrogation
    Je m’exclame pour toi au point d’exclamation
    Mais je me tais ma Dulcinée fatale
    Et t’aime en silence
    A chaque point final !
    Pendant toute la lecture de mon livre
    Je te cherche, je te recherche
    Mais vais-je te trouver
    Dulcinée
    Ô rêve
    De notre
    Vie?
    Vannes 27/01/16
    Virgile ROBALLO
    * Don Quichotte ayant besoin d’aimer, et n’ayant point de bien aimée décida d’en créer une: Dulcinée, l’amour de ses rêves et des nôtres.

     

    23

    « Ma Cabane en Bois »

    Dans ma petite cabane en bois 

    Je t'y prendrai
    dans mes bras
    je t'y raconterai des contes,
    des histoires
    plein de légendes
    des rêves. 


    Nous nous promènerons
    main dans la main
    sur la plage
    et même dans les bois 

    C’est joli, ça sent bon 

    N’est-ce pas !... 


    Ma petite cabane 

    Au bord de la rivière 

    Hantée par une douce lumière 

    Habillée de tendres couleurs 

    Fait chanter mon cœur 

    Mon doux colibri 

    Egayer mon âme aussi ! 

    Ecoute ! 

                         ..... Ecoute !  

    Du haut de la falaise  

    Tu peux voir 

    Ma petite cabane 

    Toute en bois 

    Oh ! Si tu avais le temps !  

    On y dort
    comme un bébé
    au petit popotin
    rond et doux
    comme le cœur du chou
    Tout blanc !  

    Dans ma petite cabane 

    Il y a une poule 

    Qui joue à la maman 

    Avec ses trois poussins 

    Et dans le près 

    Plus loin 

    Tout gris, une botte de foin  

    Oh ! Si tu voulais, mon amour! 

    Dans son manteau gris 

    Broute un âne  

    Yeux couleur rubis 

    A la toison de velours ! 

     Oh ! Si tu voulais… 

     Regarde ma petite feuille d'érable

    Bébé a bu tout son biberon

    Comme il est joufflu
    et son sourire, adorable. 

    Quand il sera grand
    toi et moi 

    On le promènera
    main dans la main ! 

    Dans le chemin de l’espoir 

    Comme cette histoire
    qui nous fait rire
    oh ! si tu voulais !...

    Dans ma cabane en bois

     notre cœur
    fleurit
    rougit
    comme une fleur
    dans un vase de verre
    sur un petit caillou
    posant sur la terre
    en guise d'une jolie table 

    brillant dans un miroir 

    Mi rêve, mi réalité  

    vie d'espoir !
    Et moi je regarde
    ton sourire ensoleillé 

    Ton doux visage
    agréable
    pour la nuit des temps…
    pour l'éternité ! 

    oh ! si tu voulais !...

    Je te prendrai

    dans mes bras 

    Dans ma petite cabane en bois 

    Vannes, 22/04/16 

     

    24

     

    « Ô Israël »

    Pays de lait et miel

    Pays de rêves

    Pays de songes

    Pays de mythes

    D’illusions bibliques

    Deux mille ans mal-aimé

    Et autant persécuté !

    Terre Sainte ?

    Terre promise ?

    Est-ce sûr  la Terre de Moïse ?

     

    Ô peuple  par le monde éparpillé

    Par tous mal aimé

    Des siècles et des siècles malheureux

    Ô Dieux !

    Ce peuple méritait mieux

     

    Ô mon petit pays d’Israël

    Hier pays de lait et miel

    Peuple toujours courageux

    Es-tu un peuple heureux ?

     

    Ô Israël

    Même si ta vie

    Parfois est difficile

    Tu sais luter

    Et un des tiens

    En vaut pour mille ! 

    Ô Israël,

    Mon petit ami

    En ce jour de ta fête

    « Yom Ha Atzmaoutami »

    Je te souhaite

    Le plus grand des bonheurs

    Pour toi je viens déposer

    Sur ton joli drapeau

    Blanc et bleu

    Toutes ces fleurs

    Qui poussent

    Pour toi

    Ô Israël !

    Pays de lait et miel

    Dans le jardin de mon cœur !

    Tel Aviv, Avril 2015

    Virgile ROBALLO

     

    25

     

    « Ô Ma  France ! »


    des barricades du LKP
    où je t'ai vu chaque jour en Gwada insultée !
     

    Mais malgré les douleurs du passé,
    malgré les blessures,
    que chacun de nous porte en soi !
    Malgré les injustices sociales
    que chaque jour !
    doivent se transformer
    en une société plus juste
    Malgré que
    Notre Grande Famille,
    nommée France, 

    Oh ma France !
    De Bretagne, de Guadeloupe
    du Pays Basque, de Martinique

    D’origine Ibérique, Transalpine
    Et d’ailleurs encore...
     

     

    Ô Sainte Geneviève
    que tu es Grande !
     

     

     Ma petite France !
    Tu es mon fils et ma fille, 

    Mon père, ma mère

    Et ma mamie
    Ma France,

    Ô ma vie, 

    Je te regarde,

    Ô Marianne

    Ce que tu peux être jolie !

     

    Guadeloupe 2009

    Virgile ROBALLO

     

    26

     

    « Guadeloupe Mon Amie »

    Ma Belle Guadeloupe

    Cœur et âme des Antilles

    Tu es de toutes les iles

    La plus fière et jolie

    Parfois la vie est dure

    Mais Va ! Essaie…

     Oublie tes blessures. 

    Jamais je ne vais t’oublier
    Mais je dois te quitter pour 
    une ou deux semaines
    un mois, une année…

     peut-être, … toujours ! 

    Mais pourquoi dois-je te dire toute la vérité ?

    Ô Guadeloupe, ma tendre amie

    Tu sais, c’est la vie !

    Je vais rendre visite à Mlle l'ile de Madère
    ta toute petite cousine portugaise !
    elle est aussi jolie que toi,
    mais va, ne te vexes pas
    j'ai aussi besoin
    de prendre de l'air,
     …. Moi !
    Guadeloupe décembre 2011

    Virgile ROBALLO

     

    ***

    " O Notre France ! "
    Toutes Nos Frances bien aimées !
    Celle des francs et des normands
    Celle de ma Bretagne et de mon âme
    Celle de Martinique et de ma Guadeloupe
     j'ai travaillé et navigué dans ma chaloupe
    Celle des...
    Aujourd'hui toutes habillées
    De rouge blanc et bleu !
    Allez ! Allez !
    C'est le 14 juillet !
    Mais punaise
    Nom d'une pipe à tabac
    Allez la France !
    Allez " les Frances " !
    Allez ! Allez ! Allez !
    Les rouge blancs et bleus !
    C'est notre 14 Juillet
    Le cœur dans les yeux
    L'âme entière dans la tête et les pieds
    Vous êtes notre drapeau
    Rouge blanc et bleu
    Notre symbole bien aimé
    Allez ! Allez ! Allez !
    Les Rouge Blancs et Bleus !
    C'est notre 14 juillet
    Mais nous avons aussi
    Mes amis et ennemis
    Un deuxième drapeau, tout bleu
    Avec douze étoiles dorées !
    Allez ! Allez ! Allez !
    Les Rouge Blanc et Bleus
    Allez ! Les bleus aux douze étoiles dorées !
    Tu es notre autre grand pays
    O notre grande Union Européenne
    Humaniste, Démocratique, Egalitaire
    Du Portugal, Guadeloupe, Tahiti à la Suède
    En passant par la vaillante Ukraine...
    Давай ! Давай ! украинцы !
    Allez ! Allez ! Allez !
    Tous les Rouges Blancs et Bleus !
    Et ensemble.. Ensemble !
    Toutes les douze étoiles dorées !

     

    Le 14 juillet 2023
    Virgile ROBALLO

    *** 

    27 

    « Ce matin… »

    Un  bonjour romantique

    En ce jour poétique

    Un bonjour du matin,

    Un café au lait

    Un maxi croissant

    S’il vous plaît
    parfumé et croustillant

    Tellement doré

    Je veux le croquer

    Ô ma bien-aimée !


    Un bonjour  heureux

    Un bonjour plus qu’amical

    Un bonjour doux et matinal

    Un bonjour en ce particulier jour

    Un bonjour sans détour

    Pour toi mon tendre amour.

     

    Un bonjour de lumière

    Un bonjour de soleil

    De lumières

    De couleurs

    D’odeurs

    De sentiments

    Du pays du soleil couchant ! 

    Voici qu’un sourire 

     Accompagne un rire.

    A Madame couleur kéfir

    Le prince  veut faire plaisir
    Encore un rire de vie,
    Où le sourire brille,
    Ô ombre obscure

    Du pays du soleil couchant

    Femme chanson sans visage

    Point d’image
    Lumière de pleine lune

    Joli et doux croissant

    Café au lait

    Et s’il vous plaît

    Sans sucre, du matin

    Madame, mais l’important

     C’est l’oiseau musicien
    C’est le sentiment

     Cœur enfant !

    Le plaisir de rire, le rire du plaisir
    Sourire et rire, rire et sourire

    S’il vous plaît

    Ce matin,

    Un bonjour café au lait
    Un Soleil, Un Clair de lune,

     Un croissant bien croustillant...
    Eh ! Madame !

    Pays du soleil couchant

     Encore une petite saveur,

    Enveloppée dans un joli paquet de bonheur !

    Bretagne 11/2012

     

    27B

     

    « Ce matin… »

    Un  bonjour romantique

    En ce jour poétique

    Divinité mythique ,

    Mon café au lait

    qu'il est croustillant le doré croissant
    Brille dans ton visage

    La lumière du soleil au pays du couchant !

    chuchotent les étoiles

    sous le sourire du claire de lune

    pays du soleil couchant
    lumière de pleine lune
    joli et doux croissant
    femme  chanson sans visage
     point d’image !
    L’important oiseau musicien
    C’est  sentiment cœur enfant !
    Le plaisir de rire, le rire du plaisir
    Sourire et rire, rire et sourire
    Ce matin
    Café au lait
    Douce saveur
    Soleil de  lune

    Ô mon croissant

    Au visage doré, cœur croustillant...

    Bretagne 11/2012

    27C

     

    « Rose de Bretagne !!! »

    Rose de Bretagne !
    Pluie, ciel gris et éclaircis
    Mouettes
    dansant dans le vent,
    vertes collines,
    chemins sinueux,

    Sentiers séduisant la mer


    Rose de Bretagne !
    Joli jardin de mon âme
    passe passe
    chante chante
    vis la vie
     Mienne et Tienne 
    oh mon amie
    chaque jour chaque nuit...

     

    Ô ma rose de Bretagne !
    laisse moi respirer
    le parfum de ton cœur,
    et aussi celui de ton âme…

    Avec de la nostalgie de mon pays d’Espagne.

    Rose blanche de Bretagne !
    Oublie ton âme
    pense pense
    au cœur
    de cette fleur
    de cette rose
    blanc, pureté
    bleu, divinité
    rouge, amour
    violet, tristesse
    jaune, richesse
    vert, vert de mon enfance
    vert couleur d'espérance

    Viens à moi Rose de Bretagne !

    Mais fais attention
    à mon corps et à mon âme

    Rose de Bretagne !
    Pluie, ciel gris et éclaircis
    Mouettes
    dansant dans le vent,
    vertes collines,
    chemins étroits comme des lignes,

    Sentiers séduisant la mer
    Ne t'en vas pas

    Viens près de moi

    mon hermine blanche et noir

    mon Gwen ar du de l'espoir.

    Bretagne 11/2012

     

    28

     

    « Lumière Noire »

    Maintenant
    il est temps
    il est temps
    de se dire au revoir
    et voilà qui arrive 
    la lumière noire
    sombre
    sans va l'obscurité blonde
    Tulipe noire
    Alexandre Dumas
    tue es la Gloire
    de Guadeloupe
    voici, voilà
    le jour la nuit et le soir
    Le rire est plaisir
    écrire ça va sans dire
    voici, voilà
     la beauté de 
    l’amitié
    ça va sans dire
    Bretagne27/12/12

     

    29

     

    « Rires et sourires »

    Etre gai

    Comme un Portugais :

     

    Rir às gargalhadas !

     

    Chanter : do, ré, mi, fa, sol

    Comme un petit âne espagnol :

     

    « Eh tu ! Burriquito español

    No te pongas delante de mi sol ! »

     

    Se rie  a carcajadas ! »

     

    Voici qui arrive  un  Ivoirien

    Bien sûr

    Qui n’y voit rien !

    Aux lunettes noires

    Se fait blanchir au soleil

    En plein hiver

    En arrivant en métropole

    Demande en  créole :

    MèTas-maloù ?

    Le français tout fier

    Jé-bobo-là ! ! !

    Novembre 2012

     

    30

     

    « Ô ! Le Joli Menteur ! » 

    Ce  matin 25 octobre 2012

    Joli  menteur ce mois d’Octobre

    Tu me fais rire

    Tu  te nommes OCTOBRE (octo =huit)

    Rigolo  se veut l’huitième !

    De l’année

    Il est le dixième !

    Pourquoi ?

    Tu  me fais rire

    Aux éclats, En sourdine

    Ton petit  prince,

    Ta petite tzarine…

    Vannes  25/10/12

     

    31

     

     « L’Hirondelle »

    Joli, jolie femme, jolie fille
    Petite hirondelle
    Noire Hirondelle
    Blanche hirondelle
    Douce Hirondelle
    Qui annonce le printemps
    Ce matin
    Ce matin
    Ce matin
    La Nostalgie
    saudade en portugais
      murriña en galicien
    chirimiri en basque…
    Déjà
    Nous avons soif
    Nous avons faim
     Elle symbolise
    Elle est
    La Reine du Shaba
    voici :
    « mon amitié »
    Ma douce bien aimée

    Tarragone 17/8/12

     

    32

     

    « L’Amitié »

    Ma bien aimée

    Aujourd’hui Le Bonheur

    Est s’imaginer

    Au Restaurant

    Cœur et âme d’enfant

    Savourer un cassoulet

    Rire et sourire

    Dans les yeux

    Et te dire

    Tu es

    Ma Bien aimée
    dans ma pensée
    mon amitié

    Tu vois  « oh Toulouse »

    Oh fête de la teillouse

    Oh mon petit radeau de la méduse…

    Mon amitié

    Et l’amitié selon Montaigne

    Tu vois

    elle est
    toute

    à toi !..

    Et Maintenant mon petit bijou, mon joli enfant

    Ma petite femme romantique au bois dormant

    Levons nos deux verres

    Savourons ce doux Porto

    De la Vallée bleu du Douro

    Sans cérémonie

    Dans l’amitié

    Soyons à notre aise

    A cette table

    Dans nos chaises !

    Toulouse  16 août 2012

     

    33

     

    « Rasta »
    Rasta d'Ethiopie
    dans un Monde Mythique
    tu es
    beaucoup
    un peu
    dans la nostalgie
    Ô !
    Mon amie
    beauté, jaune rouge blanche  noire
    ta sincérité
    je veux, je veux
    y croire !

    29/08/12

     

    34

     

    « La Princesse Africaine »

    C’est la princesse de la plage

    Elle Se laisse taquiner les pieds

    Par la douceur de la vague

    Et le petit sein couleur vanille

    Se dresse déjà comme banane.

     

    Le solitaire cocotier

    Se dresse dans le ciel bleu

    Ses feuilles s’agitent avec frénésie

    Tamisant la  forte chaleur

     

    Ô chaleur africaine !

     

    Tombe-t-elle du soleil ?

    Jailli-t-elle de la source chaude du cœur ?

     

    Mais s’éloigne déjà sur la plage

    La petite négresse

    Yeux bleus

    Visage couleur vanille

    Dans le vin de l’allégresse

    Cheveux navigant au vent

    Admirable  couleur de paille

    La suit avec douloureux sentiment

     Le regard triste du prince …

     

    Ô Mon Dieu !

    Aie pitié du solitaire cocotier

     

    Mieux vaut qu’elle s’en aille !

     

    Figueres, 23/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    35

     

    « La Caravelle »

    Oh qu'elle était belle
    la caravelle

    Navigant et sillonnant la mer…
    une noire et blanche colombe
    venant d'un autre monde
    l'interpelle:
    mais qui es-tu caravelle
    pour imiter
    de tes voiles mes ailes
    confondre ma couleur
    avec la tienne
    sillonner mer ciel et terre
    en douceur avec douleur…
    tu penses
    oh caravelle
    te pavanant ainsi

    Dans ta toile
    conquérir mon coeur ?

     

    Capesterre Belle Eau 10/11/11

    Virgile ROBALLO

     

    36

     

    « Maintenant »
    il est temps
    il est temps

    Mon petit Gabin
    de se dire au revoir
    Puis on attend

    on attend longtemps

    Le temps passe noir gris et blanc
    se dépêchent les printemps
    Mais arrête de faire le cabri gabin

    approche le tabouret en pin

     tourne, tourne l'horloge du temps

    Bien assis à temps

    regarde les trois ballons

    rouge vert et blanc

    oui oui, ils sont à toi Gabin

    Je te les donne 

    le passé le futur et le présent

    Mais Gabin, ne soit pas impatient

    Fais attention au ballon vert

    Non n'oublie pas le blanc !

    Maintenant il est temps 

    Il est temps mon petit Gabin

    de se dire au revoir 

    Jusqu'à quand ?

    T'es bête comme un malouin

    Mais Gabin, jusqu'à demain §

    Noyalo le 11 août 2023

    Virgile ROBALLO 

     

    37

     

    « Coup de vent en Bretagne »

    Mon petit coup de Vent !
    Jolivent...Jolivent...Jolivent...
    !

    Comme Tu es parfois un peu détestable.
    par le manque de temps .
    Comme tu es toujours adorable
    Quand il y a du temps !

    Coup de Vent pressé
    brise de chaleur
    ruisseau de fraîcheur
    dans la nostalgique vallée

    Petit coup de vent
    Coup de vent en fuite
    vent conquérant
    du temps
    de la vie mon amie

    Coup de temps
    coup de vent
    coup de fuite
    coup de temps en avant
    coup de vie, mon amie !
    coup de fuite, dans la vie
    en avant le coup de vent
    en arrière le coup de temps
    coup de fuite
    un coup  de vent
    un coup de temps
    un coup de fuite !...
    et
    Un petit oiseau
    de branche en branche sautille
    chante une chanson de temps en temps
    en se disant
    vivons la vie, tant qu'il est temps...
    coup de fuite
    coup de temps
    coup de vie
    chante l'oiseau en se rafraîchissant
    dans une flaque d'eau argentée
    ma bien aimée
    le temps, le vent , le temps, le vent

    jolivent...jolivent...jolivent...


    fuir l'habitude
    fuir la solitude
    fuir la vie?
    coup de vent
    coup de vie
    coup de vent

    jolivent..
    mon amour passionant !...
    1 Coup de vent dans le temps
    comme je te comprends
    coup de vent !
    coup de temps
    en vélo, tour de France
    de mon enfance
    En cette belle journée
    du mois de juillet
    coup de ce jour 

    Coup de vingt 

    le 20
    Chanson paillarde 

    arivée du Tour de France
    à Brive la Gaillarde
    Vannes 20/07/2012 

     

    38


     « Le Soleil et les jolis mots!... »

    Des mots jolis comme toi

    oh Soleil !

    Toi et les mots

    Les mots et toi

    Que faites vous ensemble ?

    J’aime les mots

    Et je t’aime toi…

    Oh le Soleil!...et les jolis mots !

    Je pleure les mots

    Et je ris avec toi

    Mais il n’y a pas de soleil

    Non pas de soleil sans toi !

    Le soleil, la lune,

    la fraîche montagne

    et...les jolis mots

    dorlotent mon âme.

    ton visage ton corps,

    teint de cannelle

    Oh Soleil!

    douceur douceur de fleur

    réveillent mon cœur

    dans ma rivière

    des tourbillons de rêves

    la vie s’écoule avec grâce

    et manière –

    Guadeloupe 10/2009

     

    39


    « Timidité »

    Ma timidité

    Inconue de l’avenir

    Pressante du présent

    Du lointain passé

    Où j'ai rêvé!

    Rêvé avec illusion de toi !

    Mais ma compagne  timidité

    Je n'ai pas osé te parler,

    Pas osé te regarder !

    Seulement te rêver

     

    Maintenant

    Me voici devant cet ordinateur

    Et mon réel présent

    Caché avec pudeur

    Derrière cet écran

    Ecrivant un présent

    Trop clair

    Trop lumineux

    Comme toi

    Quoi écrire

    Que dire

    Que faire

    Comment est-il possible

    De rédiger une phrase

    Aborder un thème

    Apporter une ponctuation,

    Ô Fleurs, fruits d’émotion !

    Comment coment

    T’'avouer ma passion

     

    Timidité

    De l’avenir

    Du présent

    Et du passé

    Mon soleil rêvé

    Mon autre moitié

    Dans le jardin de mon cœur

    Poussent des jolies fleurs

    Des bleues pensées amoureuses

    Des paroles silencieuses

    Des mots  ensoleillés !

    Guadeloupe 10/2009

     

    40

     

    « La neige »

    La neige toute blanche

    Ca et là décorée

    D’un noir brillant

    Triste et jalouse

    Cache son livide visage

    Sous le charme du soleil

    Se laisse mourir

    La main sur le coeur

    Les yeux pleurant

    Une averse de larmes

    Descend en musique de la montagne

    Rigoles, ruisseaux

    Puis rivières de rires dans l’âme

    Bonheur dans le cœur

    Feu dans le corps

    Communion avec la mer

    Etendue sur le rivage

    Croisse amoureux le sable

    Petits cris de mi-nuit

    Belle blanche neige

    Plus qu’adorable

    Sur la plage !

    Vannes 14/04/16

     

    41

    « La nuit antillaise »

    Voilà qui arrive à pied

    La nuit Antillaise

    Une Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Regardant la mer

    Des Hauts de Carangaise

    Le port fier

    Femme antillaise.

     

    La bananeraie se lève tôt

    Il est onze heures

    Pieds courageux dans l’eau

    A l’ombre Béké a chaud !

     

    Sur le morne,

     Souffle la brise

    Nuit de folie

    Au rythme

    Du tam-tam

    Fumées bleues

    Rites de vaudou

     A Sainte Marie

    Saveurs de Kassaves

    Odeurs de rhum Montebello

    A Capesterre Belle Eau !

     

    Ô nuit antillaise

    Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Contemplant la mer

    Regardant l’avenir

    Envie Grand de partir

     Cachant ses pleurs

    Oubliant comme elle peu

    Le tragique passé

    Durant des siècles

    De La Douleur.

    Vannes, 15/04/16

      

    42

     

    « La mer, les 3 mers»

    Mer Atlantique

    Mer Caribéenne

    Mer très antillaise

    Mais qui es-tu ?

    Dis-moi ton nom ?

    Parle-moi de toi

    Ton présent est bon

    Mieux que le passé

    Coupant la canne

    Sans honneur

    Le fouet défrichant ton âme

    Oublie comme tu peux

    Ton blâme

    Regarde au loin

    Vers d’autres horizonts

    Serre ton cœur

    Ouvre grand tes bras

    A ce soleil brulant

    Laisse-toi aller simplement

    Au plaisir dela vie

    Au gré du vent

    Mords avec joie

     La fraîcheur des alisés

    Oublie le passé

    Devient ma bien-aimée

     

    Atlantique

    Caribéenne

    Antillaise

     

    Verte, bleue, turquoise

    S’enroule  nuit et jour

    Dans des draps de sable

    Mais un jour

    Revient la douler d’afrique

     Une grosse colère elle pique

    Son corps frissonne

    Ivrogne de temps

    Elle détruit le monde blanc

    Au secours Mon dieu

    Terrible cyclone

    S’échappent les vents

    Rivières, inondations, cascades

    Adieux

    Lacs bleus de sentiments

    Chaleur tropicale

    La mer des Caraïbes

    Pleure de colère

    Son terrible destin !

    Vannes, 15/04/16

     

    43

     

    « Mer Atlantique  » 

    Pleure, pleure

    Comme une vilaine femme !

    Pleure ventre de Neige Froide

    Tu n’as pas su garder l’honneur

    Avec  tendresse et amour

    Le ciel qui te portait dans son cœur !

    Mer pécheresse

    Mer assassine

    Combien de vies

    Combien de sang

    Dans tes mains ?

     

    De toi je me plains

    Je ne t’aime pas

    Tu as tué tant d’Êtres couleur chocolat

    Vagues, ondes, rouges de sang

    Tes entrailles sont de lugubres cimetières

     

    Depuis tes rivages

    J’entends les cris de douleur

    Des siècles d’esclavage

    Ô mer indigne

    Je déteste presque ton  nom ?

    Mer complice

    Pleure, pleure triste

    Tes actes esclavagistes

    Sans nom !

     

    Mais sache que

    J’aime une autre mer

     Sans douleur, sans haine

    Qui se nomme Caribéenne !

     

    Est-elle une femme

    Pain sec ?

    Oh que non !

    Jolie Caribéenne

    Couleur cannelle

    Saveur safran

    Jeune-fille Antillaise,

    Grand-mère africaine

    Pain et beurre

    Café, au lait,

    Parfum vanille

     Saveur chocolat !

     

    « Am am cè bon,

    Cè pw kwa feo tw ça…”

     

    Ma jolie mer Caribéenne

    Femme africaine

    Couleur cannelle

    Goût safran

    Mais Piment rouge

    Piquant

    Volonté des Antilles

    Source de vie.

    Vannes, 16/04/16

     

    44

     

    « Bonjou »

    Ma doudou

    Quel est ton joli nom !

    Mais ne t’en vas, attends

    Tu es fâchée avec petit blanc ?

     

    Dis-moi Caribéenne

    Que fais tu de ton temps ?

    Ô ma Caraïbe

    Lève au ciel tes yeux bleus

    Laisse-moi caresser tes cheveux

    Tellement dorés

    Si joliment frisés !

     

    Elle s’en va

    Dans sa robe blanche

    Toute en dentelle

    Sous sa noire ombrelle !

     

    C’est dimanche

    Sortie de messe

    Grands sourires d’allégresse

    « Tw mun  » 

    Va papoter

     Au petit resto

    Noirs

     Indiens

    Même les Métros

    Cabrit au colombo

    Sieste divine

     Café de riche

    Café de pauvre

    Début d’après midi

    Avec un des maris

     

    Toute heureuse

    Fait un malicieux clin d’oeil

    Au séducteur soleil

    Déploie ses bras sur la plage

    S’enroule  avec le sable

    La coquine

    Lui dit de jolis mots

    Tout l’après midi

    Jusqu’à minuit

    Mais seulement les vagues

    Savent ce qu’elle lui dit…

    Vannes, 17/04/16

     

    45

     

    « L’enfant noir »

    Mon petit enfant

    Ta jolie couleur noire

     Te va si bien

    Allez enfille ton pantalon

    Celui de ta couleur

    N’oublie pas ta jolie chemise

    Mais laquelle papy,

    La blanche en lin ?

    Oui celle que tu aimes tant !

     

    Mè pw kwa feo Papy ?

     

    Ne t’en occupe pas

    C’est dimanche Mouka

    On va sortir d’ici

    On va marcher,

    On va courir

    Galoper, voir du pays !

     

    Mais papy, tu es dans un nuage

     Je ne te reconnais pas

    Mon papy

    Aujourd’hui c’est jour de plage !

     

    Mais tu es idiot

    Tu veux bruler

    Mon petit Mouka

    Il fait très chaud !

     Veux-tu devenir tout négro ?

     

    Eh! Eh ! Eh !

    Rigolo

    Papy blanco !

     

    Mais tu as dit que ton Mouka

    Est couleur chocolat ?

    Mais oui

    Il faut écouter papy !

     

    Mon dieu

    Qui êtes aux cieux

    Pour une fois

    Pendant les vacances

    Ecoute ces vaniteux

    Désireux de vivre

    Dans les fausses apparences

     

    Bronze-moi tous ces blancs

    Couleur de craie

    Puis pour de bon

    Blanchis tous ces noirs

    A la jolie couleur de charbon !

    Vannes, 19/04/16

    Virgile R

     

    46

     

    « Le Soleil de Juillet »

    Veut tout écraser

    La brandille verte brûler

    Le soleil de juillet

    Tout débraillé

    Ce qu’il peut être mal habillé

    Il n’est pas beau

     Le sable se faufille entre les pieds

    Il fait de plus en plus chaud

    Visage tout jaune

    Yeux virant au rouge

    Des goutes de sueur

    Perlent de sont front bleu

    Dans le cœur

    La couleur rose

    Brûle en poésie et en  prose.

     

    Dans les flammes bleues

    Le destin est noir

    Plus de ciel blanc

    Plus de bois vert

     Le nuage est-il gris ?

     

    Sur le paseo maritime

    Le soleil de juillet

    Veut tout écraser

    La brandille verte brûler

    Marche, marche en bado

    Tout débraillé

    Ce qu’il peut être mal habillé

     

    Point de rouge à l’horison

    Point de vert dans la moisson

    Ô chèvre de vie sans espoir

    Sentiment violet

    Pourtant, malgré le triste adieu

    Ou le douloureux au revoir

    De ce maudit soir

    Soleil avait encore tant d’amour à donner !

     

    Roses (Catalogne) 21/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    47

     

    « Le Fado »

    Visage de lait

    Yeux clos et énivrés

    Dans le profond lointain

    Costume noir de la nuit

    Chemise blanche en lin

    Guitarre rondeur de popotin

    Larmes de Crocodile

    Douces caresses

    Mains d’argent

     

    Ô Fado de Lisbonne

     

    Tragédie portugaise de sentiments

     

    Ô malheureux guitarriste

    Âme noire

    Cœur en or

    Aux mains d’argent

     

    Celle qui lui plait

    Ne l’aime pas

    Et celle qui l’adore

    Son cœur l’ignore !

     

    Figueres (Catalogne) 24/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    48

     

    « La Plage »

    La plage toute bronzée

    Elle est toute allongée

    Bras et jambes entrelassées

    La mer amoureuse la couvre de baisés

     

    Là haut, soleil jaloux s’en va

    Pendant 12 heures il ne reviendra pas.

    Il s’en va couher très  loin

    Monsieur tout le cœur en  feu

    S’en va chercher une amie

    De l’autre côté de l’horizont.

     

    Mais la plage s’en fou

    Nuit et jour, jour et nuit

    La mer toujours en mouvement

    Caresse son visage des deux mains

    Doucement elle avance et recule

    Puis s’enroule  en elle avec plaisir

    Dans des draps dorés à loisir.

     

    Entends-t-on des légers bruits

    Ou serait-ce des gémissements

    Temps sans temps à l’infini

    Des vagues de sentiments

    Moment coquin, sable doré

    Nuit et jour, jour et nuit

    Quelle chance tu as

    Ô Petite Plage bien aimée !

     

    Rosas (Catalogne) 01/08/16

    Virgile ROBALLO

     

    49

     

    « Un Petit Enfant »

    Est-il blanc

    Est-il noir

    Il est devant ma porte.

     

    Mais Monsieur !

    Mais comment !

    Cela peu importe

    Il ne va pas rester là ainsi

    Mais que dites-vous !

    Cet enfant est aussi

    Mon enfant

    Il ne restera point

    Ni devant, ni derrière

    Madame sachez que j’ouvre grand

    Cette porte !

     

    Un petit enfant

    Tarabin, tarabin

    Allait si bien que mal

    Par son chemin

    Le soleil

    Tapait, cognait si dur

    Sur la petite tête.

     

    Maman marchait inquiète

    Mais regarde ma petite porlipopète

    Une fontaine est là

    Dans le giron de la montagne

    L’eau est pure et fraîche.

     

    Glou et glou et glou

    Et réglou et réglou

    Se remplit peu à peu le bidou

    Et V’là  tout d’un coup

    Dans le petit ventre rond

    Se meurt le méchant loup

    Le loup de soif

    Enfin sortis de cette poisse

    Rit heureuse la maman

     

    Les cheveux du soleil

    Dansent dans l’allégresse

    De la fontaine

    Chantent maman  et enfant

    Tarabin tarabin

    Sur le chemin !

     

    Au revoir la tristesse

    Le petit enfant

    Ne pleure plus

    V’là c’est fini

    Le loup est parti.

     

    Petit rossignol sautille

    Tout heureux

    De brandille en brandille !

    Un Petit Enfant »

    Il est noir

    Non il est blanc

    Mais cela qu’importe

    J’ouvre grand ma porte.

     

    Figueres (Catalogne) 25/07/16

     

    50


     « Des étoiles »
    des étoiles scintillantes
    dans un verre d'eau
    pétillante
    des mots
    des mots, des mots émouvants
    habillent la vie
    quelle vie?
    la vie de la maison
    un verre d'eau
    eau pétillante
    tu es le cœur, l'âme de la vie
    quelle émotion
    donna la vie
    à la maison !
    La sonnerie
    la sonnerie chanta
    et ainsi
    fini
    la chanson
    dans la maison
    et voici
     et voilà
    la musique de la vie
    est ainsi
    la musique de la vie
    est là...

    Mais...
    Quelle émotion
    dans
    la Maison !

     

    Des étoiles scintillantes
    dans un verre d'eau.

     

    Santa Margarita (Catalogne) 30/07/16
    Virgile ROBALLO

     

    51

     

    « Le plaisir de le dire »

    Ô mon âme couleur marine
    merci pour votre réponse
    regard doux au goût de nectarine
    le plus beau coeur de toutes les annonces

    Certes le plus beau sourire

    Mais ai-je des bonnes manières

    Suis-je maladroit et sans tact ?

     

    Mais dites
    pourquoi êtes vous si charmante
    à mon coeur vous donnez le tract
    ô silhouette lointaine si attachante !

    Ce  sont là des mots pour vous séduire,
    ou simplement des mots pour vous faire plaisir !

    Le bien être, le bonheur

    Est dans le plaisir de vous les dire.


    Figueres (Catalogne) 22/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    52

     

    « Nostalgie »

    De bonne heure se lève le matin
    toilettes et salle de bain
    café au lait, croissants
    la véranda à travers une vitre
    encore triste
    il est sept heures du matin
    arbres sans oiseaux
    Jardin somnolant

    Pluie toute fine dégouline
    Mais petite Odile il est déjà huit heures du matin
    léger froid, brouillard
    rosée fraîche du matin
    glissant sur les feuilles
    goute après goute
     branches dormant toutes

    Mais nom de dié
    Est-ce l'automne ou le printemps
    mais pendant ce temps
    où es-tu mon soleil naissant
    je te cherche à l’horizon
    à l'est, à l'ouest
    rien
    jardin de mon coeur
    souffle têtu le vent
    aimé dans les bras d'une fleur
    ô mon visage caressant

    Tonnerre de Brest
    ne crois-tu pas qu'il est temps
    viens, viens  douce chaleur
    je te connais,
    viens, viens le soleil se lève enfin
    Viens mon soleil...
    ce midi, ce soir même ce matin
    viens mon soleil….
    marcher, regarder la vie
    main dans la main

     

    Brest 20/10/15

    Virgile ROBALLO

     

    53

     

    « Morriña e Saudade »

    Douce amère « saudade » s’en est allée

    Elle ne reviendra plus,

    Partie au Puys du Fou

    Lunettes cachant le soleil

    L’âme bleue, corps jaune, et l’œil ?

    Amoureusement couleur vermeil.

    Il fait beau d’entendre

    D’entendre la musique de sa voix

    La vie endormie se réveille

    Son sein rit de bonheur

    Ce cœur la prend dans ses bras

    Le soleil du sud souffre d’une sournoise douleur

    Car le beau soleil du nord

    Comme un fou, s’en va ailleurs

    A cause de qui, de qui, de  moi

    Mais il n’est pas là

    Juste à côté,

    Tout près

    Tout près

    De

    Moi !

    Bien fait pour toi,

    Bien fait pour moi ?

    La pluie lave le ciel

    Eh ! toi !

     Soleil descends

    Viens jusqu’à

    Nous !

     

    Brest 22/10/15

    Virgile ROBALLO

     

    54

     

    « Oh Ma  France ! »

     Des barricades de 1749

    De 48 et 68 et…

    Des attentats

    De Nice de Paris

    Du Bataclan

    Au passé et au présent
    où je t'ai vu chaque jour en Gwada insultée
     à cause des douleurs légitimes du passé,
    malgré les douleurs du présent,
    que chacun de nous porte en soi !
    Malgré les injustices sociales
    que chaque jour !
    doivent se transformer
    en une société plus juste
    Malgré que  Notre Grande Famille,
    nommée France,

     Oh ma France!
    De Bretagne, de Guadeloupe
    du Pays Basque, de Martinique
    Et de gens venant d’ailleurs...
    tu es Grande

    Ma petite France !
    Tu es mon père

    Tu es ma mère

    Mon fils

    Ma fille

     Oh ma jolie!

    Tu es une Histoire

    Un paysage

    Tu es ma bien-aimée

    Tu es un air

    De Fraternité, d’Egalité et de liberté

    Tu es une vieille nation

    Tu es les verbes de la conjugaison

    Du passé

    Du présent

    Du futur

    Tu es la seconde la troisième

    Parfois la première

    Mais qu’importe

    Tu es une pierre de construction

    De cette belle future nation

    L’Union Européenne !

     

    Pénestin 09/08/16

    Virgile ROBALLO

     

    55

     

    « Les nuages du bondieu »

    Ce sont des nuages de rires  

    Les sérieux doivent  s’abstenir 

    Mais surtout pas de les lire ! 

     

    Ô Kilian, Alexis, Raphaël, Mélodie, 

    Le week-end avec papy, c’est ça la vie 

    Ô Nathan, Lise, Adrien, 

    Mais où est passé le petit Gabin ? 

    Maude et Clémence. Ô papy on n’en sait rien ! 

     

    Les nuages du bondieu 

    Ce sont des nuages de rires  

    Les sérieux doivent  s’abstenir 

    Mais surtout pas de les lire 

     

    Que ça fait du bien de se divertir ! 

     

    Les jolis nuages, 

    Que vous voyez là haut 

     Bleus dégradant vers le blanc 

    Dansant main dans la main 

     Dans  le ciel bleu 

    Ô mes petits au cœur d’enfant 

    Ce sont des pets 

    Les meilleurs pets du bon dieu 

    Nom de dié ! 

    Tu crois Pépé ! 

     

    Un pet, deux pets, trois pets
    Ce sont des bios
    C'est la nature
    C'est naturel

    Tu peux rire petit Rapahël
    Sans rien dire
    Ils s'en vont en silence tous
    Là-haut
    Au ciel !

    Les jolis pets

    Les pète-les-plombs

    Les pète-sans-rire

    Les pète-en-l’air

    Les pètes-en-caleçon

    Les pète-jaune

    Les pète-moux
    Les pète-doux

    Enfin arrivent en garde-à-vous
    Les pète-sec...

    Mais ce sont des nuages
    Noirs et souvent blancs
    Dansant dans le ciel bleuet


     

    C’est toi Nathan ?

    Oh pardon !
    J'ai rien fait
    Il s'est échappé.

    Au nom du père du fils
    Et de l'esprit saint
    Des beaux rêves,
    Des jolis nuages
    Des pets
    Courant dans le ciel sans fin
    Nom de Dié !

    Ce ne sont que des nuages
    Des nuages dans le ciel
    Peut-être des petits ballons,
    Des grands ballons
    D'air, de parfum
    Mais des ballons
    Tout ronds.

     

    J’ai tout entendu

    C’est toi Aléxis ?

    Oh ! Pardon papy !


    Un petit bruit
    Sans odeur
    Les ballons vont montant au ciel
    Ils sont de toutes les couleurs
    Des noirs pleins de pluie
    Des blancs pleins de vent
    Les verts du peuple en errance
    Pleins d'espoir et d'espérance
    Les rouges vermeil, en ébullition
    Des rebelles en rébellion
    Cœur et sang de la révolution
    Les jaunes riches
    Couverts d'argent
    Montrant, étalant
    Aux yeux de tous
    La couleur de d'or
    Arrivent, vers la fin
    Emplis de stress
    Les ballons bleu-marine de la noblesse,
    Puis en queue de peloton
    Débordant de frénésie
    Pètent éclatent
    Les ballons de la bourgeoisie !

    Les nuages, les nuages
    Des pets et des pets
    Du midi et du soir
    Mais ceux qui vous font du bien
    Ce sont ceux du matin
    Les pets, s'en vont dans le ciel bleu
    Des ballons couleur marine
    Nom d'une pipe ! Nom de Dié !

    Hé là ! Hé là ! Ah Hé !
    Ce que tu peux être mal élevé !
    Halte là ! Ca suffit les garçons !
    Un peu plus de bonne éducation

    Pardon pépé
    Mais Ce n'est qu'un pet
    C'est quand même pas de ma faute
    Les haricots, ô les haricots d'hier
    C'est de la faute à mémère !

    Mais, ce n'est pas beau !
    Non ! Ce n'est pas beau un pet
    Il se lève
    Tout pépère
    Il gonfle ton ventre
    Et il crie

    Dit avec un sourire Mélodie
    Et sans rien dire
    S'en va au ciel
    Sans un mot
    Sans une parole
    Sans un point
    Sans un accent
    Sans un trait
    Que l'on se sent bien
    Que l'on se sent en paix
    Après cette révolution
    Tout naturellement
    On se sent partir au ciel
    Ô Mon Dieu !

    Écoute papy !
    Mais que l'on se sent bien après.

     

    Ô les jolis
    Les jolis nuages bleus

    Tirant sur du blanc

      Regardez comment, comment

    Ils dansent dans le ciel

    Ce sont les jolis pets

    Du bondieu

    Nom de dié !

    Rires ! Risos ! Smiles ! Lol !

     

    Pénestin 10/08/16
    Virgile ROBALLO

     

    56

     

    « Demander Pardon »

    Tu dois demander Pardon!

    Aujourd’hui et pas demain

    Tu dois demander Pardon

    A l'homme africain !

     

    Ô grand outrage

    Etres sans âme, êtres sans cœur !

    Etres sans respect, êtres sans honneur

    Vils acteurs de l'esclavage !

     

    Vous avez obligé à travailler

    Pas pour un peu, mais pour rien.

    Blessures, Morts, Rivières de sang

    Au grand mépris de l'Être Humain !

     

    Ô ! Mon capitaine général

    Au nom de tout le Portugal

    A voix haute et dans le bon ton,

    Tu dois demander pardon!

    Aujourd’hui et pas demain

    Pardon à l'homme africain !

     

    Pénestin (Bretagne) 08/08/16

    Virgile ROBALLO

    57

     

    « Un Lâche incroyant »

    (En mémoire du père Jacques HAMEL égorgé dans son église à St. Etienne-du-Rouvray près de Rouen.  

    Oh ! Monstre musulman

    Extrémiste ! Extrémiste !

    Indigne de ta belle religion !

     

    Tu oses cacher le visage des femmes

    N’est-il pas cela un horrible acte ?

    Si cela te paraît bien

    Mais, enfin !

    Pourquoi ne couvres-tu pas le tien ?

     

    Vas-y ! Vas-y ! Vas-y !

     

    Avec un sac de patates

    Ô mon Dieu !

    Cela t'irait, à toi, tellement bien !

     

    Vas-y ! Vas-y ! Vas-y !

    Fais ton bonheur

    Mais n'impose pas

    À la femme cette horrible douleur !

     

    Ô musulman

    Djihadiste

    Extrémiste ! Extrémiste !

    Tu salis, tu salis

    Ta famille

    Tes frères

    Ta religion …

     

    Chez Daesh tu veux partir

    Tu salis le présent

    De millions de chrétiens

    De millions de juifs

    De millions de musulmans

    Tu salis le présent !

     

    Tu peux partir !

     

    Mais tu ne saliras pas notre avenir

    Notre avenir

    Notre avenir ?

    Main dans la main !

     

    Sache ! Sache ! Sache aussi !

     

    Monstre qui se prétend bon musulman

    Notre vie sera en commun

    Main dans la main!

    Tu nous entends ?

     

    Tu n'es pas un héros

    Tu n'auras pas tes vierges !

    Les femmes musulmanes ou non

    Veulent tout simplement

    Un homme digne de ce nom !

     

    Tu n'es pas un héros

    Après ce que tu as fait

    à Paris

    à Bruxelles

    à Nice

    au Bataclan

    Hier près de Rouen,,,

     

     

    58

     

    « Basta ya ! Basta ya !

    Mais arrête !

    Tes monstruosités

    Tes actes de lâcheté

     

    Non, tu n'es même pas un musulman !

    Non, tu n'es pas un héros !

    Tu n’es qu’un minable voyou

    Tu es un lâche incroyant !

     

    Figueres (Catalogne) 27 /07/16

    Virgile ROBALLO

     

    59

    Aprendi que o meu dia só será melhor se eu mesma for capaz de transforma-lo. Que felicidade não é o que chega e sim o que sai de mim.

     

    « Musique Plaintive »

    Galaico-Lusophonie

    Fado de Coimbra

    Luis Goïs

    Ballades romantiques

    Guitarre qui pleure

    L’amour d’étudiant

    Ne dure qu’une heure.

     

    Zeca Afonso

    Paroles profondes

    Gestes dans la toile de la nuit

    Guitarre de rébélion

    Contre la salariste opression.

     

    Alfredo Marceneiro

    Fado de Lisbonne

    Cris de désespoir

    Dans les rues d’Alfama

    Parfuns ivres du soir

    Tragiques jusqu’à midi

    Dramatiques dans le très tard.

     

    Amàlia Rdrigues

    Sa voix tellement fière

    Douce source

    Eau de Cristal

    Lumière de Portugal

    Fraîche,chaude,ardente et Bonne

    Cœur et âme de tout Lisbonne

    Colombe blanche

    Proie des faucons

    De la rue Maria Cardoso

    Instruteurs de la gestapo

    Créatures immondes

    De Santos Costa

    Admirateur sans tâche

    Troisième Reich

     

    Samba

    Vinicius de Moraes

    La tristesse n’a pas de fin

    Du Brésil au Portugal

    Elle meurt, elle meurt

    Pendant trois jours

    Pour toujours ?

    Dans le ventre du carnaval !

     

    Morna du Cap Vert

    Césaria Evora

    Saudade et Morriña,

    Lusitanienne

    Capverdienne

    Angolaise

    Brésilienne

    Ô Monde vaste

    De la Galaico-Lusophonie !

     

    O Apollon maître de la lumière

    Roi du soleil

    Dieu au visage vermeil

    Qu’elle vienne, qu’elle vienne

    Ta nouvelle Ere

     

    Musique plaintive

    Des sentiments profonds

    Arrachement de coeur

    La douleur est morte

    Souffrance encore en vie

    Tout est triste

    C’est la joie en folie

    Fado

    Samba

    Morna

    Saudade et morriña

    Au cœur de la Nostalgie.

    Piriac 13/08/16

    Virgile ROBALLO

     

    60


    Ma petite Guadeloupe

    Mon petit papillon

    Voile blanche et noir de ma chaloupe

    Ne m’accapare pas davantage

    Ne fais pas comme l’annéee dernière

     

    Mais je dois te quitter pour 
    une ou deux semaines
    un mois peut-être !
    pour aller rendre visite à Mlle l'ile de Madère
    ta toute petite cousine portugaise !
    elle est aussi jolie que toi,
    mais va, ne te vexes pas
    j'ai aussi besoin de prendre de l'air,
     …. Moi !

    61

     

    « Ma petite Gwada »  à revoir

    Ma jolie île papillon
    tu es toujours dans mon coeur
    je t'aime 
    tu es ma petite amie!

    Quand je suis loin de toi
    tu me manques
    Quand je suis avec toi
    je suis heureux 
    Mais la Bretagne
    me trote dans la tête

    Comment faire
    pour sortir de ce dilème?

    Eu tenho 2 amores
    ou talvez ainda mais!
    e não sei de qual
    eu gosto mais
    e também amo 
    Brasil España e Portugal!

    Je suis en Guadeloupe
    comment suis-je arrivé
    sais-tu comment!
    -dans ma belle chaloupe!

    Cette île....
    Mon amie 
    ma fille

    Elle semble être
    comme ma vie
    Ma vie?
    Quelle est ma vie!!!

    heureuse !
    surement stressée
    et angoissée
    et encore préoccupée
     tous les jours!
    parfois déchirée
    parfois blessée
    dans la douceur 
    de tes fleurs!

    62

     

    « Ce matin …. »

    Un  bon … jour, um bom dia, sî un buen dia  !

    au café au lait  croissant

    doré le bien aimé !

    bonjour  lumière du  soleil

    pays du couchant

    Al –Maghrib !

    un sourire  accompagne un rire

    et le prince  veut faire plaisir
    un rire de plaisir,

    le sourire brille,

    pays du soleil couchant

    l Al –Maghrib !

    Mostaganem , Mostaganem ,Almodovar,Rispo

    lumière de pleine lune

    joli et doux croissant

    femme  chanson sans visage

    Al-Maghrib,

    Mostaganem , Mostaganem ,Almodovar,Rispo

    point d’image ?!

    L’important oiseau musicien

    C’est  sentiment cœur enfant !

    Le plaisir de rire, le rire du plaisir

    Sourire et rire, rire et sourire

    Ce matin

    Café au lait

    Douce saveur

    Soleil, lune, croissant croustillant…

    La jolie vie – Le Bonheur…

    Vannes   26/11/12

     

    63

    « Des mots »

    en ce 1er mai
    dans la tête des idées
    dans le coeur des pensées
    proches,
    mais chacun de son côté
    toi et moi
    dans la nature allons nous promener
    je t'offre un brin de muguet
    que tu n'oses accepter
    mon amie en toute amitié
    voici avec du soleil
    le 1er mai !
     

     

     

    En ce joli matin 

    au cœur ensoleillé 

    Un simple petit bonjour 

    avec un parfum de sans retour . 

     

    mais qu'importe 

    si l'amitié meurt 

    avant d'être née 

     

    Faudrait-il la rêver ! 

    Voir le futur sans égoïsme 

    le présent avec optimisme 

    mais qu'est-ce que la vie ? 

    On ne le sais pas . 

     

    aujourd'hui 

    ici 

    demain là-bas 

    puis un jour l'on s'en va 

    pour aller où terrien ? 

    Pour retourner là, d'où l'on vient 

    avant d'être né(e). 

     

    être humain 

    au féminin 

    bien aimé 

    Un petit bonjour ensoleillé 

    en ce beau matin 

    un joyeux et heureux voyage 

    oh joli princesse, oh méfiant page 

    avec toute l'étiquette 

    mon âme est ouverte 

    faisons ce joli voyage 

    aux îles Kiribati 

    mon amour joli !

     

    64

     

    « Un bouquet de mots »
    Mais c'est étrange
     

    Saint Gabriel Arcange 

    De Dieu fidèle messager 

    Oh vaillant Saint Michel ! 

    Général des divines armées 

    si vous deux vous saviez 

    que :
    dans ma tête des idées
    dans mon coeur des pensées
    proches et éloignées
    chacun de son côté
    vous et moi
     

    oh destinée ! 


     dans la nature allons nous promener
    je vous offre un brin de muguet
    que vous  n'osez pas accepter
    mon amie en toute amitié
    voici avec du soleil :
     « un petit bouquet de mots »
     

    de cette jolie Bretagne 

    et de mon âme ! 

    VR

     

    65 

     

    « Mon doux soleil »

    Tu es vraiment
    femme de pluie de soleil et de vent
    ma grande sauvage
    et à mon âge
    j'ai tout mon temps
    pour écouter ton coeur
    regarder ton âme
    et dans la nostalgie
    quelle "garce" de vie
    embrasser avec amour
    ton visage
     

     

    le vent souffle 

    la pluie pleure 

    le froid nous glace 

    mais ne fais pas la grimace ! 

    en cette journée 

    tu es au cœur de mon âme 

    tu es ma jolie pensée. 

    oh mon désiré destin 

    tu es la plus, la plus jolie fleur 

    et la plus aimée 

    rose rouge vermeil 

    de mon jardin ! 

    tu es mon doux soleil. 

     

    66

     

    « Ô !  Ma Guadeloupe »

    La gwadloup cé tan nou, la gwadloup cé pa tayo (créole)

    Ma jolie île papillon
    tu es toujours dans mon coeur
    je t'aime 
    tu es ma petite amie!
    Quand je suis loin de toi
    tu me manques
    Quand je suis avec toi
    je suis heureux 
    Mais la Bretagne
    me trotte dans la tête
    Comment faire
    pour sortir de ce dilemme ?
    Je suis en Guadeloupe
    comment suis-je arrivé
    sais-tu comment!
    -dans ma belle chaloupe!
    Cette île....
    Mon amie 
    ma fille
    Elle semble être
    comme ma vie
    Ma vie ?
    Quelle est ma vie !!!
    heureuse !
    surement stressée
    et angoissée
    et encore préoccupée
     tous les jours!
    parfois déchirée
    parfois blessée
    dans la douceur 
    de tes fleurs !
    La Guadalupe
    tu nombre es español
    por eso todos los dias
    en ti brilla el sol

    y el honor de tu gente
    me hace pensar
    al de un hidalgo

    Tu eres Europea
    africana 
    Asiatica
    cosmopolita
    Tù eres muy rica!....

    Tu as des ailles de papillon
    qui vole par-dessus les mers
    admire les flots blancs
    se moque en riant
    admire l'azur
    profite de la vie
    le plus souvent
    bats des ailes le beau papillon!
    Chevauche les vagues
    par la mer des Antilles
    c'est à dire les Caraibes
    son autre joli nom!
    Guadeloupe 2009

    Virgile

     

    67

     

    « Oh Ma  France ! » différente
     des barricades du LKP !
    où je t'ai vu chaque jour en Gwada insultée
     malgré les douleurs du passé,
    malgré les douleurs,
    que chacun de nous porte en soi !
    Malgré les injustices sociales
    que chaque jour !
    doivent se transformer
    en une société plus juste
    Malgré que
    Notre Grande Famille,
    nommée France, Oh ma France!
    de Bretagne, de Guadeloupe
    du Pays Basque, de Martinique
    Et d’ailleurs encore...
    tu es Grande Oh ma petite france !
    Tu es mon fils et ma fille, 
    Oh ma jolie!
    Mais je dois te quitter pour 
    une ou deux semaines
    un mois peut-être !
    pour aller rendre visite à Mlle l'ile de Madère
    ta toute petite cousine portugaise !
    elle est aussi jolie que toi,
    mais va, ne te vexes pas
    j'ai aussi besoin
    de prendre de l'air,
     …. Moi !
    Guadeloupe 2009

     

    68

    « Mon Soleil »

    le vent souffle

    la pluie pleure

    le froid nous glace

    mais ne fais pas la grimace !

    en cette journée

    tu es au cœur de mon âme

    tu es ma jolie pensée.

    oh mon désiré destin

    tu es la plus, la plus jolie fleur

    et la plus aimée

    rose rouge vermeil

    de mon jardin !

    tu es mon doux soleil.

     

    69

     

    « L’escargot »  terminer !

    Je me sens devenir escargot,

    A l'abri des regards et des maux

    Je n'ai plus envie de sortir de ma maison dorée

    Celle de l'amour et des câlins donnés

    Dehors le soleil me fait de l'oeil,

    Les oiseaux engagent des discours

    Mais beaux parleurs, passez votre chemin,

     Je n'ai pas envie de voir vos atours

    Ni vos chants de dédain

     

    Les fleurs naissent tranquillement derrière mes fenêtres

    Rose, jaune, rouge, verte, elles ne demandent qu'à être.

    Et moi après ce que fut une envoutante pluie

     

    Je me recroqueville

    Je me recroqueville

    Dans ma triste coquille

     

    Pas envie, non, pas envie

     Que l'on voit les bosses et les bleus

    Qui meurtrissent mon pauvre corps

    Je suis un nauffragé dans la mer de larmes

    Se noyent e Noyent parfois les yeux

     

    Les amis sont là pour la gaité, l'amour, la légerté

    Demain, après, attendez moi... c'est quand la liberté?

    Mais après, il y aura la joie de vous revoir ravis

    Autour d'un verre pour parler de vous et de votre vie.

    Pour l'instant, j'occupe mon esprit

    De vos rires, de vos colères, de tous ces mots que l'on se dit

    Tout cela est très proche, et je pense à vous au fond de mon lit.

    Mais, il faut laisser le temps au temps,

    Dans ma coquille de nacre que j'aime tant

    Je me sens à l'abri du tanguage et du vent

    Alors,  je me recroqueville frileusement

    En attendant le retour du printemps.

    Et d'un baiser ami et de sa main dans ma main.

     

     

    70

     

    « Le cocq et la poule »

    Dit le cocq à sa petite poule

     Ah bonjour
    en ce beau jour...
    Un joli jour

    pour vous et pour moi.
    je vous ai dans mon âme,

     sans plus de détour
    je vous regarde dans vos beaux yeux
    voici un sourire
    vous l'acceptez, n'est-ce pas !

    Cocorico ! Cocorico !

    Que tu es beau

    Mon petit coquelicot
    Et ce regard

    qui semble vous vient du coeur
    je le sens,
    et le plus que j'admire en vous
    mon doux et joli regard,
    mais quel chouchou !
    ce n'est pas votre beauté extérieur
    mais celle qu'il me semble voir
    dans votre coeur
    là au fond de votre jardin secret
    j'aimerais m'y introduire
    jardiner, semer le bonheur
    là bien au fond de vous
    dans votre adorable paradis intérieur!

    Suis-je un bon jardiner
    oh comme ci, comme ça!
    avec tous mes défauts
    mais aussi avec mes qualités
    quand c'est nécessaire
    là au moment où il faut.
    Je suis quelqu'un de manuel
    un tintin sportif
    jadis même de la compétition
    marche, vélo, tennis, natation
    et jolies promenades

     
    des tours dans l'eau
    oui de la voile, de la navigation
    dans le golfe du Morbihan
    c'est merveilleux n'est-ce pas
    à bord de mon joli voilier
    on dirait un cheval des mers
    mon ami dont le nom
    est Lusitania.
    Le nom du pays de mes ancêtres
    allez venez avec moi

    passez une jambe, puis l'autre
    allez prenez la barre
    pendant que je hisse les voiles
    Petite J, es-tu prête ?

     

    71

     

    Mon étoile

    Voilà là-bas

    Ma souriante étoile jaune étincelante

    Toute dormante la montagne gît à l’ombre

     

    Voilà là-bas au loin

    Ma douce lune verte l’œil alerte

    Le désert brûlant se fait du mauvais sang

     

    Mais voici à tes pieds

    La Mer Rouge s’en balance

    Tantôt se rétrécit aussitôt s’élance

    Harmonieuse paraît la cadence

    Froide la nuit brulante de jour

    Mais mon étoile au cœur doré

    La Mer rouge s’en balance de ta souffrance

     

    Et toi, hautaine ville d’Eilat

    Assise avec majesté sur ton trône d’or argenté

     

    Mais dis-moi,

    Ô ma grande étoile de David,

    Ô mon étoile jaune, brillant en bleu

    Flottant glorieusement dans ce paisible ciel blanc

    Comme j’aime te voir sur ton trône d’or argenté

     

    Mais dis-moi vraiment

    Te crois-tu la princesse de ces lieux ?

     

    Eilat, le 15 février 2019

    Virgile ROBALLO

     

    72

     

    « Plus tard ! Plus tard ! »

    Plus tard ! Plus tard !

    Maintenant ! Maintenant !

    Il ne faut pas...

    Il ne faut pas laisser pour demain

    Ce que l'on peut faire à présent !

    Me répéta chaque jour ma petite maman.

    Mais mon papa se faisait un grand plaisir

    De tout temps contredire maman

    Prétendait d'un regard riant,

    Ce qu'on ne fait pas le jour de sainte …

    On le fait le jour de la saint …!

    Plus tard ! Plus tard !

     

    Maintenant ! Maintenant !

    Nom de Dié ! Non de Dié!

     

     

    Plus tard ! Plus tard !

    Ce n'est pas le présent

    L'important Monsieur dame

    Parbleu ! Diacre ! Nom de Dié !

    C'est ce sacré présent !

    Bien faire vivre ce maudit présent !

    Le futur, le futur ok, patron !

    On verra quand le présent sera demain !

    Tout a un pour

    Tout a un contre,

    Enfin de compte.

    La sagesse de Socrates

    Depuis plus de 2000 ans

    Nous dit,

    De cœur

    De l'âme

    D'esprit

    Homme, Femme

    Mon ami

    Mon amie

    Que la sagesse de Socrate

    Nous invite, nous invite.

    À considérer, à considérer :

    Que dans la fabrication du pain de la vie

    Il faut bien savoir pétrir la pâte !

     

    Karlovy Vary 20/11/2020

     

    BIS

    "Maintenant ou plus tard " 

     

    Plus tard ! Plus tard !
    Ce n'est pas le présent !
    L'important Monsieur dame
    Parbleu ! Diacre ! Nom de Dié !
    C'est ce sacré présent !
    Bien tenir compte du passé
    Tout en, l'avenir préparant
    Et à sauter à pieds joints
    Dans ce bénit présent !
    Le futur, le futur O.K., patron !
    On verra avec la même force et conviction
    Quand le présent sera demain !
    Tout a un pour
    Tout a un contre,
    Enfin de compte.
    La sagesse de Socrate
    Depuis plus de 2000 ans
    Nous dit,
    De corps
    De cœur
    D'esprit
    D'âme
    Homme ou Femme
    Mon ami
    Mon amie
    Que la sagesse de Socrate
    Nous invite, nous invite.
    À considérer, à considérer :
    Que dans la fabrication du pain de la vie
    Rien ne presse, rien ne hâte
    Mais qu'il faut bien savoir pétrir la pâte ! 


    Ma petite Bien-Aimée
    D'hier, d’aujourd’hui, de demain
    De l'avant, de l'après et de l'avant-veille
    Zigzagant comme une mielleuse abeille
    Ma lumière et mon brise-soleil. 


    Tourne toi vers le soleil,
    Vert, Jaune, Rouge vermeil,
    Tu auras ton ombre derrière toi,
    mais la vie et la lumière du soleil
    Seront devant toi !!!
    N'est-ce pas ? 


    Gwened, le 7 mai 2021
    Virgile ROBALLO 

     

    73

     

    « Nostalgie »

    Source de vie

    Rivière fluide, quête, harmonie

    Adossée au flanc de la montagne

    Sautillant de pierre en pierre

    Enceinte d'etreintes assoiffées

    Se jettant dans la mer Agitée

    Le va et viens des vagues ondulées

    Caressant le grain de sable ensoleillé

    Coeur en or dans la volupté...

    Mais, ne me reveillez pas

    Ne me sortez pas de cette langueur,

    Habitée !

    Emportez-moi dans le parfum de frénésie Rêvée !

    Voler vers le lointain, apprendre

    douce mélancolie .

    Vivre ailleurs , corps empressé,

    Ardente nostalgie.

    Imprimés les mots, chuchotements

    Enveloppés.

    Caresses dans le creux, étincelles

    Dans la peau.

    O Soleil de la musique, danse,

    Toute sautillante,

    Embruns, vents et tourmentes,

    O Vie de la nostalgie

    Toute vivante.

    L'ombre passe sans éteindre

    Les profondeurs des étreintes.

    Réalité rêveuse d'âme charmante,

    Ma lumière de charme brûlante.

    Nostalgie

    Source de vie

    Rivière fluide, quête, harmonie

    Adossée au flanc de la montagne

    Sautillant de pierre en pierre

    Enceinte d'etreintes assoiffées

    Se jettant dans la mer Agitée

    Le va et viens des vagues ondulées

    Caressant le grain de sable ensoleillé

    Coeur en or dans la volupté...

     

    Karlovy Vary le 22 novembre 2020

    Virgile ROBALLO

     

    74

     

    « La vie… »

    La vie ...

    Ma vie …

    Ta vie …

    Est oui

    Est non

    Est continuer

    Est abandonner

    Est tomber...

    Mais c’est alors se relever et vivre .

     

    Ô ! Notre bien-aimée ...

    La vie...

     

    Une petite partie héritée

    Une grande partie crée

    Dans la contrainte

    Dans la diversité

    Dans l'abnégation

    Dans l'effort...

    Dans le courage, à tout âge

    Dans la lâcheté du diable et de dieu

    Dans les bras de Roméo,

    Dans la vaillance de d'Artagnan,

    Dans la paresse, d'une déesse

    Dans la tragédie biblique

    Dans le bonheur, d’une fleur,

    Dans le rire bleu blanc rouge

    Et pourquoi pas !

    Jaune noir et vert !

    Dans la liberté de Marianne

     

    Mais surtout pas

    Dans la dictature sans cœur, ni âme

     

    Dans les larmes gaies tristes de l'émotion !

    Dans la joie et la solidarité

    Dans la paix et harmonie

    Quand il y a de la démocratie

     

    Ô ! Ma vie bien-aimée.

    La vie…

     

    Dans le bonheur de la présence

    Dans la douleur de l'absence

    Il faut vivre !

    Vivre les difficultés du présent

    Dans la réalité

    Dans le rêve que l'avenir sera brillant !

    Ô ! Toi ! Ma bien-aimée,

    La vie ...

     

    Karlovy Vary le 17 novembre 2020

    (République Tchèque)

    Virgile ROBALLO

     

    75

     

    « L’ombre de la vie »

     

    L’ombre de la vie

    Fragile comme brindille

    Sous la force virulente du vent

    S’essoufflant en montant la colline

    S’écrasant sous le soleil d’été comme de printemps

    Laissant son âme dans la traversée du désert étouffant

    Ô ombre de la vie perdant son sang, dans la coulée de boue d’une inondation

    Ô ombre triste de la vie

    Mais que fais-tu de toi, de ton destin ?

    Serais-tu tourmente violente,

    Pensée étouffée de chaque instant

    Morsure vive brulante comme volcan

    Qui jour et nuit s’acharne virevoltante

    Ecrasant ce cœur ardant, poussif, haletant

    Aboyant dans le trou vide comme chien mourant

    Les yeux perdus dans le noir obscur du firmament

    le regard cloué par le feu des étoiles sentant venir la fin !

    Mais ô ombre de la vie

    Pourquoi tu t’acharnes sur ce cœur que crie

    Tu marches pesante dans les ténèbres de l’obscurité

    Eteignant un à un les phares de lumière de la haute mer

    O corps abimé, caverne cachée, source d’eau de vie décapitée

    Tu cours sacrée ennemie par la vallée de larmes infâme et impie

    Pourtant ventre de volcan

    Crachant vieilleries à tout vent,

    Il n’y pas de chaines,

    Il n’y a pas plaie qui saigne,

    Rien,

    Rien que cette vie sans fin,

    Rien que cette vie qui s’allonge,

    Qui ronge,

    Rien,

    Mais où es-tu lumière du matin,

    Je t’attends regard ouvert de demain,

    Ombre de la vie,

    Tu ne peux pas être larmes de chagrin,

    Ombre de la vie sans chemin !...

    Ombre et soleil

    Les deux couleurs de la vie

    A moins que le clair de lune

    Soit ailleurs dans un ciel azuré

    Couvert de nuances de bleu, vert, rouge vermeil

    Tombant en cordes de pluie

    Sur toi triste ombre de toute vie !

    Vannes le 03/12/2020

    Virgile ROBALLO

     

    76

     

    « Libertés ! Libertés ! »

    O caricatures !

    Caricatures exagérées.

    O mon pauvre Charlie Hebdo !

    A cause de toi, à cause de toi

    Plusieurs assassinats,

    des haines réveillées,

    Des désastres sur le dos !

     

    Oh ! Ma liberté !

    liberté démocratique

    ma bien aimée.

    En jupe ou en pantalon serré

    Mais aujourd'hui, quelle dame

    Citoyenne, amante et femme,

    Symbole, image, adorable

    dans ta robe rouge mouillée

    Mais laisse-moi, laisse-moi voir

    ton lumineux blanc et bleu décolleté !

     

    Mais où en sont tes autres vêtements ?

     

    Oh ! La Liberté dexpression

    Attention ! Attention !

    En avant la liberté d'opinion !

    Ourrah ! La belle liberté de parole

    rue, bureau, usine et aux casseroles !

    Liberté d'être

    Liberté dans le corps

    Liberté dans la tête.

    Liberté le ventre plein

    Liberté, de savoir, de santé, d'éducation.

    Pas de liberté, sans notre réalisation !

     

    O jolie liberté d'opinion,

    Bien habillée dans les dessous de l'expression !

     

    Mais oh ma liberté,

    Toujours très adorée

    Peut-on tout dire

    Peut-on tout écrire

     

    Oui, ma bien aimée,

    Peut-on tout dessiner ?

     

    Oui, oui, ma belle Désirée

    Oui en te posant

    Des démocratiques

    Des pédagogiques,

    Des diplomatiques questions

     

    A qui ? Où ? Quand et comment ?

     

    Tu peux écrire, dire, dessiner,

    Tu dois penser, créer, argumenter.

    Tu dois toute la société faire avancer

    Tu dois critiquer, critiquer positivement !

     

    Dans la création

    Pas dans la destruction !

     

    O ma liberté bien aimée,

    Aussi bien élevée,

    Toutes les autres pensées,

    Liberté mon amie,

     

    Tu dois les respecter !

     

    O ma femme bien aimée,

    Mon amante adorée,

    Quelles qu'elles soient tes robes

    Tes accoutrements serrés

    Tes dessous cachés

    Tes amoureux décolletés

    Si tu veux être respectée !

     

    Autres philosophies, religions, pensées...

     

    Démocratiquement

    Sagement

    Diplomatiquement

    Tu dois, tu dois respecter !

     

    O ma Belle Liberté

    Viens, viens à moi

    Viens dans mon coeur

    Viens dans mes bras !

     

    Oh ! Ma liberté,

    Ma Liberté, Bien Pensée !

     

    Tchéquie, le 13 novembre 2020

    Virgile ROBALLO

     

    77

     

    « L’Absence »

    Dans un courroux

    Au foie tout fou

    Le sage amoureux

    Tue la réalité de l'absence

    Dans la tragique douleur

    En rêvant le bonheur

    D'une rencontre intense !

     

    Dans l'attente

    Il souffre tant l'absence

    De ce qu'il aime et désire

    Qu'il ne supporte pas

    Non, il ne supporte pas

    Aucune autre présence.

     

    En attendant

    Nostalgique petite vie

    Valorise, valorise

    Ce qui est constant.

     

    Ô nostalgique petite vie

    L'illusion n'est que nuage

    Ciel bleu cachant l'orage !

    Qu'importe, la pluie du dehors

    Qu'importe ce temps de froideur,

    Si le soleil brille avec chaleur

    Dans ton jardin intérieur.

     

    Ô aventure

    Brouillard d'illusion

    Valorise, valorise

    Dans cet hiver ou printemps

    Valorise, valorise

    Ce qui est constant !

     

    En attendant

    Petite accalmie

    Petit air de vie

    Que vive, Sa Majesté, l'Espérance

    En oubliant les caprices de l'absence,

    Allez ! Allez ! Mer agitée

    Laisse voguer, laisse voguer

    Petit bateau dans la tourmente,

    Mais calme-toi o océan agité

    Glorifie le bonheur de la rencontre.

    Dans l'attente

    Ô entrailles de la montagne aimée

    Laisse cristalline rivière pleurer

    Les cailloux roulent dans la douleur

    Dans courbe et méandre

    Elle a besoin de délester

    C'est sa manière de vivre

    C'est sa façon d'aimer.

     

    Le beau jour

    Soleil levant va briller

    O soleil paresseux,

    Dépêche-toi d'arriver !

    Cours par monts et vallées

    Tiens nous chaque seconde en haleine !

     

    En attendant

    O nostalgie de la vie

    Valorise, valorise

    Dans cet hiver ou printemps

    Valorise ce qui est constant !

     

    Chantons la vie joyeusement

    Buvons le feu de son cœur

    Lavons dans la fraîcheur cette douleur

    O perpétuelle vie de rajeunissement

    Fontaine de vie

    Fontaine d'immortalité

    O notre bien aimée Jouvence Fontaine.

     

    République Tchèque, le 21 novembre 2020

    Virgile ROBALLO

     78

     

    « Tout est clair ! Tout est simple ! » 

    Bonjour ! Adieu !
    mon ami, mon amie,
    Oui, pour toi tout est simple
    Tout est clair dans la vie
    Il n'y a qu'à faire du...
    et du Trump ! 

    Tout est clair ! Tout est simple ! 


    Ah ! Ça te va bien le Trump ?
    Tout est clair, tout est simple !
    Il n'y a qu'une alternative
    Il n'y a qu'une solution
    Dieu, Patrie, autorité, famille, 


    En avant ! Marche Patate ! 


    Halte-là petite racaille d'en bas
    O métèque ! O petit plouc ! Au pas !
    Eh ! Gavroche ! Eh ! Sang rouge.
    Nom de Dié ! Dame ! Pardi ! Parbleu ! 

    Tout est clair ! Tout est simple ! 


    Mais qu'est-ce que ce nu-pieds se croit ?
    Se voit-il tireur au mousquet ?
    Cet indigne de toucher une épée
    Voudrait-il voler notre sang bleu ?
    Mais, o mon dieu ! Où va le monde
    Avec ce bas qui se voit déjà en haut ? 


    Halte-là ! Petit populace, racaille d'en bas !
    Avec les autres... Et Trump
    Que ça rampe ! Que ça rampe ! 


    Nationalisme, patrie, autorité, sainte famille,
    O mon dieu ! Ce monde va se prend une trempe ?
    Mais que ça rampe ! Que ça rampe !
    O pauvres américains,
    Mais qu'avez vous fait de Trump ? 


    Bonjour mon ami ! Adieu mon amie !
    Oui, pour toi dans cette vie, 


    Tout est clair, tout est simple 


    Ton monde se divise en deux,
    Un drapeau de deux couleurs: 


    Tout est noir ou, tout est blanc:
    Toi, méprisant les autres,
    Dieu, poursuivant Satan,
    Les ténèbres, obscurcissant la lumière,
    L'esprit, haïssant sensualité et matière,
    Pauvre le corps, toute divine est l'âme, 


    Toujours deux parties irréconciliables ? 


    Le bien guerroyant le mal
    Mais, ce monde, est-il bien normal ?
    La colombe et le corbeau
    Un monde divisé en deux ! 


    Tout est clair, tout est simple 


    Mais sur le drapeau mexicain
    Trois couleurs
    Vert rouge blanc
    Et encore l'aigle dévorant le serpent ! 


    Nom de Dié ! Dame ! Pardi ! Parbleu !
    Il n'y avait qu'à faire du...
    Et du Trump ! 


    Et que ça rampe ! Que ça rampe !
    Tout est clair tout est simple ! 


    Au diable, rouge ou noir, la nuance,
    Ah ! Pas de pourquoi ni de comment,
    Ni jamais de où, ni de quand
    Que la sagesse du Socrate, aille à Satan ! 


    Tout est clair, tout est simple ! 


    Mon ami ! Mon amie !
    Et que ça rampe ! Que ça rampe ! 


    Vannes le, 4 decembre 2020
    Virgile ROBALLO. 

     

    79

     

    « La Prière »

     

    Prière des judéo-chrétiens

    et Al Andalous musulmans
    au lever du soleil
    tous les matins… »

    ... 

    Mais, c’est de la politique
    Tout ça !
    Dit catégorique
    Baba.
     

    Sentiments,
    Amitié,
    Amour,
    C’est la philosophie
    de la vie
    Dit sagement
    Sophie
     

    Regardez
    Ils marchent
    Main dans la main
    Mais comment !
    Dit
    Quelqu’un
     

    L’un à droite l’autre à gauche
    Se donnant le bras
    Ils marchent
    Droitement
    Mais regardez-moi
    Ça !
     

    Mais si
    Mais non !
    Marcher à gauche
    Marcher à droite
    Qu’importe
    S’ils avancent consciencieusement
    C’est le bon chemin
    Surement
    Dit un sage
    Citoyen.
     

    Ce qui semble dangereux…
    Fait remarquer
    un autre citoyen
    En conduisant trop à gauche
    sans airbag
    la voiture termine en ferraille
    le chauffeur va tout droit
    au goulag !
     

    Mais tout autant
    Si au marcher droitement
    suit un glissement vers l’extrémité
    adieu à ton respect d’identité
    dans « les camps »
    tout leur bataclan
    comme un moins que rien
    en peu de temps
    liquidé
    exterminé
    juif ou pas
    la Shoah
    torturé
    dès l’automne
    pauvre
    bonhomme !
     

    Mais si
    Mais non !
    Marcher à gauche
    Marcher à droite
    Qu’importe
    S’ils avancent sereinement
    Dans la sage morale
    Dans la sage religion
    Dans la sage philosophie
    Qu’il soit ainsi
    Amen
    Ô jolie vie
    Je te chéris
    Sous la lumière
    Ô ma bien aimée
    Je crois en toi
    Divine
    Démocratie
    Tu me fais monter
    Au ciel
    Au paradis
    Après la mort
    Mais aussi pendant
    que je vis cette belle vie !
    Ô mon Dieu ! Ô ma Déesse !
    Ô ma Divine
    Démocratie !
    Pour les siècles des siècles
    Amen !
    Vannes 02/02/16
    Virgile ROBALLO
     

    80

     

    « Madame Amitié » 

    En me rappelant de tous ces moments
    De bon temps
    Où nous avons parlé
    Aimé
    Mais aussi communiqué
    Et parfois même en riant
    Je viens par le présent
    Rappeler ce bon temps ! 



    Mais aussi te souhaiter
    Madame Amitié 

    En ce jour
    En cette année
    Beaucoup de vie
    Autant de rêves
    Encore plus de fleurs
    Qui respirent le bonheur 


    Ô Madame mon Amitié
    Mademoiselle sentiment
    A tout instant dans ma pensée
    Oui Monsieur-Dame  


    Ainsi va brulant au coin de la cheminée
    Blanche, noire, métisse
    Verte, jaune, rouge bleu cette flambée !

    Tout au long de deux mille
    Quatorze, quinze, seize... et... 


    Mais ! Viens près de moi !
    Ô Amitié
    Soyons toujours à l'aise 


    Clairs de Lune
    Sunsets
    sunrises
    Ne seront pas morts
    Mais bien vivants
    Un Jour
    Toujours
    Miracle, tour de Magie
    Maintenant
    En cette heure,
    A tout instant ! 

     

     

    Et voici au loin 

    Mon amie 

    La verte vallée du Jourdain 

     Et les  cimes fraîches du Goulan 

    Madame mon amitié
    Mademoiselle sentiment
     

     


    A tout instant dans ma pensée
     

    Flotte dans le vent 

    L'étoile de David 

    Et deux bandes de ciel bleu 

     
     
     

    Madame Amitié 

    Mais Tu me manques 

    Ma Terre de Lait et Miel 

     

    Tel-Aviv le 14 Janvier 2016
    Virgile ROBALLO 

     

    « La nuit éveillée »

    Voilà que la nuit est un peu trop éveillée

    Et le pauvre jour tout endormi

    C’est ainsi là la loi divine du rêveur

    Par la prairie s’en va chanter

    Ses amours à la plus jolie fleur

     

    Dans ses yeux  pétille l’or du champagne

    Son visage une fenêtre de ciel bleu

    Son regard est parsemé de pétillantes étoiles

    Mais la plus grande beauté

    Est le jardin de son coeur

    Où poussent les plus jolies fleurs

    Rosée fraiche du matin

    Chaleur du jour  toute parfumée

     

    Mais la plus belle et la plus aimée

    Ô la lointaine douce  et tendre renée

    Chaque jour bien aimée

    Toute la semaine désirée

    Ainsi va la vie, Ainsi va la vie

    Dans le rêve et la réalité !...

    Virgile R. le 26 oct.2017

     

    Poésie en Anglais

     

    « Today ! Today ! »

    Mister Obama President

    The first metis man president

    Of United States

     

    Today ! Today !

    Oh Mrs Hilary

    First lady president

    Of my beautiful country U.S.A.

     

    Today! Today ! Today!

    Is a nice Sunday
    The best day of the week
    And August the best month of the year.

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky

    But my Florida goddess
    Tell me, tell me why ?

    All happy, very happy
    The sun in the heart.
    Feathers of all colors:
    Black, white, yellow, blue, green, red ...

    The black feather is sadness

    The white feather had nostalgia
    Gold in yellow feather
    The blue feather light of nobility
    The green feather dreams of hope
    The red feather a lot of love.

    In the Florida Garden

    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart

    But my Florida goddess
    Tell me, tell me why ?


    A rose petal in the beak,
    A tear in the eye,
    Singing nostalgic songs
    from sunrise to sunset.

    Oh my God ! Oh my God !

     

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky

    But my Florida goddess
    Please, tell me, tell me why ?


    O my Saint Anthony of Lisbon
    How handsome he is !

    The bird of Florida Garden


    The black feather is sadness

    The white feather had nostalgia
    Gold in yellow feather
    The blue feather light of nobility
    The green feather dreams of hope
    The red feather a lot of love.


    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart

    But my Florida goddess
    Please tell me, tell me why ?


    A rose petal in the beak,
    A tear in the eye,
    Singing nostalgic songs
    From sunrise to sunset.


    Oh my God ! Oh my God !

     

    O my Saint Anthony of Lisbon
    How handsome it is !
    The bird of Veverly Garden!

    I wake up every morning
    Peck on my head
    Listening to music songs
    The bird of Florida Garden…

     

    Oh my God ! Oh my God !

     

    In the Florida Garden

    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart

    But my Florida goddess
    Please tell me, tell me why ?


    Vannes, 28/08/2016
    Virgile ROBALLO

     

     

     

    “The bird of night and day”

     

    It's a bird with feathers
    So light and bright,
    It sings all day
    From morning to night
    It thinks of me when sleeping.

     

    Oh poor and unjust reality
    I do not want you
    Does going very far
    I want to live the dream
    It’ is better for me


    Oh my bird of night and day
    You must arrive to stay !


    I think unfortunately
    I shall never see,
    Such exotic bird
    My lovely tree.

    Oh that's nice
    This bird of my dreams
    Oh my bird of night and day
    you must arrive to stay !


    It's a bird with feathers
    So light and bright,
    It sings all day
    From morning to night
    It thinks of me when sleeping.

    I'll look forward to the day
    I'll wait all night
    When the bird arrives

    And comes to stay.


    Oh my God !

    What do I have to do

    What do I have to think

    What do I have to tell you ?

    Oh my bird of night and day
    You must arrive to stay

     

    Vannes 28/09/16

    Virgile ROBALLO

    81

    « Roppallum »

    Il était une fois… »
    à l'époque Romaine
    vers l'an – 147,
    un mignon petit poisson
    ni trop petit ni trop gros...
    a quitté avec nostalgie
    ô mon amie !
    la ville de Rapallo
    dans le nord de l'Italie
    ô malheureuse !
    à cause d'une déception amoureuse.
    Il sillonna, monts et vallées
    Pendant quelques années,
    cithare à la main en guise d'épée,
    cherchant son chemin
    en toutes les îles de la méditerranée.

    Mais malgré leur splendeur,
    aucune île n'avait fait vibrer son cœur.
    Déjà sans aucun espoir,
    Plus que malheureux,
    Il était prêt à se laisser pêcher
    Mourir de tristesse
    dans le premier filet
    qu’on lui aurait tendu.
    O pauvre rapallo perdu !

    Mais un jour, un joli papillon,
    qui avait déjà papillonné
    avec délicatesse et douceur
    toutes les fleurs des îles de la mer Égée,
    descendant d'un amandier rose en fleurs,
    lui dit, tout en montrant un cœur
    dessiné dans ses ailes :

    Suis-moi et une vie nouvelle tu trouveras.
    Petit poisson se croyait déjà le prince de la Méditerranée.
    Il se mit à sauter en dessinant des ronds dans l'eau.
    Comme un petit fou,
    nuit et jour, jour et nuit,
    pendant des mois,
    ô roballo ropallon !
    il se voyait déjà le plus heureux des poissons.

    Mais au bout d'une année,
    ô malheureuse destinée,
    une fois de plus, injustement,
    il fut délaissé dans la douleur,
    triste, abandonné.
    Il laissa à jamais
    l'infidèle Méditerranée.
    Il abandonna aux mains du hasard
    son cœur et sa vie.
    Au bout de trois jours,
    il foula les sables dorés de la Lusitanie.
    La mer amoureuse s'enroulait dans le sable.
    Lui, jaloux, froid comme une lame de marbre,
    se mit en tête de dominer l'océan.
    S'asseyant sur un banc de sable,
    il se mit à penser,
    à penser profondément.

    D'un drap de lin,
    il fit une voile.
    D'un gros morceau de bois,
    il donna vie à un bateau,
    prit une guitare,
    semblable au corps d'une femme,
    et chanta le premier « Fado » !

    Et maintenant,
    on va faire pipi
    mon petit Rapaallo,
    dans ce rond et joli pot.
    Gare à toi de faire dans le lit,
    et maintenant on va faire un gros dodo,
    car, Monsieur le poisson,
    Ce conte est fini !
    Vannes 01/02/16
    Virgile ROBALLO

    82

     

    « La nuit éveillée »

    Voilà que la nuit est un peu trop éveillée

    Et le pauvre jour tout endormi

    C’est ainsi là la loi divine du rêveur

    Par la prairie s’en va chanter

    Ses amours à la plus jolie fleur

     

    Dans ses yeux  pétille l’or du champagne

    Son visage une fenêtre de ciel bleu

    Son regard est parsemé de pétillantes étoiles

    Mais la plus grande beauté

    Est le jardin de son coeur

    Où poussent les plus jolies fleurs

    Rosée fraiche du matin

    Chaleur du jour  toute parfumée

     

    Mais la plus belle et la plus aimée

    Ô la lointaine, douce  et tendre, fiancée

    Toute la semaine désirée

    Ainsi va la vie, Ainsi va la vie

    Dans le rêve et la réalité !...

    Virgile R. le 26 oct.2017

     

    83

    « La Soupe de Papy »

    Mon papy ! 

     Ô mon grand-père ! tu es
    L'étoile qui brille à l'horizon
    Du soir jusqu'au matin,
    Brille, scintille sans raison. 


    Ô mon papy 

    Mais donne-moi ta main ! 


    Ma belle étoile, 

    allez ! Va ! Et reviens !...
    Brille, scintille, ne t'éteint pas.
    Ma douce lumière du matin.
    Ma petite étincelle tiens bon !
    Tu es ma lueur de fond
    Soleil de mes yeux verts
    De tous les instants
    De tous les moments, 

    Nuit et jour
    Tous les jours, 

    Été comme hiver 

    Ô mon adoré grand-père! 


    Mais mon papy 

    Où es-tu encore parti 

    Mais prends-moi donc par la main ! 


    Papy, tu es la Lueur 

    Qui jamais ne s'éteint
    Ô ma petite soupe rouge 

    Aux trois rondelles de saucisson
    Ma soupe verte, fumante au chou galicien. 


    Une cuillerée de vin rouge
    Une autre de nostalgie
    Une pincée de sel 

    Ô les jolies étoiles juives 

    dansant dans une mer d'huile 

    toute jaune, couleur d'olive 


    Wald ! Wald ! Wald ! 

    Mais mange ta petite soupe ! 

     

    Il faut partir à l'école
    Déjà neuf heures du matin 


    Mange avec plaisir, cet adorable parfum 

    Mais Wald, tu vas mourir de faim !
    Prends ton assiette creuse
    Où ton bol de rouge argile
    Celui avec ton joli prénom
    Dans un cœur dessiné au sable blanc ! 


    Aïe Papy !  Aïe Papy 

    Mais elle me brûle
    La gorge et même le palais
    Je n'en veux plus
    Il est l'heure, je m'en vais ! 

     

    Mais non ! Mais non ! 

    Mon chéri 


    Mais mon beau garçon, 

    cette soupe est la clé en or
    Qui protège de la faim 

    Elle fait si bien au corps ! 

     

    Et comment dire non 

    aux mots doux de mon papy 


    « Tenho nostalgia 

    Tenho morrinha
    Tenho saudade ! 

    Quero que voltes 

    Meu lindo avô ! » 


    Courant d'air frais 

    Caressant mon visage 

    Souffle chaud de nostalgie
    Tu seras toujours en vie. 


    Ô mon papy !
    Lueur qui jamais ne s'éteint!
    Ma soupe rouge 

    aux rondelles de saucisson 

    ma soupe verte fumante 

    Au chou galicien ! 

     

    Tel-Aviv 28/12/16 

    Virgile ROBALLO 

     

    84  

     

    « Le téméraire »

    «Ô ! Être Humain !

    Plus que Marin

    Plus que vaillant
    Plus fort que son destin,


    Ô ! Portugais téméraire !


    Faut-il abandonner le pays,
    Affronter la faim,
    Supporter la misère,
    Souffrir la maladie,
    Ô incorrigible portugais
    Ô homme assoiffé,
    De pain, d'eau claire ou de liberté ?

    Ô mari ! Ô père !
    Ô jeune célibataire !

    Faut-il partir au risque de faire naufrage et trouver la mort,
    A la place d'une nouvelle vie ?

    Ô être ambitieux !
    Ô homme aventurier !

    A quoi sert de risquer ailleurs sa vie
    Pourquoi ne pas la réaliser dans son pays ?

    Dis-moi pourquoi tu t'en vas là-bas ?

    Vaut-il mieux partir,
    faire pousser des graines dans de lointaines contrées
    ou rester à cultiver nos terres
    Enfin, enrichir nos villes ?

    Oh vaine gloire !
    Oh avidité de la richesse facile !
    Oh toi qui crois que l'herbe est plus verte et plus tendre ailleurs !
    Tu pars et abandonnes ta maison, ta famille, ton village, ta région, ton pays, même ta femme et tes enfants.
    Tu laisses derrière toi ce que tu es et, ce tout, d'où tu viens !

    Retrouveras-tu, dans cet inconnu, là-bas,
    dans cet étrange lointain,
    ce que tu perds chez-toi ? ... 

     

    Virgile ROBALLO 

    Israël 26/12/16 

     

    86

     

    « La sainte famille » 


    Ô mes trois
    Religieuses petites figurines,
    Dans la jolie niche en bois protégées
    Jésus, Joseph et Marie.

    Ô la sacrée Sainte Famille !
    Jésus, Joseph et Marie.

    En hiver tu vas de maison en maison
    Éclairée par blême lampe
    Pour au petit peuple servir d'exemple.

    Ô la sacrée Sainte Famille !
    Jésus, Joseph et Marie.

    Mais qu'as-tu fait ô sage Joseph
    Pour que Jésus ne t'appelle pas « mon père »
    Pourquoi as-tu épousé « une mère célibataire » ?
    Ô mon jésus fils d'une sacrée mère.
    Ô la sacrée Sainte Famille !
    Jésus, Joseph et Marie.

    Ô mon pauvre Jésus fils sans père !
    Nous te prions et adorons au Seigneur
    Bénite soit ta famille
    Livre-nous des mauvaises langues

    Ô ma sacrée Sainte Famille !
    Jésus, Joseph et Marie.

    En nom du père du fils et aussi de la mère
    Le coupable fut le Saint Esprit
    Ô mon bon Jésus, Joseph et Marie
    Vous êtes la plus belle famille 


    D'Israël, le doux pays de lait et miel
    Mais où avez-Vous laissé ô Sainte Famille 

    Votre malheureuse Terre Promise 

    La joliment nommée Palestine? 

    Jésus, Joseph et Marie 

    Quelle bonne famille
    Pour les siècles des siècles
    Amen ! 


    Virgile ROBALLO
    Bat Yam (Israël) 27/12/16 

     

    87

     

    « Petites Disputes d'Enfants »

    Ma couleur préférée, est le blanc
    Dit un gamin blanc
    D'un air méprisant

    Ah ! Moi, J'aime toutes les couleurs ! 


    Lui rétorque son compagnon noir
    Assis à côté de lui sur la plage
    Les pieds enfouis dans du sable
    La tête dans les étoiles !

    Normal, petit branleur
    Tu n'es qu'un gamin de couleur !

    Ce que tu peux être idiot
    Mon petit ami blanco !
    Tu te crois plus intelligent
    Parce que vous les blancs
    Vous z' avez, vous z' avez !...

    Bégayait-il tout énervé
    Ne parvenant plus à bien parler

    Vous avez des yeux ronds comme des bœufs
    De grandes oreilles, comme des choux
    Et un bien long nez
    qui me fait bien rigoler !

    Ne te fâche pas
    Mon ami bien aimé !

    Non ! Et non ! Mon petit blanc
    Ça suffit tous vos petits mensonges !
    Il est temps d'écouter la vérité :

    Quand je suis né, J'étais noir
    Lorsque j'ai grandi j'étais noir
    Quand je prends du soleil, je reste noir
    Quand je prends froid, je continue à être noir
    Quand j'ai peur, je reste aussi noir
    Quand je suis malade, encore noir
    Et lorsque la mort arrivera, je continuerai à être noir !

    Oui ! Oui !  Tu es noir
    Noir comme du charbon !
    dit le blanc tout fanfaron.

    Et toi, tu es blanc
    comme du fromage
    vieux avant l'âge ! 

     

    De plus 

     

    Quand tu nais, tu es rose
    Quand tu grandis, tu es blanc
    Quand tu t'exposes au soleil, tu deviens rouge
    Quand tu as froid, tu deviens violet
    Quand tu as peur, tu te fais vert
    Quand tu es malade, tu deviens jaune
    Quand tu mourras, tu deviendras gris

    Eh! Eh! Eh!
    mon petit blanc en fleur

    Et après tu oses dire que je suis de couleur ?

    Vannes, 16/12/16
    Virgile ROBALLO 

     

    88

     

    « The bird of night and day »
    It's a bird with feathers
    So light and bright,
    It sings all day
    From morning to night
    It thinks of me when sleeping.

    Oh poor and unjust reality
    I do not want you
    Does going very far
    I want to live the dream
    It' is better for me

    Oh my bird of night and day
    You must arrive to stay !

    I think unfortunately
    I shall never see,
    Such exotic bird
    My lovely tree.

    Oh that's nice
    This bird of my dreams
    Oh my bird of night and day
    you must arrive to stay !

    It's a bird with feathers
    So light and bright,
    It sings all day
    From morning to night
    It thinks of me when sleeping.

    I'll look forward to the day
    I'll wait all night
    When the bird arrives
    And comes to stay.

    Oh my God !
    What do I have to do
    What do I have to think
    What do I have to tell you ?
    Oh my bird of night and day
    You must arrive to stay

    Vannes 28/09/16
    Virgile ROBALLO 

     

    89

    In the Florida Garden ”
    Today!
    Oh Mister Obama
    The first metis man president
    Of United States

    Today ! Today !
    Oh Mrs Hilary
    First woman president
    Of my lovely country U.S.A.

    Today! Today ! Today!
    Is a nice Sunday
    The best day of the week
    And August the best month of the year.

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    But my Florida goddess
    Tell me, tell me why ?

    All happy, very happy
    The sun in the heart.
    Feathers of all colors:
    Black, white, yellow, blue, green, red ...

    The black feather is sadness
    The white feather had nostalgia
    Gold in yellow feather
    The blue feather light of nobility
    The green feather dreams of hope
    The red feather a lot of love.

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart
    But my Florida goddess
    Tell me, tell me why ?


    A rose petal in the beak,
    A tear in the eye,
    Singing nostalgic songs
    from sunrise to sunset.

    Oh my God ! Oh my God !

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    But my Florida goddess
    Please, tell me, tell me why ?


    O my Saint Anthony of Lisbon
    How handsome he is !
    The bird of Florida Garden

    The black feather is sadness
    The white feather had nostalgia
    Gold in yellow feather
    The blue feather light of nobility
    The green feather dreams of hope
    The red feather a lot of love.

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart
    But my Florida goddess
    Please tell me, tell me why ?

    A rose petal in the beak,
    A tear in the eye,
    Singing nostalgic songs
    From sunrise to sunset.

    Oh my God ! Oh my God !

    O my Saint Anthony of Lisbon
    How handsome it is !
    The bird of Florida Garden!

    I wake up every morning
    Peck on my head
    Listening to music songs
    The bird of Florida Garden...

    Oh my God ! Oh my God !

    In the Florida Garden
    There is a bird looking at the sky
    All happy, very happy
    The sun in the heart
    But my Florida goddess
    Please tell me, tell me why ?

    Vannes, 28/08/2016
    Virgile ROBALLO

     

    90

    « Des mots, des mots 

    Encore des mots ! » 


    Mais c'est étrange
    Saint Gabriel Archange
    De Dieu fidèle messager ! 


    Et toi ô vaillant Saint Michel !
    Général des divines armées 

    Pourquoi autant de sang 

    En nom de ta divinité ? 

     

    Ô Michel ! 

    Général du royaume du ciel 

      - Le Paradis de lait et miel - 

    Engaine tout de suite ton épée 

    Point de guerre mais des fontaines d'amitié 

     

    Ô Michel de tous les torts 

    Comment ! Comment ! Comment ! 

    Peux-tu être soldat et saint 

    L’un est apôtre de la vie 

    L'autre condamne à la mort 

     

    L'Hypocrisie dans le mensonge 

    Est la morale des plus forts ... 

     

     

    Mais c'est très étrange
    Saint Gabriel Archange
    De Dieu fidèle messager ! 


    Et toi ô vaillant Saint Michel !
    Général des divines armées 

     

     

    91

    Si vous deux vous saviez
    que : 


    Dans ma tête, des idées
    Dans mon cœur, des pensées
    Proches et éloignées
    Chacun de son côté 


    Vous et moi
    Ô différente destinée ! 

     

     

    Ô toi ! Ma tendre bien-aimée 

    Il ne faut pas les écouter 

    Dans la nature allons en paix 

    Mais viens ! Laisse les tomber ! 

     

     

    Allons dans les prés 

     Main dans la main nous promener
    Voici déjà un brin de muguet
    Tu ne veux pas l'accepter ! 


    Mais ma bien-aimée 

    C'est le brin de muguet le plus beau 

    Prends-le mon amie en toute amitié
    Le Voici,

    C’est mon petit bouquet de mots ! 

     

    Tu sais ! Ma bien-aimée 

    Au ventre blanc, doux de purée 

    Au coeur jaune de potiron velouté 

    Tu es ma saveur de miel dorée 

    Tu n'arrêtes pas en moi de dégouliner ! 

     

    Tandis que les deux autres 

    L'étrange Saint Gabriel Archange
    De Dieu fidèle messager !
     

     

    Et le Michel de tous les torts, 

    Comment peut-il être soldat et saint ! 

     

    Le saint est apôtre de la vie 

    Le soldat condamne à la mort 

     

    Mais toi mon potiron au coeur velouté 

    Tu es le  fruit de mon cœur

    De mes glorieuses entrailles

    Bien aimé !

    Amen à Miami

    Et à Thia Nan Men ! 

     

    Miami, 03/10/17 

    Virgile ROBALLO 

     

    92

     

    «  Mais qui est-il ? Qui est-elle ? »

     

    Serait-il

    Serait-elle,

    Un rayon de soleil

    Jaune

    Un sourire bleu

    De Neptune

    Caché derrière la lune ? ...

     

     

    Serait-elle,

    Serait-il

    Une petite lumiere

    Ou juste une étincelle,

    Clignotant, clignotant

    Jouant, comme une enfant,

    Dans l'immensité bleue du firmament

    Tirant de sa tendre main

    Une argentée ficelle

    Nouant de fuyantes étoiles

    Tout amoureuses et fidèles.

     

     

    Serait-il,

    Un bonhome de moulin

    Les pates en l’air,

     Faisant son chemin ?

     

    Serait-elle

    Une blanche voile,

    Tournant, tournant,

    Dans les bras du fort vent

    Soufflant le grand drap vert

    Par les fenêtres bleues

    Entre des nuages tout blancs.

     

    O blanche voile

    Tournant, tournant,

    De ce bonhomme de moulin

    Jour et nuit

    Nuit et jour

    Le bleu ciel navigant

    Sillonant le firmamant

    Tout blanc,

    Tranquillement

    Tournant sur soi

    ll il se croit

    Moulant le grain

    De l'étylique raisin

    Voile de laine

    Voile de cotton

    Voile de lin

    Mais qu'il est bon

    O ! Mon bonhomme de moulin

    Qu’il est bon

    Ton verre de vin !...

     

     

    Et de deux

    Et de un

    Et un à un

    Là-bas au loin

    Sur le haut de la colline

    L'autre don quichotesque moulin

    Autant noble que hautain

    Triture écrase gaiement

    De tout son cœur

    De sa grosse dent

    Ronde, ronde, ronde

    Comme ton joli popotin

    Tout le bon grain !

     

    De maïs,

    D'avoine,

    De seigle,

    De blé,

    De sarrazin ...

    Viens près de moi mon ami,

    Mon amie

    C'est notre pain !...

    Eh ! Qu'importe qu'importe

    Qu'il soit noir ou blanc.

     

    Dans la vie

    De notre bonhomme de moulin

    Les ailes

    La farine

    Le sac

    Le meunier

    La mule

    La joufflue meunière

    Au regard croustillant

    Au joli perlimpinpin

    La pointe de son nez

    Le fond de son coeur

    Tout est divinement blanc.

     

    Oh ! Mon petit moulin

    Comme j'aimerais manger ton pain

    Eh ! Qu'importe ! Qu'importe !

    Qu'il soit noir ou blanc...

     

    Vannes, le 1er janv 2021

    Virgile ROBALLO

     

    93

    « Mais c'est la Myrtille qui sautille !... » " 

    Un lundi froid d'hiver
    Tout l'air et allure pépère
    Bonnet sur la tête, le Soleil ! 


    Sourire couleur jaune-vermeil
    Main sur le cœur, brille, scintille
    De son regard, il cogite, il pense
    Comment faire mûrir une amère myrtille 


    Le soleil tout amoureux
    Se prend-il pour un dieu ?
    Ses jaunes rayons grands ouverts
    Ah ! Ah ! Ses beaux yeux tout illuminés,
    Se croit-il encore le maitre de la terre ? 


    Arborant fièrement sur la tête une rouge plume
    Il pense déjà pouvoir décrocher la lune ! 


    Oh ! Oh ! La lune avec adresse s'esquive
    Part en solitaire, vacances aux Maldives
    Croyant fuir la réalité triste de la vie
    Allez ! Ouvre grands tes beaux yeux
    Écoute les sanglots malheureux
    De  " ton petit cœur " amoureux. 


    Mais fera-t-il toujours ce qu'il faut ?
    Ah ! O-de-vie, petit fruit doux de myrtille
    Sous le tranchant de la faucille
    Peut-on aller au-delà de ce que l'on peut ! 


    Toujours le cœur de fleur se vaudra beau
    Ainsi va, cahïn, caha, présente ou pas,
    Le petit train, trahïn, traha, de la vie
    Mais où va le roux fruit amer de myrtille ? 


    C'est le printemps, l'été, arrive pressé l'automne
    Il est temps de rendre visite au jardin
    Cueillir le fruit doux ou amer petit-homme
    Attention, tout peut se perdre à la fin. 


    Mais finalement, tir-lïn-pïn-pïm
    Qui brille, le soleil ou la myrtille ? 


    Allez ! vas ! Passe par la fontaine
    Sage sereine, calme et tranquille ?
    Non ! Il n'y a pas de clair de lune qui brille
    Allez, bois calme, la douceur infinie
    La beauté présente de cette espiègle vie
    Ne la gaspille pas, non, allez petite, bois,
    Mais vas ! Ne reste pas là !
    Dépêche-toi, mon amie, amère et douce myrtille. 


    Ainsi va le soleil 

    Sourire rouge, jaune, vert, bleu, vermeil 

    Mais c'est la Myrtille qui sautille !... 


    Mains dans les poches,

    Mais tu es là ? 

    S'en va ! S'en va !
    Insouciante la vie ... 


    Le 18 janvier 2021
    Virgile ROBALLO 

     

    94

     

    « O-de-vie » 

     

    O-de-vie 

    36° 


    Marque de confiance, préférée
    Couleur brune dorée
    Vert et orange reflets
    Légèrement parfumée
    Aspect clair lumineux 


    O-de-vie 

    36° 


    vieillie par des futs de chêne et châtaignier
    Goût bien équilibré
    Diverses saveurs
    Vanille, miel, pêche, abricot
    Présence discrète
    Sève de châtaignier 

     

    O-de-vie 

    36° 

     

    Versez une belle étoile 

    Dans votre tasse de café de riche 

    Du beau rêve assuré 

    Ajoutez à des jus de fruits 

    Emotion, amour instantané 

    Température ambiante 

     

    O-de-vie 

    36° 

     

    Mon petit cœur, 

    Il ne faut pas en abuser ! 

     

    Rohanne, le 21 janvier 

    2021 

    Virgile ROBALLO 

     

    95

     

    La St. Valentin 


    Jour de pensée
    Jour d'amitié
    Jour de sérénité
    Fête de l'amour
    Fête de la paix
    Jour de l'appréciation
    Jour de l'affection
    Jour de l'émotion
    Jour de l'intuition 

    Avec ma passion
    Voici mon opinion
    Voici mon idée
    C’est la Fête de l'Amour
    Ma Bien-Aimée 


     ️  


    Dans mon cœur fleurissent des Sentiments
    Fontaine argentée de mes instincts
    Que vive ! Que vive !
    La St Valentin ! 

     

    ️   

     


    Jour de tendresse
    Jour de sensation,
    Jour d'opinion
    Jour de vision
    Jour de tendance
    Jour de jugement
    Jour d'avis
    Ma petite amie
    Ma grande chérie
    Pour toi une grosse pensée
    En ce jour de l'amitié
    En cette fête de l'amour
    Je t'aime ma Bien-Aimée ! 

     

     

    ️  

      

     

    Viens boire dans la fontaine dorée des sentiments
    Et que vive l'année entière,
    La St. Valentin ! 

     

     


    Non ! Non ! Ce n'est pas la fin
    De la naïveté de ce poème
    Non ! Ma petite Bohême
    Je m'en vais te regarder à la fenêtre
    Et dans le cœur de mon être
    Je vois un oiseau avec une jolie crête
    Sur une branche sautillant
    Du figuier, tout plumé, de mon jardin
    Une figue verte picorant
    Puis s'arrête
    Me regarde
    Se met à rire
    Me regarde dans les yeux
    Et puis ! Et puis !
    Me fait un rouge coquelicot sourire ! 

     

     


    N'est-elle pas belle la naïveté
    De la St. Valentin
    Ma petite Désirée
    Bien-aimée ? 

    Eh ! Que Vivent les sentiments !
    De tous les Valentins. 


    14 Février 2021
    Virgile ROBALLO 

     

    96

     

    " A mes petits Zéléphants "

    A mes petits enfants,
    Kilian, Mélodie, Alexis,
    Non ! Ce n'est pas fini !
    Mais voici, notre Raphaël 

    Vendant du vinaigre pour du miel 


    Puis Nathan et Adrien
    Très sérieux, l'air de rien
    Puis M. &. Dame  la petite Lise
    Avec son sourire d'Israël 

    En quête de Terre  Promise. 


    Arrivent encore des filles
    adorables et chipies
    Maëlle et Clémence
    Jeunes Messieurs ! 

    Ne pas se fier aux apparences 


    Arrive enfin en 10 ème position
    tout au bout du Roballo chemin
    C'est le plus jeune 

    Et le plus grand malin,
    C'est notre petit Gabin 

     

     

    Qui fête ce 30 janvier 2021 

    Ses sept ans! 

    Félicitations ! Félicitations ! 

    à toi notre beau Gabin 

    et un merci à tes parents ! 


    Papy Virgile
    Vannes 30/01/2021 

     

     97

    En Belle Russie

    Amis de mes amis
    Ennemis de mes amis
    Amis de mes ennemis,
    Ô Mondis Universalis 


    En belle Russie il y a aussi
    Bien que ligotée, une magnifique jeune-fille 

     

    Qui se nomme 

    Qui se nomme 

    Démocratie ! 

     

    « Téa Zavout ? »
    Bistra ! Bistra ! Mia Zavoute ! 

     

    Dépêche-toi ! 

    Vite ! Vite ! 

    Ô Démocratie. 


    Triste et passagère réalité
    Où es-tu ma petite liberté? 

    Russe « Ruscaia » bien aimée
    Point d'exclamation !
    Point d'interrogation ?
    Ce n'est qu'une simple virgule ? 

     

    Non ! Non ! 

    C'est une mise au point 

    Putenka dégage ! 


     S.V.P. ! A la ligne !
    « Prevete ! Dobredïn ! kak dila ! » 


    Ô Mademoiselle Désirée
    Blanc, Bleu, Rouge !
    Bistra ! Bistra ! 

     

     

    Vite ! Vite ! 

    Ô Démocratie. 


    Depuis la nuit des temps
    Souffle en belle Russie des vents
    Des vents violents d'autocratie
    Rouge sang sur du blanc
    Triste tempête 

    de mille-neuf-cent-dix-sept
    Sceptre, faucille et marteau
    Sur le corps
    Sur le cœur
    Sur la tête 

    Sur le dos 

    Sur le bras 

    Sur le... 


    Pourquoi ? Pourquoi faire ? Pour quel résultat ? 


    Des millions de corps morts
    Dans les Goulags et la Volga 


    Douloureuse et vaillante
    Davaï ! Davaï ! 

    Vas-y ! Vas-Y ! 

    Âme russe ! Russe âme !
    Mais où es-tu ? Ma russe Marianne ?
    Blanc, Bleu, Rouge ! Ô Liberté Amie !
    Bistra ! Bistra ! 

    Vite ! Vite ! 

     

    Ô Démocratie !

    Basta ya ! Basta ya !
    (ça suffit en espagnol) 


     Hitler, Flanco, Mussolini, Putenka et Satanlinisme
    Militarisation
    Culte du corps,
    Culte de la personnalité
    Autocratie, muscles et autorité,
    Menaces, arrestations, meurtres, 

    Basta ya ! Basta ya ! 

     

    Dépêche-toi ! Dépêche-toi ! 

    Ô Démocratie ! 


    Tous les dimanches 

    La Corruption d'en haut 

    Bastonnant la pauvreté d'en bas 

    Tous les jours 

    Putenka matraquant la démocratie 

    Le bruit de bottes
    L'ordre musclé 

     

    Mais ton ordre ne vaut rien sans la Liberté ! 


    Le bon père cognant sur la table
    Ne voulant jamais discuter
    Finira bien par tomber ! 

     

    Vite ! Vite ! 

    Ô démocratie ! 

     

    Grandeur de façade
    Trompeur prestige
    Marches militaires 

    Bruit de bottes
    Ordre musclé 

    Mais l'ordre ne vaut rien sans la liberté ! 

     

    10% aiment cela
    Et la grande majorité
    Tirant tous les 15 du mois
    Le diable par la queue
    Avec difficulté
    Et si l'on peut! 

    Et si l'on peut 

    On se tire à l'étranger !


    Vite ! Vite ! 

    Ô Démocratie 

     

    L'histoire honnête démontre
    Tout conservatisme fini par tomber
    La liberté emprisonnée
    La liberté persécutée
    La liberté empoisonnée
    La liberté assassinée 


    ... Anna Politkovskaia, 2006
    Alexandre Litvinenko, 2006
    Anastasia Barburova, 2009
    Stanislav Markelov, 2009
    Natalia Estemirova, 2009
    Serguei Magnitdky, 2009
    Mikhail Beketov, 2013
    Boris Nemtsov, 2015
    Vladimir Kara-Murza, 2017
    Serguei Skripal, 2018 ... 


    Etc ! Etc ! Etcétera !
    C'en est assez
    On s'arrête là !

    La justice bafouée
    La libre presse supprimée
    Le bruit de bottes
    L'ordre musclé 

     

    Mais ton ordre, ne vaut rien sans la Liberté ! 


    Le bon père cognant sur la table
    Ne voulant jamais discuter
    Finira bien par tomber
    Ici et dans le monde entier,
    La liberté démocratique ne peut que gagner
    Car l'ordre ne vaut rien sans liberté ! 

    Vite ! Vite ! 

    Ô Démocratie. 

     

     

    Ô âme russe !
    Ô russe Marianne
    Blanc, Bleu, Rouge ! Liberté Amie !
    Bistra ! Bistra ! Ô Démocratie !
    Eh ! Eh ! Que vive ! Que Vive !
    Cette future belle Russie. 



    Vite ! Vite ! 

    Ô Démocratie 

     

     

    Navalnigrad le 13 février 2021
    Virgile ROBALLO 

     

    98

     

    « La rose crevette »

    N'est pas un crustacé de mer

    N'est pas une libellule de rivière,

    N'est pas un léger cousin

    Marchant sur de l'eau claire

    Serait-elle une sauterelle sans paire ?

     

    Ô rose crevette,

    Mieux vaudrait savoir bien marcher,

    Que sauter et sautiller,

    A perdre la petite tête !

     

    Plus il fait chaud,

    Plus sauterelle se vante

    Se vente de sauter très haut

    Mais Monsieur ne sait-il pas

    Que l'on touche le pic de l'été ?

    Et sauterelle se voyant dans son sommet

    Ne sait que sauter et sautiller

    Au lieu de bien marcher.

     

    Saute, sautille  la sauterelle

    Sur les monts de la terre

    Sur les profondeurs de la mer

    S’envole dans l’air

    Le matin, le midi, mais le soir fait la belle

    Elle saute et s'accroche à la verte tige,

    Un petit saut de plus dans le vertige

    Sauterelle perd l'equilibre

    Va-t-elle tomber se rompre  la tête

    Elle s'accroche en catastrophe

    A une frêle brandie

    Espérant préserver son honneur

    Croyant avoir sauvé l’honneur de la vie

     

    Mais un ivrogne  crapaud

    Fumant des gauloises cigarettes

    Avalant une vinaigreuse piquette

    Aboyant son croa croa,

     Tout en bas,

    Tire la langue,

     Eh ! Aie ! Aie ! Sauterelle !

    Gerbe son Pinot

    Eh ! Eh ! Et Patatras !

     

    Madame, Monsieur, Mademoiselle

    Ainsi prirent fin les grands sauts

    De la sautillante sauterelle.

     

     

    Ô ! Malheureuse crevette

    Ne pas perdre davantage la tête,

    Ton cœur, un épi granulé

     Couleur de l’or

    Ton âme, ta queue, tes antennes, ton cul, ton corps.

    Toute grillée ou ébouillantée

    Ni rouge, ni rose crevette

    Déjà dans le fin fond d'une creuse assiette

    Tombant d'un fil pourri,

    Mal  accroché d'internet.

     

    Ô ! Cher lecteur

    Au cœur de fraîcheur

    La morale de cette  histoire

    C'est qu'il  faut  penser et croire

    Qu'à force de faire des sauts illusoires

    On tombe dans une vie sans gloire.

     

    Vannes le 30 mars 2021

    Virgile ROBALLO

     

    99

     

    « Tonnerre De Brest !... »

     

    (Le Soleil)

     

    Monsieur le Soleil

    Jaune, vert, rouge vermeil

    Entre le vers et la prose

    Tout feu, tout flamme

     Surf sur le creux et la crête de la vague

    Mais Tonnerre de Brest !

    Le Soleil se lève toujours à l’est.

     

    (La Lune)

     

    La Lune aux divins rayons

    Déesse des sombres secrets

    Abbesse des croyantes prières

    Pénélope des tendres soupirs

    Les deux cornes  pointant sur le creux de la tête

    Ô Astre des divins rayons

    Comment peut-elle quand elle sera pleine

     Tourner sur elle-même tout en rond !

     

    (La Terre)

     

    La Terre quant à elle toute vautrée dans la boue de la terre

    Comment peut-elle faire

    Pour ne pas rouler une sale tête de patachon

    Mais pardi ! Tonnerre de Brest !

    Le Lusitania, notre aquatique et voilée maison,

     Se laissera-t-il couler au fond ?

    Comme un gros con !

     

    (Le Lusitania)

     

    Le Lusitania se débat dans le naufrage

    Avec énergie, force d’Hercule et courage

    Il lute comme un dieu se bat comme un diable

    Se défend comme sainte barbe de l’éclair et de l’orage

    Pour ne pas couler au fond

    Comme un pauvre petit couillon !

     

    Bien sûr le Lusitania savait

     Que tout acte dans la vie a une fin.

     Il s’y préparait depuis un, deux, trois ans.

    Le coronavirus, la distance, l’incompréhension, l’absence,

     Ses ennemis ont fini par avoir raison

    Cela malgré lui.

    Mais le Lusitania  se dit

     Aurait-il pu faire autrement.

    Éviter la présente situation.

    Vaincre les différents obstacles 

     Variés, nombreux et importants ?

     

    ( La mer )

     

    La mer en avait pardessus la patate.

    La santé, la non présence, le silence

    Dans la tempête forcissent les vents de l’absence

     Bateau et mer périssent dans les marées de l’incertitude.

    Peut-être un besoin de grand large

    Distant, ou peut-être dans le voisinage.

    Probablement pure anxiété,  

    Peut-être accident ou vétusté,

    Ou découvertes de nouveautés…

     

    Mais Nom de Dié

    Seigneur Poséidon

    Dieu de la mer agitée

    Comment peut-on deviner, faire des miracles

    De vos secrets ?

     

    Le Lusitania est persuadé

    Qu’il a toujours navigué de son  mieux

     Pour le tracé de route,

     Le cap de la vie et le confort.

    L’arrivée à bon port

    Mais à la fin

     

    Seigneur Poséidon

    Dieu de la mer agitée

     

    On décide sagement

     Ou la tête contre le mur.

     Et contre cela, on ne peut rien.

     

    (Navigation dans la tempête)

     

    Voiles blanches affalées

    Gouvernail, étrave brisés, 

    Le Lusitania voudrait encore naviguer,

    Sillonner la mer calme ou agitée

     

    Le Lusitania à la mer !

    Du fond du cœur

    Aux cheveux roux

    Au visage de la terre   

    Mais on reste au Port

    On vous attend au quai

    Le soleil se lève à l’est.

    Pense toujours à la mer

     

    De sa proue la vague douce chevaucher

     

    Toutes voiles dehors

    La grande voile

    Le génois,

    Le spinnaker

    Sans prise de ris

    Vent debout

    Vent de travers

    Vent arrière

    Sous le vent

    Près du vent

     

    Naviguer, naviguer,

    Comme le cheval marin

    Chevaucher la crête de la vague

    Le mouton de mer

    Tonnerre de Brest !

     

    Vannes  03 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    https://youtu.be/BkiuYdmSwhU

     

    100

     

    « Ivresse à l’O-de-vie »

     

    O-de-vie,

    En Sainte Russie

    Le meilleur remède du cholestérol

    De la poigne et fortiche taux d’alcool

    Dans les vallées et gorges de Bretagne

    Tu es volcan qui brûle

    Le corps, le cœur et l’âme

    Qui tue à petit feu son bonhomme

    Dans le gris et angoissant hiver

    Renaissance de printemps,

    Sècheresse d’été,

     

    O-de vie

     Ivresse d’amour

    Ivresse de vie

    Ivresse de poésie

    Mélancolie automne

    Elle s’en va tuant son bonhomme !...

     

    De pêche

    De cerise

    De myrtille

    De figue

    De raisin…

     

    Ô-de-vie

    Tu enivres même le bon vin !

     

    O-de-vie

    Dans le cul d’une bouteille roulant

    Le ventre rond débordant

    Comme la covide-19 enfermée

    Et adieu l’aimer

    Au revoir la liberté

    Bouteille emprisonnée

    En verre blanc et transparent

    Toute prête à exploser

    Comme une bombe djihadiste à retardement

    Pour échapper à ce maudit confinement 

     

     

    O-de-vie …

    Comme la Covide-19 enfermée

    Dans bouteille en verre transparent

    Mais tu es prête à exploser

    Pour échapper au confinement

     

    Oh ! Oh ! Oh !

     

    O-de-vie

    Sacrée tu l’es bouteille bien-aimée

    Tu nous mets à genoux

    Tu nous fonds le cœur

    Nous fais perdre La tête

    Perdre l’équilibre

    Danser dans l’ivresse

    Du soir au petit matin

     

    Mais petite bouteille à la fin

     

    Tu enfermes en toi tellement de grappes de raisin

    À te chanter

    À te déclamer

    À crier

    À dire

     

    O-de-vie

    Dans ton blanc et éthylique sang

    Coule la vengeance et  la douleur

    Dans  ton rouge cœur

    Vit le dur écrasement de la grappe de raisin

    Par le poids du pressoir à vin

     

    O-de-vie

    En fort taux d’alcool

    Le meilleur remède au cholestérol

    Dure est la vie

    O-de- vie

    Odeurs de douleur

    De rancune et vengeance

    Buvons un petit verre de délivrance

    O-de-vie

    45 degrés

    Et qu’importe à la fin

     

    Région bien démarquée

    Élaborée dans nos caves

    Aux petits soins

    Tu es l’ambroisie des dieux

    Le nectar de l’immortalité

    La fille, la femme, le fruit de la vie

    La renaissance de nos meilleurs vins !

     

    Vannes le 5 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    101

     

    « Rivières de mots »

     

    Juste un petit mot.

    Tout mignon

    Tout simple

    Tout penaud

    Fait de petits mots

     

    Allons ! Vas !

    Mon petit bonhomme

    Écris de petits mots

     

    C'est dommage,

    Ma fugitive image

     

    J'aurais envie

    De rédiger des pages

    De longs fleuves

    De mystérieuses rivières

    De secrets ruisseaux

    Faits de jolis mots de rire

    Des ondées de mots en crue

    Des mots limpides et tranquilles

    Nageant comme des petits poissons

    Assoiffés de bonheur et plaisir

     

    J’aurais envie

    De rédiger des pages

    De longs fleuves

    De mystérieuses rivières

    De secrets ruisseaux

    Faits de jolis mots

    Dont les rives accompagnent

    Les mots des eaux

    Se jetant en fort courant

    Dans les bras de la mer

     

    Mais pas n’importe laquelle

    La mer de notre belle Bretagne

    Mer des mots de mon cœur.

    De mon corps.

    De mon âme !

     

    Mais ma Bien-Aimée

    Quels sont les fleuves, les rivières, les ruisseaux de Bretagne

    Sans les villes, les vallées et les montagnes ?

     

    Gwened le 4 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    102

     

    « Le Chemin de la vie »

     

    Mais le bon chemin

    On le recherche main dans la main

    L’un, trainant parfois en arrière

    L’autre tout vaillant un peu devant.

    Changer de cap

    Rebrousser chemin

    Trouver une nouvelle direction

    L’important est vouloir avancer

    Main dans la main

    En se créant une opinion

    Trouver la bonne décision

    C’est le chemin de la vie

    Plus Difficile, c’est monter la colline

    Mais Autant douce sera la descente

     

    O vie de froid intense

    Tu n’es que meilleure

    Dans la rencontre

    De la flamme de la terre ardente

     

    La vie n’est pas une montée au Calvaire

    Mais plutôt, tout le contraire !

     

    Mais quel est ton chemin ?

    Quel est ton bon remède

    Donne, conseille, instruis

     

    En paix, en tranquillité, en amie.

    Si ça vient pour bien

    Ton chemin, mais on le suit.

    .

    Gwened mars 2021

    Virgile ROBALLO

     

    103

     

    « Rivière Amour »

     

    Ma jolie petite dulcinée, chevelure de soleil

    Tes yeux verts brillent comme des étoiles

    Dans le bleu ciel de l'immense Russie

    De ton visage jaillit  la lumière de ma vie

     

    Le temps découvre, tes qualités et tes talents

    Tombe drue la pluie par la force du vent

    Brille doux le soleil, dans la chaleur de l'instinct

    Ainsi va la vie cherchant le bon chemin

     

    Dans l'obscurité de la nuit, brille le clair de lune

    Respire le matin l'air pur dans la verte nature

    Court dans le rêve ma slave lumière à bride abattue

     

    Ma bien-aimée princesse, de l'oblast de Briansk

    Regret de ne pas être toujours le bon prince.

    Mais tu es la rivière de mon amour, qui coule en moi à tout instant

     

    10 Avril 2021

    Virgile ROBALLO 

     

    104

     

    « Ciel Bleu »

     

    Ce matin le soleil brille.

    Il est tout souriant.

    Le ciel est d'un bleu nuancé.

    Rien ne bouge.

    Le vent semble se reposer.

    O-de-vie, mais, Quelle sérénité!

     

    La vie est une panoplie

    D'événements balayés

    De moments  virevoltants

    De jours, de nuits de forte émotion.

    Parfois de dure tempête

    D'autres d'une mer calme et tranquillité.

     

    Et moi je suis là,

    Cherchant le bon cap

    Scrutant dans l'horizon

    Le bon port, que tu es.

     

    Et moi toujours navigant,

    Navigant, cherchant,

    Le meilleur chemin

    Où tu te sentirais" Bien"

    Heureux de pouvoir t'aimer.

     

    Est-ce cela être présent,

    Savoir bien  être à tes côtés.

    O-de-vie, est-ce cela

    Créer un mouvement

    Entre ici et là

    Entre toi et moi

    Entre notre entier

    Entre nos deux moitiés,

    Épanouies et réalisés

    De va et vient

    Où toi et moi, nous sentons bien,

    O-de-vie, Quel grand projet,

    Marie, Quel objectif de vie,

    Que celui de vouloir

    De faire en sorte

    De bien vivre

    De bien s'aimer !

    Est-ce cela une belle démarche,

    Est-ce cela une belle pensée ?

     

    Gwenned le 8 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    105

     

    « Que c’est bon d’écouter et de parler !... »

     

    Que c’est bon d’écouter et de parler

    Ma Bien-Aimée !

     

    Parler, c’est voir le reflet  de la vague de la mer

     Dans le grand ciel onduler

    Parler, c’est le bruissement du bel oiseau s’envoler

    Écouter, c’est être poète de la beauté

    C’est une jolie page blanche à colorer

    De mots de rêves, de mots de réalités

     

    Parler, écouter

    C’est naissance

    C’est nourriture

    C’est créer

    Une la vie

    Bien remplie

     

    Écouter, c’est sentir son cœur danser

    Dans les nuages blancs

    Et comme oiseau se poser dans une  fenêtre

    De ciel bleu

     

    Écouter et Parler

     C’est mélodie  du chant de l’oiseau

    C’est le voir se poser

    Le cœur amoureux  dans le ciel bleu

    La scène admirer

     

    J’ai été heureux

    Content

    De te parler

    J'aurais aimé

    Davantage t'écouter

     

    Mais c'est ainsi

    Après j’ai mieux compris.

     

    Qu'importe

    Ouvrir et fermer la porte.

     

    Mais tu es toujours

    Comme une belle fleur

    Dans mon cœur

     

    Mon rouge gorge giroflée

    Tu es

    Dans ma pensée.

     

    Vannes le 10 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    106

     

    « La Potion »

     

    Au cœur long et pointu, voici le pilon

    Dans l'art de l'office, dévotion et incantation

    Priant dans le tabernacle du rond mortier

    En quête d'une sainte et amoureuse potion.

     

    Ce matin sous un soleil scintillant

    Je suis allé chercher, ma Bien-Aimée

    Dans le fond de la raison avec émotion

    Un mortier de porcelaine, avec son fort pilon.

     

    Mais ma Bien-Aimée

    Dis-moi, mon plus beau papillon

    Vais-je arriver

    À fabriquer,

    À réaliser,

    À faire,

    À créer,

    À inventer

    À donner amour et vie

    À la meilleure et amoureuse potion ?

     

    Ma Bien-Aimée !

    Ne sois pas désespérée

    Je l'ai bien lavé, je l'ai bien nettoyé

    En toute pureté, je te l'ai apporté

     

    Ma Bien-Aimée !

    Oh que je l'ai bien soigné

    Le beau et droit mortier

    Il brille, scintille, chante, s'égosille

    Comme un soleil aux rayons d'argent

    Il est tout chaud, dans mon cœur,

    Tout doux dans mon âme

    Tellement merveilleux dans mes mains.

     

    Ma Bien-Aimée !

    Dans ce  mortier, j'ai déposé

    Beaucoup de sentiments

    Tout autant de tendresse

    Plus encore d'allégresse

    Beaucoup de réflexion

    Pas moins de sagesse

    Un gros sourire

    Un petit câlin

    Une grande pensée

     

    Ma Bien-Aimée !

    J'ai tout laissé  cuire

    Avec attention et amour

    À feu doux, bleu, rouge et blanc

    Flamme calme, tranquillement

     

     

    Ma Bien-Aimée!

    Je retire du feu

    Je laisse tout reposer

    Oui, c'est prêt ma toujours douce

    Et bien-aimée

     

    Et maintenant ?

    Maintenant,

     

    Ma Bien-Aimée !

    Je vais tout t'envoyer

    Par mer, terre et air…

     

    Et si tu admires le droit pilon

    Si tu regardes bien dans le fond

    Bien à l’intérieur de notre rond mortier,

    Tu vas m'y trouver

    Tout Amoureux de toi,

    Ma Bien-Aimée !

     

    Ah ! Tu me crois !

    -     N'est-ce pas ?

    -     Je te crois, je ne te crois pas…

    -     Ah ! On ne sait pas !...

    -      

    Gwened le, 10 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    107

     

    « Le Soleil »

     

    Se lève souriant,

    Parfois hermétique,

    Chaque matin

    Avec l'espoir

    Que tout ira bien.

    C'est le rêve du début

    C'est le bonheur de la naissance

    C'est le sourire d'une nouvelle journée

    C'est l'espoir d'une autre vie

    Est-ce mensonge ou vérité, 0…

    Qu'importe, on le croit,

    Ma Belle Pensée.

    Plus au moins

    Moins au plus

    Le soir

    L'ombre devient pénombre

    Tout est sombre

    Dans le tableau noir

    Du soir

    Et le Soleil sang vermeil, s'en va

    Parfois content et le plus souvent pas

    Mais chaque soir

    Monsieur Le Soleil s'en va.

    C'est la déchirure

    C'est la douleur

    C'est la séparation

    C'est la mort, la Mort

    C'est l'horreur de la fin

    Mais le Soleil s'en va

    Dans l'inconnue tristesse

    Mais, Bien Aimée,

    - Pourquoi ?

     

    Gwened 2 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    108

     

    « Comme des dieux »

     

    Afin que ce jour

    Soit un bon jour

    Soit une belle journée

    Il suffit d'être dieu !

     

    Et tout cela vouloir créer

     

    Avec une douce volonté

    En y ajoutant un peu d'ardeur

    Dans l'âme

    Dans le corps

    N'oublions pas de la vie, notre moteur

    Le bel, le magnifique, «  Notre Petit Cœur »

     

    Décorons notre monde ambiant

    Choisissons avec goût tous les ingrédients

    D'un savoir-vivre de douceur

    Acceptons un air de sérénité

    Mixons-y une mélodie

    De notes bleues d'harmonie.

     

    Mais Bien Aimée

    Que c'est beau

    Que c'est agréable

    De vivre de la sorte cette vie !

     

    Mais oui, il faut se le dire,

    Tout va bien Mme La Marquise

    Pourquoi ne pas le croire ?

    Il faut se le dire

    Le matin,

    Le midi,

    La nuit

    Et le soir !

     

    Faut-il encore que je le redise ?

    Dans la vie

    Mon amie

    Il faut le faire

    Le vouloir et le croire !

     

    Nous sommes, de notre vie

    Dieu le Créateur

     

    Dieu n’est personne

     

    Mais dieu est…

    Exemple

    Lumière

    Modèle

    Est chemin

    Est…

    Mais lequel ?

    Mais le dieu du bien.

     

     

    Et La Vie est un livre

    De bonheur ou de malheur

    Écrit à quatre mains

    Quel bel ouvrage

    Mais nous en sommes les auteurs

     

    Il serait préférable chaque jour

    L’écrire

    Le réfléchir

    Le faire

    Le vouloir et le croire !

     

    La vie doit être belle

    Te dit dans le silence

    Une jolie coccinelle

    Depuis une fleur

    Fruit de l'imagination

    En ce matin

    Oui, oui de printemps !

     

    Vannes le, 8 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    109

     

    « Pleurs dans son jardin »

     

    Les petites pâquerettes

    Se promènent main dans la main

    Dans son jardin

    Toutes joyeuses et amoureuses…

     

    Puis font des galipettes

    Dans les vagues de la mer verte

    Taquinées par le souffle de la verdure,

    Froissent leurs robes toutes blanches,

    Dansent gaies dans la jeunesse du printemps

    Brille en plein milieu de leurs yeux

    Un cœur doré tout enfantin…

     

    Toute cette amoureuse beauté

    Brille dans les vertes pupilles

    Dans le regard bleu des yeux

    Jaillit la vitalité en toute liberté

    Mesdemoiselles les Pâquerettes

    S'amusent comme des enfants

    Dans l'herbe verte de son jardin…

     

    À dix-neuf heures retour à la maison

    Vroum ! Vroum !

    La tondeuse s’en va-t’en guerre

    Contre cette belle création

    C’est la course à la dévastation

     

     

     

    Pauvres  pâquerettes en larmes et pleurs

    Fin de la vie et du bonheur

    Les victimes se cachent

    Sous le laurier et le figuier

    Et sous le délaissé bananier.

     

    La machine va

    Fauchant des vies

    Toute énergie dans la lame

    Enfonçant des corps

    Coupant les âmes

    Pauvres  pâquerettes en larmes et pleurs

    Fin de la vie et du bonheur

     

     

     

    Mais de temps en temps

    Elle se laisse aller s’envoler dans le vent

    Se laisse aller, comme avant

    À nous faire un rire charmant...

    Une douceur de fleur

    La prend par la main

    L'emmène marcher un tout petit rien

    Au bord de l'Oust.

    Puis, puis...

     

    Pauvres  pâquerettes en larmes et pleurs

    Fin de la vie et du bonheur

    Les victimes se cachent

    Sous le laurier et le figuier

    Et le délaissé bananier.

     

    Eh ! Eh ! Shit ! et Chut !

    Puis ! Puis !

    Vous voyez petites pâquerettes

    C'en est fini de la vie

    À cause de cette merde d’internet.

     

    Gwened Mars 2021

    Virgile ROBALLO

     

     

    110

    110

     

    « Encore le printemps… »

     

    C'est samedi… C’est midi, c'est minuit

    Mais aujourd'hui, mon ami(e)

    C'est dimanche, c'est le matin

    Annonçant une vie de printemps

    C'est matin, midi et minuit

    Nostalgie, pensée amie

     

    Son rare poème est déjà loin

    C’était bel plaisir au réveil du matin

    Maintenant du soleil et plus rien.

    Mais la vie va ! Elle va ! S'en va !...

     

    Avec beaucoup de hauts

    En améliorant les petits bas

    Le bonheur à petits pas,

    Il est, il sera "o volonté " toujours là !

    On le veut, on y croit, on le crée

    Subir, ce n'est pas vivre

    Allez, on y va, c’est gagné !

    En reculant on avance

    Mais o vie amie

    En se demandant

    Le où ? Le pourquoi? Le comment ? Et quand ?

     

     

    À chaque étape à toi, ma vie !

    O vie amie, c'est moi qui t'emmène

    Viens contempler, viens te promener,

    Regarde les vertes et douces rives de l'Oust c’est ainsi, c’est comme ça,

    Allons, avançons vie amie, c'est par là.

     

    Le ciel est gris et nuageux

    Mais voici que

    Se montre à la fenêtre le soleil

    Sourire d’enfant heureux

    Qu’elle sait être belle vie

    Qu’il est beau le matin

    Bon jour à toi, mon joli printemps

    De mille neuf cent vingt et un !

     

    Vannes, 21 mars 2021, 8h30

    Virgile ROBALLO

     

     

    111

     

    «  Le Mal des Maux
    Dans le Bien des Mots »

    Le mal des maux
    S'en va ! S'en va !
    Dans la beauté des mots.

    Le bien revient !
    Revient ! En bien-être
    Vit, dans le plaisir
    Du bon et amoureux sourire.

    Le bleu avec le vert
    Le rouge avec le noir
    Le jaune et le blanc,
    Sagesse et harmonie
    O Socrate Philosophie
    Que revienne du vieux temps !

    Que brille en toi avec éclat
    La lumière gaie des couleurs
    L'âme d'une chanson mélodieuse
    Le pur parfum d'une vie heureuse

    Chaque jour dans ton visage
    Se lèvera le soleil du bonheur
    Au son de la séraphique musique
    Des doux et jolis mots en fleur

    Dans le bal La myrtille se fait belle
    Le rosier passionné se confond en elle
    Danse, tournicotions, câlins et caresses
    Dans la plus voluptueuse, agitée allégresse
    Tombent les vêtements, sautent les bretelles
    Au son de la mélodieuse musique
    Des doux jolis musical mots
    Promenades lentes de tendresses
    sur la plus belle géographie
    Virages, montées, vallées et montagnes
    De tout corps, cœurs et âmes
    Toutes les musiques parfums couleurs
    Sentimentale passion
    Les posséder ! Les avoir,
    Câlins, caresses, tendresses
    Dans le royaume idéal des jolis mots
    Glissent toutes amoureuses
    Dans les sables de la belle plage
    La douceur dorée de la jolie peau.

    Gwened le 19/04 /2021
    Virgile ROBALLO

     

    112

    «  Dispute sans fin
    dans le jardin »

    Le rosier :
    Dans une colère bleue
    C'est moi le plus fort
    C’est moi le plus beau
    C'est moi, c'est moi...
    Se tapant le popotin par terre
    Menaçant d'un fagot de bois vert
    Tout en ébullition
    Se croit avoir raison.

    La Myrtille :
    aussitôt se dresse sur ses argots
    N'est-ce pas !
    N'est-ce pas !
    Ils sont insultants, tes propos !

    Le rosier :
    Se croyant dieu en icône
    Ne suis-je pas
    Le héros ?
    Le courage guerrier,
    Aux séduisantes fleurs
    Avec des myriades d'épines
    Pour te percer le cœur ?


    La myrtille :
    Je suis ce que je suis
    Eh oui, je suis aussi
    Celle que l'on déguste
    Celle que l'on savoure

    Eh ! Eh ! Si ce n'était pas assez
    Celle que l'on regarde
    Celle que l'on admire
    Celle au cœur vert, rouge en elle
    Je suis celle que l'on aime !

    Ma vie, ma vie
    Une marmite toute ronde
    Remplie de la Socrate philosophie
    Se baignant dans un lac
    D'eau claire limpide et pure
    Respirant l
    amour et la sagesse
    De l'
    être jeune, mur et de vieillesse

    Je suis, je suis,
    La communication
    Fruit de la raison
    Du jardin de la r
    éflexion
    La liaison
    Du sérieux et du rire
    La fleur des l
    èvres du sourire
    Oh !
    Être humain femme homme ou fille
    Je voudrais être
    Je voudrais seulement être
    Le parfum et la nourriture de la vie...

    La myrtille :
    Avec moi jouer tu as voulu
    Avec moi tu as perdu !

    Le rosier :
    Mais non ! Mais non !
    Le noble sentiment
    Mon ami, mon amie
    Est le sujet de la vie le plus important,
    Le plus important
    Et le cœur nous le dit, sérieusement
    Il y a deux gagnants
    Ou deux perdants !

    Gwened le 16 avril 2021
    Virgile ROBALLO

     

    113

     

    « La Passion »

     

    La passion m'a brûlé comme,... le feu
    Mon amour se transforme,... en haine
    S'abat comme rapace aveugle,... l'aigle
    Sur le vide, de toute la terre, mer,… et l’air.

    Mais... est-ce que l'on comprend
    L'erreur... qui signe notre perte la vie trahie?
    Oh vie... tu n'es pas une mer d'huile
    Capricieuse... naviguer en toi est folie.

    Passion... feu sournois consumant, la vie
    Naïf... le rêve le bonheur, la sérénité
    Traître ... trompeuse, agressive est, la réalité

    Pas de mal ni de bien dans... la vie
    En ton âme la réalisation et... l'harmonie
    Bonheur y est fruit, qu'on...récolte et cultive.

    Vannes le, 15/04/2021
    Virgile ROBALLO


    114

     « Souffle de vie »


    Mon souffle est mon ancre
    Mon souffle est le gouvernail
    De ma coque de bois

    De mon Lusitania à nous, à moi
    Navigant cette existence
    Dans la mer verte peinte d'espérance

    Mon souffle ce sont mes ailes
    Déchirant l'air doux comme flanelle

    Mon souffle est mon cœur

    Nichant dans le calice d’une fleur
    Mon souffle est mon esprit,
    Mon courage à dire non, ma volonté de dire oui
    Parfois dans l'abnégation de la résistance

    Mon souffle Ma Bien-Aimée

    Manquante et Désirée

    Est la belle semence

    De la vie qui germe et en moi commence

    Mon souffle me donne des racines,
    Mon souffle me donne de la hauteur

    Je le suis chaque jour à la trace
    M’aide à grandir dans la lumière du temps et de l'espace

    J'accueille mon souffle
    Ma douce Bien-Aimée

    Comme un vieil ami,
    à bras ouverts, heureux.
    J'accueille mon souffle,
    avec une aimante bonté
    Un soupir joyeux.

    Mon souffle me donne du pouvoir
    mon souffle me remplit de justice
    Mon souffle m'aide

    À être
    À Me trouver
    À Me réaliser
    À exister
    Mon souffle est plein de mon essence,
    de mon énergie vitale.

    Mon souffle est mon sanctuaire
    Mon esprit est mon point de référence

    Mon souffle est mon guide vers
    Le passé
    Le présent
    Le futur
    L'avant et l'après.

     

    Mon souffle Ma Bien-Aimée

    Manquante et Désirée

    Est la belle semence

    De la vie qui germe en moi

    Et me souffle l'existence.

    Vannes le, 10 mai 2021
    Virgile ROBALLO

     

    115

    « La Vengeance »

    La vengeance
    Est souffrance
    Est méchanceté
    De brandilles sans importance
    Tirées de la non vérité.

    Stop au aveuglement sourd de la vérité
    Des blessures inutiles
    Infligées au bien-aimé
    Que deviennent mal-aimées.

    Pourquoi cette folie
    Pourquoi ce gaspillage
    Du vivre dans la normalité
    Plus facile ne pas vouloir penser
    Plus facile de détruire
    Plus facile se jeter dans la gueule du loup
    Que d'aimer
    Construire
    Regarder
    Aller
    Voir la vérité
    La chèvre de Monsieur Seguin
    A perdu, a perdu
    La vie,
    L'honneur
    Le respect,
    L'amour et l'amitié
    Tout ce que dans la vie était beau
    Elle se jeta dans la gueule du loup
    Quelle têtue ! Quelle têtue !
    Croyant comme fer être un agneau !

    La vengeance
    Est souffrance
    Est méchanceté
    De brandilles sans importance
    Tirées de la non vérité
    Stop au aveuglement sourd de la vérité
    Des blessures inutiles
    Infligées au bien-aimé
    Que devient mal-aimées.

    La vengeance
    Est méchanceté
    Dans la rate de la souffrance

    Vannes 20 Février 2021
    Virgile ROBALLO

     

    116

    « Oh les argentins »


    Ils valent ils valent !
    Beaucoup, beaucoup d'argent !
    A l'achat et à la vente tout autant
    Eh! Eh! Chers amis du nord et plus encore du midi.
    C'est qu'il n'y a pas d'argent
    Qui puisse payer un bel argentin
    !!!
    Mais pouvez en avoir, un
    Et si vous en vallez autant
    Vous pouvez en avoir cent
    Voir mile gratuitement..
    Eh bien ! Mettez sur le feu une belle marmite en fonte.
    Mettez y un beau portugais tout gai
    Ajoutez un bel espagnol
    Quemado por el sol
    EH Mama mia ajoutez un italien,
    quelqu'un de bien,
    Allez me chercher un mangeur de choucroute,
    Veuillez à ce quil ne soit pas naziallemand
    protestant
    Peut-être allemand
    N'oubliez pas un français,
    Fort en geule et garni porte monnaie.
    Touillez le tout, ca sent bon, c'est beau
    Et servez ! Servez chaud..
    Esta de Puta madre de diez., oh! Putain.
    Mais, C'est ça un Argentin !!!

     

    Gwined le 27 fevrier 2021

    Virgile ROBALLO

    116

     

    « L’U.E.et les Européens »

    Ils valent ils valent !
    Beaucoup, beaucoup d'argent !
    À l'achat et à la vente tout autant
    Eh ! Eh ! Chers amis amerloques

    Eh ! Eh ! Vous aussi pales yeux de shintoques

    Eh ! Eh ! Écoutez bolcheviques rousquis

     

    Sachez petit doigt dans le nez !


    Qu’il n’y a pas assez d'argent
    Qui puisse payer un bel européen !
     

    Mais pouvez en avoir, un
    Et si vous en valez autant
    Vous pouvez en avoir cent
    Voir mile gratuitement !

     

     

    Eh bien ! Mettez sur le feu une belle marmite en fonte.
    Mettez-y un beau porctoutgai, oui tout gai
    Ajoutez un bel ispangol
    Se tapant le cul au sol
    Eh ! Mama mia ajoutez-y aussi un ritalien,
    Mafiosi, dit quelqu'un de bien,
    Allez me chercher un mangeur de choucroute,
    Certainement un naziland
    Un bien protestant
    Se faisant passer par animaland
    N'oubliez pas un franciouz,
    Fort en gueule et rien dans le porte-monnaie.

    Pensez à une betterave  rouge

    Poivre et sel sauce angliouz


    Touillez le tout, Du courage, allez jusqu’au bout

    Mais ça sent bon, c'est beau
    Allez servez ! Servez ! Bien chaud.
    Està de Puta madre ! Oh ! Putain.
    Mais, C'est ça de l’U.E. un européen !

     

    Vannes le 1er avril 2021 

    Virgile ROBALLO

     

    117

    « Stupide dispute »

    (Humour)
    Arrête ! Sinon ! Sinon !
    Je te pique, dit la fourchette

    Ah ! Si tu me piques
    Je te coupe une dent, dit le couteau !

    Rit en cachette,
    Une creuse assiette
    Au cul bien rond !

    Mais qu’est-ce que j’entends,
    Dit la nappe !

    Il est hors de question
    Que dans mon cœur
    Je supporte ! Je supporte !
    En moi
    Toutes ces taches,
    Espèces de patates !

    Ô ! Ô ! Ô !
    Crie la pomme de terre
    Sentant les dents de la fourchette
    La lame tranchante du couteau
    Lui faire la peau !

    Halte-là ! Halte-là !
    Bouillonne la marmite
    Le ventre rond déjà sur le feu !

    Sinon ! Sinon !
    Je vais déverser
    Sur ce mesquin monde
    Toute l’ardeur de mon eau !

    Clip ! Cloucq ! Clap !
    Donc, tout le monde à la trappe ?
    Arrive ! Arrive à la fin
    Pleine de sagesse
    Une belle bouteille de vin !

    Vous feriez mieux !
    Vous feriez mieux, tous
    De mettre enfin
    De l’eau dans votre verre de vin !

    Approchez ! Approchez !

    Un demi-verre,
    de simplicité,
    un verre plein de naïveté,
    Un verre vide
    de méchanceté
    A ta santé,
    Tchin-tchin !
    À ta santé ma bien-aimée

    Et que vive ! Que vive !
    L’affection,
    L’alliance,
    L’entente,
    Et que vive ! Que vive !
    L’amour,
    La bienveillance,
    La camaraderie,
    La familiarité,
    Et que vive ! Que vive aussi !
    Ce jour de nostalgie
    Du 1er Février !

     

    Vannes 1er février

    Virgile ROBALLO

     

    118

     

    « Un, deux, trois ! Tout va ! »

     

     Zéro, Un, deux, trois 
    Le petit cœur, n’est plus là

    Toute une vie qui au diable va
    Pauvre la tête, l’âme n'est plus là,

    Tu vois ! Tout va.

    Zéro, un, deux, trois
    Légèreté navigant au gré du vent,
    Les sentiments emportés par l'argent
    C'est le commerce à soixante ans

    Tu vois ! Tout va.

    Zéro, Un, deux, trois...
    La danse du ventre, hiver et printemps.
    Comment le jardinier peut être présent
    Si le cœur de l'artichaut est absent.

    Tu vois ! Tout va.

    Suis venu, suis venu. Mais pourquoi ?
    Te regarder dans les yeux
    Te prendre encore dans mes bras
    Te dire que malgré tout
    Malgré ces temps fous
    Que la république des mots

    Bataille pour toi !

     

    Tu vois ! Tout s’en va ?

     

    Vannes le 29 janvier 2021

    Virgile ROBALLO

     

    118 bis

     

    « Anniversaire »

    Zéro, Un, deux, trois
    C'est ton petit cœur
    C'est ton absent diable
    C'est toi, c’est moi !

    Zéro, un, deux, trois
    Félicitations, Félicitations
    Avec amitié, profonds sentiments
    30, 40, 50, 60 ans ! 70 ans ! Allez ! Va !
    Soit heureuse la vie tout simplement
    Oh grand cœur de l'émotion
    C'est toi, c'est moi !

    Zéro, Un, deux, trois...
    30, 40, 50, 60 ans ! 70 ans ! Allez ! Va !
    Suis venu, suis venu, pourquoi
    te regarder dans les yeux
    Te prendre encore dans mes bras
    te dire que malgré tout
    Malgré ces temps fous
    Que la vie est avec toi

     

    Gwened le 17 janvier 2021

    Virgile ROBALLO

    119

     

    « Une amère Myrtille »

     

    Un lundi froid d'hiver
    Tout air et allure pépère
    Bonnet sur la tête, le soleil
    Sourire couleur jaune-vermeil
    Main sur le cœur, brille, brille
    De son regard, il pense, il pense
    Faire mûrir une amer myrtille

    Le soleil tout amoureux
    Se prend-il pour un dieu !
    Ses jaunes rayons grands ouverts
    Ah ! Ah ! Ses beaux yeux tout bandés,
    Se croit-il encore le maitre de la terre?
    Arborant maintenant sur la tête une rouge plume
    Il se croit enfin pouvoir décrocher la lune !

    Oh ! Oh ! La lune avec adresse s'esquive
    Part en solitaire, vacances aux Maldives
    Croyant fuir la réalité triste de la vie
    Allez ! Ouvre grands tes beaux yeux
    Écoute les sanglots malheureux
    De ce "ton petit cœur" amoureux.

    Mais fera-t-il toujours ce qu'il faut ?
    Pour toi petit fruit doux de myrtille
    Sous le tranchant de la faucille
    Peut-on aller au-delà de ce que l'on peut !

    Toujours le cœur de fleur se vaudra beau
    Ainsi va, cahïn, caha, présente ou pas,
    Le petit train, trahïn, traha, de la vie
    Mais où va le roux fruit amer de myrtille ?

    C'est le printemps, l'été, arrive pressé l'automne
    Il est temps de rendre visite au jardin
    Cueillir le fruit doux ou amer petit-homme
    Dommage, tout peut va se perdre à la fin.

    Mais finalement, tir-lin-pim-pim
    Qui brille, le soleil ou la myrtille ?
    Allez ! Vas ! Passe par la fontaine
    Sage, sereine, calme et tranquille
    Non, y a pas de croissant de lune qui brille
    Allez bois, calme, la douceur infinie
    La beauté présente de cette espiègle vie
    Ne la gaspille pas, non, allez petite, bois,
    Mais vas ! Ne reste pas là !
    Dépêche-toi, mon amie, amer et douce myrtille.

    Ainsi va le soleil et la myrtille,
    Mains dans les poches s'en va
    insouciante la vie...

    Le 18 janvier
    Virgile ROBALLO

     

    120

     

    « Le petit moulin »
    Serait-il
    Serait-elle,
    un rayon de soleil
    Jaune
    Un sourire bleu
    De Neptune
    Caché derrière la lune ? ...

    Serait-elle,
    Serait-il
    Une petite lumière
    Ou juste une étincelle,
    clignotant, clignotant
    Jouant, comme une enfant,
    Dans l'immensité bleue du firmament
    Tirant de sa tendre main
    Une argentée ficelle
    Nouant de fuyantes étoiles
    Tout amoureuses et fidèles.

    Serait-il,
    Serait-elle
    La blanche voile,
    Tournant, tournant,
    Dans les bras du fort vent
    Soufflant le grand drap vert
    Par les fenêtres bleus
    entre des nuages tout blancs.

    O blanche voile
    Tournant, tournant,


    De ce bonhomme de moulin
    Nuit et jour, tranquillement
    Il tourne, il tourne,
    Tranquillement
    Jour et nuit
    Il va, il va,
    Calmement
    Moulant le grain
    De l'éthylique raisin
    Voile de laine
    Voile de coton
    Voile de lin
    Mais qu'il est bon
    O ! Mon petit moulin
    Mais qu'il est bon
    Ton verre de vin !...

    Et de deux
    Et de un
    Et un à un
    Là-bas au loin
    Sur le haut de la colline
    L'autre don Quichotesque moulin
    Autant noble que hautain
    Triture écrase gaiement
    avec sa grosse dent
    Ronde, ronde, ronde
    Comme ton joli popotin
    Tout le bon grain
    De maïs,
    D'avoine,
    De blé... De...
    Mais c'est notre pain !...
    Eh ! Mon ami, ma bien-aimée ...
    Qu'importe ! Qu'importe !
    Qu'il soit noir ou blanc.

    Dans la vie
    Du joli moulin
    Les ailes
    La farine
    Le sac
    Le meunier
    La mule
    La joufflue meunière
    Toute croustillante
    Au joli perlimpinpin
    La pointe de son nez
    Le fond de son cœur
    Tout est divinement blanc.

    Oh ! Mon petit moulin
    Comme j'aimerais manger ton pain
    Eh ! Qu'importe ! Qu'importe !
    Qu'il soit noir ou blanc...


    Vannes, le 01/01/ 2021
    Virgile ROBALLO

    2ème version
    Le petit moulin"
    Serait-il
    Serait-elle,
    un rayon de soleil
    Jaune
    Un sourire bleu
    De Neptune
    Caché derrière la lune ? ...

    Serait-elle,
    Serait-il
    Une petite lumière
    Ou juste une étincelle,
    Ou juste une étincelle,
    clignotant, clignotant
    Jouant, comme une enfant,
    Dans l'immensité bleue du firmament
    Tirant de sa tendre main
    Une argentée ficelle
    Nouant de fuyantes étoiles
    Tout amoureuses et fidèles.

    Serait-il,
    Serait-elle
    La blanche voile,
    Tournant, tournant,
    Dans les bras du fort vent
    Soufflant le grand drap vert
    Par les fenêtres bleus
    entre des nuages tout blancs.

    O blanche voile
    Tournant, tournant,
    De ce bonhomme de moulin
    Nuit et jour,
    Tourne, tourne,
    Amoureusement

     

    121

    « Il n’y a qu’à faire du Trump »

     

    (Dispute entre Trumpistes et démocrates)

     

    O.k. Donald ! Va bene ? Bien sûr ! Olà ! Como estàs ?

     

    Oui Pour les dictateurs

    Et tous ces autoritaristes

    Fascistes ou communistes

    Extrémistes de gauche ou de droite

    Tout est clair

    Tout est simple

    Or la vérité

    La réalité

    La vie

    Est bien différente ! )

     

    (O.k. ! Va bene ? Bien sûr ! Olà ! Como estàs?)

     

    Oh ! Mon ami ! Mon amie !

    Oui, pour toi tout est simple
    Tout est clair dans la vie
    Il n'y a qu'à faire du Trump !

    Ah ! Ça te va bien le Trump ?

    -Tout est clair, tout est simple !
    - Il n'y a qu'une alternative
    - Il n'y a qu'une solution
    - Dieu, Patrie, autorité, famille,
    - En avant, en marche,
    - Halte-là petite racaille d'en bas
    - Au pas ! Petit plouc ! Au pas !
    - Eh ! Gavroche ! Eh ! Sang rouge.
    - Nom de Dié ! O parbleu


    -Mais qu'est-ce que ce nu-pieds se croit ?


    - Se voit-il tireur au mousquet
    - Cet indigne de toucher une épée
    - Voudrait-il voler notre sang bleu
    - Mais où va le monde ! Ô mon dieu !
    - Avec ce bas que se voit déjà en haut ?
    - Halte-là ! Petit populace, racaille d'en bas !

    Que ça rampe ! Que ça rampe !
    Nationalisme, patrie, autorité, sainte famille
    O mon dieu, ce monde est une « trempe »
    Et que ça rampe ! Que ça rampe.
    O pauvres américains


    Mais qu'avez-vous fait avec ce Trump ?

    Adieu ! Mon ami, mon amie,
    Oui, pour toi tout est simple
    Tout est clair dans la vie
    Il n'y a qu'à faire du Trump

    Ah ! Pas de pourquoi ni de comment ?
    Mais, jamais de où, ni de quand ?
    Mais où est la sagesse de Joe Biden ?

    - Ah ! Ah ! Le monde est ainsi
    - Soit blanc, soit noir
    - Assez de mielleux parloir
    - Ah ! Ne viens pas me peinturer de gris !

    - Le monde se devise en deux

    -     D'un côté les bons, de l'autre les affreux.
    - Nous, les gens bien et ces gens-là.


    - On est chez nous ! Il ne manquait plus que ça !

    - Dans ce monde mon ami, c’est ainsi
    - Votre mollesse, mais ça suffit
    - De ces démocratises
    - Comprends-le mon amie !

     

    Ah ! Ah ! Ah !

    Tu le crois ?

    Tu le crois ?

    Oh ! Mon ami ! Mon amie !

    Oui, pour toi tout est simple
    Tout est clair dans la vie
    Il n'y a qu'à faire du Trump !

    Vannes le, (06/01/2021)

    Virgile ROBALLO
    (le 6 janvier ce fut le jour de l’assaut du Capitole à Washington)

     

    122

     

    « Éole, le dieu grec du vent »

     

    Tu sais bien qu’il passe plus facilement,

     En ce moment,

    Le maquereau et le chinchard à travers les mailles

    Que sur notre table de sentiments

    Viande ou cochonnaille.

    Dit le proverbe sans faille

     

    Et…

    Éole souffle si fort

    Si seulement il pouvait s'essouffler

    Il semble prendre plaisir

     

    A gifler nos idées et nos corps

    Mais arrête Éole de nous étouffer 

    Nos âmes sont déjà des girouettes fatiguées

    Flottant tristement à ta merci. 

    Tes morsures sont des sillons ouverts

    Dans notre chaire torturée

    Donne-nous de répit et de grâce 

    Rien que pour un instant.

    S’exalte encore ma Bien-Aimée

    En riant, mi-figue, mi-raisin :

    Te rends-tu compte ma Bien-Aimée. Nous sommes maudits par le destin et détestés par ce diable de Dieu Éolien. Il s’introduit avec  colère entre les multiples orifices,

    Des plaies de cette fenêtre

    À la chaire ouverte

    De nos corps

    De nos cœurs

    De nos âmes.

    Si nous passons le doigt  dans son carreau cassé,

    Nous y verrons le présent et notre avenir brisé

    Nos douleurs et colères

    Provenant de l’enfer des blessures

    Meutrières…

    Vannes le, 11 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    123 

     

     

     « Prière d’un intégriste Satanalazariste en 1961 »

     

     Oh Notre dame de Fátima

    Reine du Portugal et notre mère

    Tu es descendue sur notre terre

    Mais c’est la Sainte Russie tu veux sauver

    De tous ces rouges bolcheviques

    Matérialistes et sans dieu

    Leur place rouge infâme

    Ne pourra jamais supplanter

    Notre place blanche et son âme !

    Oh ! Notre dame de Fatima

    Reine du Portugal et notre mère

    Et de notre Église entière

    Tu nous demandes de saints sacrifices

    Beaucoup de prières pour la sauver.

    Que tous tes vœux soient exaucés !

    Amen ! »

    Oh Salvé Marie, reine du ciel, dans cette même année de 1917 tu as choisi notre Portugal notre humble village de Fátima pour demander à ce pays et au monde de prier pour la conversion de la Russie et de lutter contre l’orgueil sanguinaire des athées bolcheviques.

    Sainte Marie a élu notre pays pour indiquer le chemin fait de prière, de sacrifice qui mène à Dieu. Par la pauvreté et l’humilité nous avons l’obligation de combattre cette Europe corrompue par la modernité, l’orgueil et ces autres choses bizarres qu’ils nomment démocratie, laïcité, socialisme, communisme et autres absurdités. Notre chère patrie est le rempart de la citadelle divine qui brille dans l’abîme de la colline.

    Amen !

    Vannes  date ?

    Virgile ROBALLO

     

    124

     

    « Mon  Saint David »

     

    Ô Mon petit Papy

    Mon Saint David auréolé

    C’est dimanche

    Le clocher t’appelle

    Pour rendre visite à dieu

    Va, mets ton costume noir

    De la même couleur que tes souliers

    N’oublie pas ta blanche chemise en lin

    Les beiges chaussettes en laine te vont si bien

    Mon petit papy

    Mon saint David auréolé

    Tu es si joliment habillé

    Gare à toi, il ne faut rien tâcher 

    Mais t’as intérêt à te dépêcher 

    Faire, faire très attention

    À ton Petit Lys tout blanc 

    C’est ainsi que papy appelait sa Rachel

    Dévouée au pays de lait et miel 

    Elle Va t’échapper de la main 

    Tomber dans les bras de monsieur le curé. 

    Mais il est presque midi ! 

    C’est l’heure

    Mais tu n’entends pas les cloches

    À la messe ! Allons à la messe !

    Trouver ta Rachel, mon adoré Papy !

     

    Vannes

    Virgile ROBALLO

     

    125

     

    « Tout est clair…

                                            … tout est simple »

     

    O.k. ! Va bene ? Bien sûr ! Vale ! Pois sim !

    Oui ! Oui ! N’est-ce pas !

    Mais il en a ras le bol

    Il en assez !

     De ces Dictateurs

    Du moi « je »…

    Du moi, c’est comme ça …

                                   …et pas autrement

    Du tout est clair…

                                     …Du tout est simple

    Du il n’y a qu’à…

     

    Non ! Non ! Non !

    Dans la vie ce n’est jamais tout clair

    Non ! Ce n’est pas  souvent simple…

    Il en a ras le bol

    Il en a assez

    Et tous ces comportements de la vie

     Autoritaristes

    Frontistes Fascistes ou Communistes

    Extrémistes de gauche ou de droite

    Tout est clair

    Tout est simple

    Or la vérité

    La réalité

    La vie

    Est bien différente

     

     

    Elle est dans la controverse

    Dans  le poids du pour

     Et dans le contrepoids du contre

    Elle est dans les attitudes

    Sages et de nuances

     

    Soit humble Madame Monsieur l’autoritariste

    Mais qui es-tu

    Qui donne opinion sur tout

    Et surtout sur ce que tu ne connais pas

    Informe-toi

    Sur le sujet

    Avant d’en parler

    C’est ton devoir

    Même si on ne peut jamais tout savoir

     

    Ensuite, ensuite seulement

     Donne ton humble

    Solution

    A tout problème ou question

     

     Non ! Non ! Non !

    Dictateur du moi « je »

    Tout n’est pas clair

    Tout n’est pas toujours simple

    La vérité

    La réalité

    De la vie

    Est bien différente

    Pèse bien le pour

    Tiens bien compte du contre

     

    Car un problème

    Une question

    Peut avoir

    Différentes bonnes réponses.

     

    Vannes le 1er mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    126

     

    « Prière à Saint Michel »

     

    Saint Michel Archange

    Le plus grand de dieu l'ange

    Chef des divines armées

    Tu es au ciel le plus rapide messager.

    O grand divin Monsieur,

    Je viens avec urgence te demander

    Ta force exceptionnelle implorer

    Et du cœur te prier

    Tu dois agir, pour le bien

    Je ne suis qu'un être humain

    Dépassé par la difficulté

    De cette dramatique situation

    Néanmoins je ne peux pas

    Je ne peux rester avec les bras croisés

    Rester là comme un idiot chérubin

    Et ne pas agir, ne faire rien

    Il y va du retour au bon chemin

    Pour faire revenir dans la vie

    Le juste, le droit, le bien.

     

    Saint Michel Archange

    Le bon messager

    Chef des divines armées

    Tu ne peux pas laisser

    Ma bien-aimée

    Dans l'étroit chemin, dans le pêcher

    Mais tu ne vois pas que ça urge.

    Espèce d’idiot !

    Allez ! Allez ! Nom de Dié !

    Il faut me la ramener

    Pour que la tendresse

    La douceur

    Les gentilles disputes

    Les bouderies

    Les silences

    Les rancœurs en manque de bonheur

    Les folies sentimentales du lit et de la vie

    Les promenades à Pont Aven, à Dinard...

    Des sorties à papy, à mamie, à Babar

    Notre bateau a nostalgie de la mer...

    Les mains dans la main

    Des bords de l'Oust et d’ailleurs

    Les bottes blanches trottinant derrière la tondeuse

    Sur le tapis vert et des pâquerettes

    Aux yeux dorés, aux robes blanches

    De bonheur en fleur.

    Saint Michel tout cela je te le demande

    Je l'ose

    Mais grouille-toi !

    Fais qu'il se passe quelque chose !

    On ne peut pas rester les bras croisés

    Quand ton autre moitié

    Est en danger

    Il faut un espoir...

    Non ! Non ! Je n'en rajoute point.

    Saint Michel !

    Je ne fais que mon devoir !

     

    Vannes 8 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    127

    La mer

    Qu'on voit chanter

    Dans des robes de sable.

    La mer

    Qu'on voit danser

    Dans des pantalons de galets

    Le long des côtes découpées

    Rêvant de monts et de vallées

    Mais dans la vie il y aussi la réalité.

    La mer

    Âme à la lumière d'argent

    Au cœur doré aux reflets changeants...

    Basse mer

    Haute mer

    Toutes les six heures,

    Mais ma Lune ensoleillée

    Née de la bonne marée

    Quel est le bon niveau de la mer ?

    La mer

    Âme à la lumière d'argent

    Au cœur doré aux reflets changeants

    O Mer

    Plus on descend moins on s'élève ! 

    3/05/2021

     

    Virgile ROBALLO

    128

    Ar Gwenn Ha Du »

    Oyez ! Oyez !

    Bretons, bretonnes

    Français et françaises

    Écoutez ! Écoutez !

    Du silence ! Tout le monde à son aise

    Européens, européennes

    Citoyens de l'humanité, toute entière :

    Regardez ! Regardez-le flotter, flotter

    Les onze blanches hermines

    Sur les neuf bandes blanches-noires naviguer

    En Armor

    En Arcoat

    En Breizh Izel

    Autant qu'en Breizh Uhel

    D'Ouessant à Clisson

    Notre bien amé

    Gwenn ha du

    Cœur corps et âme breton !

    O notre noir et blanc drapeau

    Que tu es élégant, que tu es beau !

    Pavillon nuance d'ombre et lumière

    Que tu es jeune notre Blaunc e neirr

    Des couleurs de paix

    Design original

    En Glenmor sans égal

    En mille neuf cent vingt-trois tu es né

    Trugarez ! Ô dieu créateur Morvan Marchal

    Yermat ! Yermat !

    Que vive le drapeau sans couleurs

    Longue vie aux neuf pays d'origine

    Santé aux onze hermines

    Pures comme les fleurs

    Yermat ! Yermat !

    À toi historique Kroaz du

    Comme le bon cidre jamais oublié

    Mais le goût de la crêpe sucrée

    Comme les condiments de la galette salée

    La vie tambour battant toujours danser

    Les chapeaux ronds de la démocratie et d'humanité

    The State flag of America voulant imiter

    Ta croix pesait trop la chrétienté

    Ta mort enfanta la vie,

    Le Gwenn Ha Du est né !

    Bretons, bretonnes

    Français et françaises

    Écoutez ! Écoutez !

    Du silence ! Tout le monde à son aise

    Européens, européennes

    Citoyens de l'humanité, tout entière :

    Regardez ! Regardez le Gwen ha du, flotter,

    O notre noir et blanc drapeau

    Que tu es élégant, que tu es beau

    Pavillon nuance d'ombre et lumière !

    Regardez ! Regardez ! Le Gwenn ha du, flotter

    Avec l'humaniste Bleu blanc rouge à ses cotés

    Regardez ! Le bleu-azur de douze étoiles dorées

    C'est le symbole de notre L'Union Européenne

    Notre pays en construction de paix, de solidarité.

    Que c'est beau de voir les trois amis

    Flotter, se donnant la main, unis

    Sur les façades de nos Mairies

    Flotter, notre citoyenneté nous rappeler

    Flotter, Pour toute(s)les France(s)

    De Bretagne, de Guyane, de Normandie, de Guadeloupe de...)

    Devoir de quête

    De Liberté, de Fraternité, d'Égalité !...

    Vannes le 5 août 2021

    Virgile ROBALLO

     

    129

    "Мой дорогой Слава Балев"

    Cher Slava 

    Grain de maïs

    Pain croustillant de mie

    Aux yeux de tulipe bleu

    Un jaune tournesol dans les yeux

    Epie de blé,

    se torsadant dans les cheveux

    Vert est le coeur

    Rouge, jaune est la vie

    Arc-en-ciel la vie devait être chérie ...!

    Mais où sont passées

    Les vertes années

    Le soleil de l'été

    Lautomne jaune

    Le souvenir habillé de bleu ?

    Le bruit des bottes, gemissant sur les pavés

    Dansant sous les balles en Afghanistan

    O accordéon du va et viens de la guerre passée

    Joue nous encore un tango de beauté

    Dans ce covid-19, plus de guerre que de paix,

    Maintenant tu t'en fous, te voilà dans l'éternité !

    Que le temps court vite et va

    LesTanks roulant comme des fous

    Sur la route de Kaboul à Moscou.

    Maintenant foin au cul de l'âne

    Nom de dieu ! Pourqoi, pourquoi

    Slava, pourquoi Tu n'es plus là ?

    Slava, Je ne peux plus en russe t'écrire

    Maintenant, mon ami, dans le néant

    Pour moi c'est un macabre martyr

    Oh Slava, te rends tu compte

    On ne peut plus rien se dire !...

    Mais mon Slava ! Mon Slava Balev

    La vie !... mais elle est partie

    Notre histoire est un bouquet de fleurs

    De conversations de grand silence

    De non-dits, mais de jolis mots..

    O mon ami, mon Slava!

    Mais Viens, viens le chercher!

    Il est de nostalgie enveloppé

    dans de jolies pétales de rire

    Et sa sève blanche et pure

    Coule, coule, Slava,

    dans mon coeur

    Comme un long fleuve de sourires...

    Vannes le 20/10/2021

    Virgile ROBALLO

     

    129

    " Privilèges des florilèges "

    (en mémoire de mon

    beau-frère Slava BALEV,

    que j'aimais beaucoup.

    La covid-19 l'a emporté

    Parbleu ! Nom de Dié

    Putain ! Puta madre de diez

    Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

    N'étais tu pas vacciné ?

    Putenka vous a bien eu

    Putenka vous a trompé !

     18/ 10/21 à 23h30  )

    - Слава валев -

    Мой дорогой Слава Балев

    Le talent est un privilège

    Que l'on débusque sous la neige

    Dans les jardins blancs de l'hiver

    En frappant à la douce porte

    D'apollon et de la muse Calliope

    Fleurissant dans le champ tout vert

    Les privilèges des divins florilèges.

    Mille moineaux ne valent pas un aigle

    Ni dix mille cailloux, du Morvan

    Même bien ciselés

    Ne Valent pas un diamant

    Mais vous êtes mon privilège

    Vous êtes mon talent

    L'aigle de la montagne

    Les milles cailloux du Morvan

    Vous êtes mon petit moineau

    Vous êtes mon precieux diamant

    Le talent est un privilège

    Mille moineaux ne valent pas Un aigle

    Ni dix mille cailloux, du Morvan

    Meme bien ciselés

    Ne Valent pas un diamant

    Oh mon cher Slava, tu es un bijou

    Tu caresses avec tendresse

    Ce coeur qui pleure de tristesse

    Ces sillons tristes de mon cou..

    Oh mon aigle de la montagne

    Qui vole dans mon coeur et mon âme

    Oh mon humble petit caillou

    Que j'aime, que j'appréciais beaucoup

    Oh mon brillant diamant

    Que je promène main dans la main

    Tu es l'arc-en-ciel de toutes les couleurs

    L'arome blanc en fleur

    Qui parfume adoucit mon coeur

    Tu es l'aigle blanc rouge bleu

    Flottant sur le russe drapeau

    Vollant dans le blanc clair de mes yeux

    Qui vient tranquillement se poser

    Dans le noir sombre de la nuit

    En me faisant de sourires amis ! ...

    пожалуйста ! Дасвиданиа !

    Vannes le 18/10/2021

    Virgile ROBALLO

     

    130

    Jardin de Bretagne »

    Dans le jardin de l'Humanité

    Il y a des fleurs de toute variété

    Des vertes, des rouges, des jaunes

    Même avec des feuilles d'un joli bleu !

    Mais dans mon jardin de Bretagne

    Il y a, une spéciale chamanique fée!

    Nommée Marie-Omée

    Prêtresse de la cathédrale de Vannes

    Déesse de la basilique de Ste. Anne d'Auray !

    En Brocéliande elle ne serait pas née

    Mais qu'importe chez l'être l'originalité

    Et tous ces blancs et noirs sabots

    Et ces belles bretonnes en fleur

    Ne viennent-ils tous d'un pays d'ailleurs ?

    Mais le nationaliste extrémiste,

    Sans contrôle, sort souvent de piste !

    Si l'Armorique, petite fée

    Aime d'une ardente flamme

    Alors Vivent les chapeaux ronds

    Vive ! Vive ! La Bretagne...

    Sois la bienvenue petite fée dans ce jardin

    Viens cueillir la transparente rosée du matin

    Capte du regard l'ombre et la lumière

    Saisi-y les lignes de force du vent

    Peins-y les fleurs gaies de la vie

    Sous tous les aspects tons et mélodies

    Donne énergie à la plus belle mélancolie

    Mais ma Brocéliande petite fée

    Ne reste pas là, bras croisés, bouche baie

    Donne vie à cette blanche toile toute pâle !

    Fais-y fleurir le blanc et noir de ma Bretagne

    Avec particulière personnalité et originalité

    Ma fée, je voudrais une œuvre de créativité

    Mais ta toile va tomber, fais bien attention

    Sors du fond de tes tripes un beau tableau

    Chevauche bride abattue ton imagination

    Saute, cours, va ! Va par ces vertes allées

    Pieds nus, sens de la terre la douceur !

    Fais danser ton pinceau sur la palette

    Laisse-le papillonner sur la blanche toile

    Donne élan à toutes les couleurs

    Donne posture âme corps et cœur

    A toutes ces magnifiques fleurs !

    Mais tu n'étales aucune couleur

    Ni avec frénésie ni avec maladresse

    Mais quelle tristesse

    Ni avec personnalité ni adroite lenteur !

    Mais mon amie, peins quelque chose

    Regarde, ce beau et amoureux papillon

    Avec quelle ardeur il s'accroche à cette fleur

    Mon amie, ne crains pas la toile blanche

    Laisse couler le fleuve triste de l'émotion

    De la mer naissent les vagues d'imagination

    La lumière dans les couleurs, c'est le fruit de la création

    Mais au bout d'un court instant

    Le pinceau danse dans ses mains

    Sur la toile navigue en secret le pinceau

    Sillonnant la mer à plus de cent nœuds

    Affrontant les plus forts courants

    Entre l'ile aux Moines et le continent

    On dirait presque le beau Lusitania

    Dans le Golfe du Morbihan !

    Et, sur un fond grisâtre

    Éclairé par le soleil et le vent

    On voit apparaitre

    Une belle hermine noire

    Toute habillée de blanc !

    Dans mon jardin de Bretagne

    Habite la plus jolie fée

    De janvier à juillet

    Elle dessine, elle peint

    De belles hermines en noir et blanc

    Et le reste du temps

    Elle défile avec le Gwenn ha du

    Par les rues de France et de partout

    Mais du 5 au 15 août

    Tous les ans

    Elle hisse fièrement,

    le blaun e neirr

    Au festival inter celtique de Lorient.

    Gwened (Vannes) le 11 août 2021

    Virgile ROBALLO

    P. S.

    Le Blaun e neirr (le blanc et noir en gallo)

    Le Gwenn ha du (le blanc et noir en breton)

    Lusitania, nom d'un voilier.

     

    131

    " On me dit..."

    On me dit cascade et je dis banco

    On me dit rire et je rigole bingo

    On me dit rigolade et je crie bravo

    Il y a ainsi des mots...

    ... qui me collent à la peau.

    On me dit bagarre et voici un gauche aussitôt

    On me dit le frenchi-rombo

    Et je reponds Jean-Paul Belmondo

    Il y a ainsi des mots...

    ... qui me collent à la peau

    On me disait Pepel et me voilà Bebel

    On me disait Médée, le 1er bide de Jean

    (Anouilh) ...

    ... et me voila à jouer dedans.

    Il y a ainsi des mots...

    ... qui me collent à la peau

    On me disait, tu ne vaux rien

    Et moi je n'avais qu'une idée à la fin

    Cogner, faire de la boxe et être le boss...

    On me disait il faut avoir faim

    Et moi j'avais la frangale de la gagne

    Du passé, du présent et du lendemain.

    Il y a ainsi des mots...

    ... qui me collent à la peau

    Au conservatoire Henri Rollan

    Me dit à brûle pourpoin

    Mi figue et mi raisin

    Le professeur ne t'approuve pas

    Mais l'homme te dit bravo...

    De très loin, de peu ou presque rien

    Se leva à l'horizon le soleil souriant

    L'acteur, l'artiste au coeur vaillant et chaud

    La force, le caractère le géant,

    Le Magnifique Jean-Paul Belmondo...

    Vannes le 16 octobre 2021

    Virgile ROBALLO

     

    132

    "Les pommes rouges"

    Voici les pommes rouges

    Les pommes rouges de notre jardin

    Non et non ! Papy, papa et maman

    Corrige mon plus jeune petit-enfant

    Ce sont les pommes rouges de Gabin !

    Oh notre bien aimé petit Gabin,

    Toujours provocateur et taquin,

    Parmi les dix petits-enfants

    De loin le plus espiègle,

    Le plus égoïste, le plus malin

    Cest peut-être cela être le plus jeune enfant !

    Ce sont les pommes rouges de Gabin

    Il n'hésite pas à monter sur ses escarpins

    D'un air dominateur, se dresse sur ses ergots

    Maitre coq, le roi de la basse-cour

    De son coin il défie ses voisins

    Il caquette, il cocotte le six o'clock

    A toute la tribu Roballo...

    Alexis et Raphaël

    Lise et Mélodie

    Clémence et Maud

    Adrien et Gabin

    Kilian et Nathan

    Mais papy, papa et maman

    Toutes ces pommes rouges

    Toutes ces pommes rouges

    Sont pour ton petit Gabin !

    Eh ! Papy ! Ce qu'il est pénible

    Notre petit diable de Gabin...

    Mais papy, pour qui, il se prend ?

    Contexte d'une voix aigre douce

    Comme tartine de dur pain

    Dégoulinant de miel

    Fait remarquer justement Raphaël

    Eh ! Eh ! Petit coquin !

    Les pommes rouges de notre jardin

    Ne sont pas toutes pour toi Gabin

    Les pommes rouges de notre jardin

    Sont pour tous les petits-enfants

    Pour papy et mamy, papa et maman !

    Le beau et sage Adrien

    Accroche droit le yeux de Gabin

    Pointant l'index vers son coeur

    Mais qu'est-ce que ce garçon

    Sans âme, ni honneur, ni couleur

    Il n'y a pas d'amitié ni de paix

    Sans respect social et solidarité

    Et ajoutes y aussi

    Liberté fraternité et égalité..

    Vannes le, 8 octobre 2021

    Virgile ROBALLO

     

    133

     

     

    La petite mer bretonne. Mor Bihan.

    La mer de Bretagne

    Qu'on voit chanter

    Dans des robes de sable

    L'élégante épouse, mère et femme

    Elle est la vaste source de vie et de beauté

    La mer de Bretagne

    Qu'on voit danser

    Dans des pantalons de galets

    Le long des cotes découpées

    Rêvant de monts et de vallées

    Elle rappelle que la vie est aussi réalité.

    La mer de Bretagne

    Que l'on voit converser

    Dans sa jupe arc-en-ciel plissée

    Là-bas dans le présent le futur et le passé

    Est Marie donnant naissance à l'humanité

    La mer de Bretagne

    Page immense,

    Papier glacé, papier brillance

    Vaste océan de poissons de mots

    Plume d'écrivain navigant comme bateau

    Pierre d'eau modelée par le sculpteur

    Palette de couleurs devenant tableau...

    O Bretagne mer

    Âme lumière

    Bleue, turquoise, verte... Couleur d'argent

    Corps de Pentecôte, colombe blanche, esprit saint

    Corps d'Ascension,

    On te voudrait, on te cherche, toujours fuyant

    Mais qui es-tu... La Mer ?

    Au cœur doré aux reflets changeants... Basse Mer

    Haute Mer

    Étal, Toutes les six heures

    Tu t'en vas, tu t'en reviens

    On ne sait pas, on n'en sait rien

    Mais, pourquoi l'étal ne dure qu'une heure ?

    Le Lusitania peut-il te faire confiance

    Les voiles blanches toutes ouvertes au vent

    De toi Mer, la vie, le destin dépend

    De l'Homme bon ou moins bon marin ?

    Haute Mer

    Basse Mer

    Mais quel est ton bon niveau

    Demande le Lusitania, le sage bateau.

    O Bretagne de la mer ?

    Que dire ? Que faire ?

    Plus on descend moins on s'élève ?

    La mer de Bretagne

    Que l'on voit chanter

    Dans des robes de sable

    Que l'on voit danser

    Dans des pantalons de galets

    Est corps de couleurs

    Épouse, mère, femme en fleur

    Âme à la lumière d'argent

    Cœur doré aux reflets changeants ...

    Ô Mer de Bretagne

    Cœur doré aux reflets changeants .

    Que tu es petite et belle

    Dans le Golfe du Mor-Bihan !

    Vannes 19/07/2021

    Virgile ROBALLO

     

    134

     

    " Demain...Demain... "

    De quoi sera fait demain ?

    Mais de la pâte de bon pain

    De la sueur brillante de ton front

    Car du ciel n'arrive, mon amie

    Que Soleil chaleur froid et pluie

    Déjà beaucoup, affirme Tonton

    De quoi sera fait demain !

    Question inutile, paresseux bonhomme

    Ne le demande donc à personne

    N'interpelle pas le sanhédrin

    Encore moins les pharisiens

    N’interroge pas l'ami Nicodème

    Mais pose la question à toi-même !

    De quoi sera fait demain ?

    Le demain de nous dépend

    L'avenir est dans nos mains !

    Avec des défauts et qualités

    Dites du diable et plus encore de dieu

    Nous sommes des héros et des saints

    Le coeur en or flottant au vent

    Un sourire blanc habillé de bleu

    Un visage rose auréolé de vert

    Une grande imagination illuminée

    Aussi grande que le firmament

    Plein d'étoiles étincelant dans les yeux.

    De quoi sera fait demain?

    Le demain de nous dépend

    L' avenir est dans nos mains !

    Avec des défauts et qualités

    Dites du diable et plus encore de dieu

    Ne va pas les mains croisées

    Par terrre à genoux prier

    Tous ces diables et dieux inventés !

    Point de peurs ni de hontes

    Ils ne sont que des contes

    Définitions de bonnes ou mauvaises idées

    Pour agrémenter ou anesthésier

    La difficile, parfois agréable réalité

    Les Pères Noëls sont la paternité

    Nos angoisses savent protéger ... Mais...

    A toit de séparer le bon grain de l'ivraie

    Nous sommes de petits et grands enfants

    Devant l'inconnu, besoin d'être rassurés...Mais

    De l'origine de la vie, point de prière à Marie

    C'est que face à cette omnipontente mort

    Nous faisons dans la jupe et le pantalon

    Avec beaucoup de raison et autant de tord

    Mais qui es tu, nom de dieu de mort ?

    Es-tu le mauvais diable ou le bon dieu ?

    Serais-tu le repos et l'éternel sommeil

    La Mer calme sans vent pour onduler !

    La force tranquille de la vaste sérénité,

    Me sermonne saint Antoine de Lisbonne

    Dans la pupille verte et rouge de mes yeux !

    Si aujourd'hui et demain

    Tu veux avoir un bon et droit chemin

    Il faudra bien savoir préparer le bon pain

    A la sueur brillante de ton front !

    Sans Papa, ni Pépère, ni Tonton

    Ne vas pas toujours quémander

    Ce que tu dois faire et fabriquer,

    Homme, tête haute, échine levée

    Coeur ouvert chemise au vent

    Marche libre et tranquille vers demain...

    Kaliningrad, ... septembre 2021

    Virgile ROBALLO

     

    135

    En Belle Russie

    Amis de mes amis

    Ennemis de mes amis

    Amis de mes ennemis,

    Ô Mondis Universalis

    En belle Russie il y a aussi

    Bien que ligotée,

    une magnifique jeune-fille

    Qui se nomme

    Qui se nomme

    Démocratie !

    « Téa Zavout ? »

    Bistra ! Bistra ! Mia Zavoute !

    Dépêche-toi !

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie .

    Triste et passagère réalité

    Où es-tu ma petite liberté?

    Russe « Ruscaia » bien aimée

    Point d'exclamation !

    Point d'interrogation ?

    Ce n'est qu'une simple virgule ?

    Non ! Non !

    C'est une mise au point

    Putenka dégage !

    S.V.P. ! A la ligne !

    « Prevete ! Dobredïn ! kak dila ! »

    Ô Mademoiselle Désirée

    Blanc, Bleu, Rouge !

    Bistra ! Bistra !

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie .

    Depuis la nuit des temps

    Souffle en belle Russie des vents

    Des vents violents d'autocratie

    Rouge sang sur du blanc

    Triste tempête

    de mille-neuf-cent-dix-sept

    Sceptre, faucille et marteau

    Sur le corps

    Sur le cœur

    Sur la tête

    Sur le dos

    Sur le bras

    Sur le...

    Pourquoi ? Pourquoi faire ? Pour quel résultat ?

    Des millions de corps morts

    Dans les Goulags et la Volga

    Douloureuse et vaillante

    Davaï ! Davaï !

    Vas-y ! Vas-Y !

    Âme russe ! Russe âme !

    Mais où es-tu ? Ma russe Marianne ?

    Blanc, Bleu, Rouge ! Ô Liberté Amie !

    Bistra ! Bistra !

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie !

    Basta ya ! Basta ya !

    (ça suffit en espagnol)

    Hitler, Flanco, Mussolini, Putenka et Satanlinisme

    Militarisation

    Culte du corps,

    Culte de la personnalité

    Autocratie, muscles et autorité,

    Menaces, arrestations, meurtres,

    Basta ya ! Basta ya !

    Dépêche-toi ! Dépêche-toi !

    Ô Démocratie !

    Tous les dimanches

    La Corruption d'en haut

    Bastonnant la pauvreté d'en bas

    Tous les jours

    Putenka matraquant la démocratie

    Le bruit de bottes

    L'ordre musclé

    Mais ton ordre ne vaut rien sans la Liberté !

    Le bon père cognant sur la table

    Ne voulant jamais discuter

    Finira bien par tomber !

    Vite ! Vite !

    Ô démocratie !

    Grandeur de façade

    Trompeur prestige

    Marches militaires

    Bruit de bottes

    Ordre musclé

    Mais l'ordre ne vaut rien sans la liberté !

    10% aiment cela

    Et la grande majorité

    Tirant tous les 15 du mois

    Le diable par la queue

    Avec difficulté

    Et si l'on peut!

    Et si l'on peut

    On se tire à l'étranger !

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie

    L'histoire honnête démontre

    Tout conservatisme fini par tomber

    La liberté emprisonnée

    La liberté persécutée

    La liberté empoisonnée

    La liberté assassinée

    ... Anna Politkovskaia, 2006

    Alexandre Litvinenko, 2006

    Anastasia Barburova, 2009

    Stanislav Markelov, 2009

    Natalia Estemirova, 2009

    Serguei Magnitdky, 2009

    Mikhail Beketov, 2013

    Boris Nemtsov, 2015

    Vladimir Kara-Murza, 2017

    Serguei Skripal, 2018 ...

    Etc ! Etc ! Etcétera !

    C'en est assez

    On s'arrête là !

    La justice bafouée

    La libre presse supprimée

    Le bruit de bottes

    L'ordre musclé

    Mais ton ordre, ne vaut rien sans la Liberté !

    Le bon père cognant sur la table

    Ne voulant jamais discuter

    Finira bien par tomber

    Ici et dans le monde entier,

    La liberté démocratique ne peut que gagner

    Car l'ordre ne vaut rien sans liberté !

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie.

    Ô âme russe !

    Ô russe Marianne

    Blanc, Bleu, Rouge ! Liberté Amie !

    Bistra ! Bistra ! Ô Démocratie !

    Eh ! Eh ! Que vive ! Que Vive !

    Cette future belle Russie.

    Vite ! Vite !

    Ô Démocratie

    Navalnigrad le 13 février 2021

    Virgile ROBALLO

     

    136

     

    "Par les Chemins d'Alsace"

    Avec mon ami Rodney et...

    Par les chemins d'Alsace

    Je suis la route des vins à la trace...

    Par les chemins de la belle Alsace

    Je vais de village en village

    Avec les jambes de mon âge

    Cherchant la nature et le sacré

    Je récolte par-ci douceurs et beautés

    Je cueille par-là des belles amitiés

    J'écoute ça et là les cigognes caqueter

    Je contemple la mer verte des vignobles

    Je bois du bon vin en connaisseur ivrogne

    Je prie avec devotion au pied des clochers

    Je croque des hosties dans toutes les églises

    J'en fais pleurer le curé et rire le bondieu,

    Je chante sainte Odile heureux de toutes mes bêtises !

    Je mange de la choucroute en gourmandise

    Je monte au somet des amoureuses collines

    Je donne mon coeur à tous les Francs et Francines ...

    Mon ami, mon amie

    Par les chemins de la belle Alsace

    Je marche, je cours, je monte et descends

    Je remplis mon coeur avec curiosité et audace.

    Je distribue aux pauvres et même aux riches, le meilleur pain de ma besace.

    Je nage dans la mer bleue de L'Union Européenne à la brasse.

    Je vais par ma belle France et Navarre coeur, corps et âme, reclamant respect social, democratie et Liberté.

    Mon amie, mon ami,

    Je vis, je vis

    avec simplicité et une sage naïveté,

    pieds sur terre, coeur à la lune accroché, yeux dans l'azur visant la lumière des étoiles dorées ...

    Erfurt (Allemagne) le 20/09/2021

    Virgile ROBALLO

     

     137

     

     

     

    " Le Bon Chemin"

    On ne sait pas !

    On ne sait pas Mon Bien

    Où va le beau et bon chemin

    Mais, Mon Bien sûrement qu'il ira loin !

    Si tu tiens, tendrement, mon coeur par la main

    Si tu regardes, attentivement, naviguer le bateau ivre de mon âme

    Si tu écoutes " le Bro ma zadou" dans la mer blanche et noire de Bretagne...

    O Mon Bien ! Mon Bien !

    Si tu voyais les vagues de mes hanches danser,

    Sur les courbes et les rases campagnes,

    Sur les sommets, versants et vallées

    Dans le coeur enneigé jusqu'au sommet

    De tes hautes et magnifiques montagnes !

    On ne sait pas !

    On ne sait pas Mon Bien

    Où va le beau et bon chemin

    De mon ciel azur étincelant d'étoiles

    Mon Alsace, vallée à la musique de charme

    Ma verte rivière argentée en larmes

    Sautant de pierre en pierre avec hargne

    Depuis les hauts pics de la montagne

    O mes Vosges serpentant comme cordillère

    Où cachez-vous ma romantique Bergère ?

    On ne sait pas !

    On ne sait pas Mon Bien

    Où va le beau et bon chemin

    O petite fée des mystérieuses montagnes

    Si avec une clé en or tu ouvrais mon coeur

    Tu y trouverais un bouquet de fleurs

    Des Vertes, rouges, roses, jaunes, bleues,

    Fraîches et douces comme tes lèvres

    Vives comme le regard de tes yeux...

    Même des blanches, comme mon âge,

    Des dorées, couleur de tes beaux cheveux

    On ne sait pas !

    On ne sait pas Mon Bien

    Où va le joli et bon chemin

    Mais je sais qu'il irait très loin

    Si tu le tenais gentiment par la main...

    Koningsberg le, 18/09/2021

    Virgile ROBALLO

     

    138

    En avant ! En avant !

    La Liberté

    Mais, Venez ! Regardez et écoutez

    Sonnez ! Entrez ! Ici c'est chez vous !

    La porte est ouverte. Passez ! C'est tout

    C'est la Maison de la parole la libre pensée

    Belle est la Maison, saveur cuisine de la vie

    Se disent les anges de la gourmandise !

    Délice de manger, table de la démocratie

    Plaisir de boire nappe blanche de Liberté

    Brille le soleil dans le sourrire de nos lèvres

    S'envolent dans le ciel bleu de nos yeux

    Les nuages blancs fenêtres de nos pensées

    Allez ! Venez et entrez sans vous méfier

    Elle est vôtre la maison de la democratie

    Libre comme colombe bleue est la parole

    S'envole vers les anges la sage pensée.

    Déjà dans le taudis noir de la dictature

    On n'a que faire de ta créature

    On pense pour toi. Tu vois !

    Mais ! Tais-toi ! Tais-toi !

    Sinon ! Sinon ! Sinon !

    On te file lit de paille en prison

    En te cassant avant la figure !

    ton honneur enfermé en pot de confiture...

    Que vive la vraie Liberté !

    La liberté dans le respect

    Que vive La Joyeuse vie

    En améliorant toujours

    Madame, Monsieur !

    Notre chère Marianne

    Notre chérie Démocratie...

    Et en avant l'animée discussion

    Puisqu'il est temps d'élections

    Et aux citoyens de présenter leurs idées

    Et d'écouter les adverses pensées

    En avant la saine controverse

    Le bon chemin mène à la messe

    Les saints sacrements sont saintifiés

    Dans la communion et l'adversité

    L'Homme ira en quête de vérité

    Il trouvera le nouveau royaume

    Fera l'être humain sagement avancer

    Qu'elle est belle la vie libre et ensoleillée !

    O Homme sage ! Ne sois pas le diable

    Créé le confort la justice et la paix

    Ne laisse pas les têtes des cieux inventer

    Dans le pays du présent et la réalité

    Tu dois être le vrai créateur et le vrai dieu

    Que c'est beau de converser

    Bien parler et aimer causer

    Babiller jusqu'au plaisir de papoter

    Temps de jaser jusqu'à l'heure de jacasser

    Agrémenter et commenter

    Critiquer les erreurs

    Injustices denoncer

    Mais l'humain devoir

    Du temporel pouvoir

    C'est le sagement savoir

    Se taire

    Et écouter !

    Puis le juste mot placer

    Et faire Madame discussion avancer

    O Homme heureux de tout pays et contrée

    Tu vas ainsi créant la meilleure Humanité

    De bien être solidarité et belle liberté

    Où chacun a sa place et pourra se réaliser.

    Gdańsk (Pologne) le 17 septembre 2021

    Virgile ROBALLO

     

    139

    Et en avant la vie

    Et mieux en démocratie

    Car en dictature

    Tais-toi ! Tais-toi!

    on pense pour toi

    Sinon! Sinon !

    On te met en prison

    En te cassant la figure !

    Que vive la vie ! La vie

    En améliorant toujours

    Madame, Monsieur !

    Marianne et Démocratie...

     

    140

     

    " Le Bon Pain du Petit Gabin "

    Petit Gabin

    Croûte de pain

    Pain de mie

    Mie de pain

    farine blanche

    De noir sarrasin

    Galettes de ma-mie

    Pétries à la main

    Regard charmant

    Bras nus tout blancs

    Comme voiles de moulin

    Yeux dans les étoiles

    Coeur dans la nuit

    Première lumière du matin

    Voici des galettes au sarrasin

    A la mode de Fouesnant

    Faites à la poêle par papy

    Pur beurre goût croustillant

    C'est la Saveur de Bretagne

    Dans les fines papilles

    De toute la famille

    De Bretagne, Vosges et Normandie !

    Mais que fait-il, le petit Gabin

    le rosier des pains

    L’œil frais dans le pain

    Fromage chaud sans œil

    Petit œil sautant dans le bon vin

    Quel sourire de Rayonnement

    Rose, jaune, rouge vermeil

    Faisant pâlir le beau soleil !

    Mais où est papa ?

    Que fait maman ?

    Mon petit Gabin

    Allons-nous en

    Mon Petit lapin

    Faire le bon pain

    Jaune noir ou blanc

    Mon petit Gabin

    Allons chercher

    De bois le carré pétrin

    Cela ne te dit rien

    Mais enfin ! Il est là ! Gabin !

    Le pétrin de boulanger ancien

    De ton arrière grand mère il nous vient.

    - La russe, l'espagnole, la portugaise?

    - Non! Non ! Gabin ! De mamie Dumont

    "Bistra ! Bistra ! Davai ! Davai!"

    Mon petit et noir Cormoran

    Du Golfe du Mor-Bihan

    Tu veux déjà sécher tes ailes

    Qu'il est paresseux ce petit Gabin

    Allons faire du bon pain

    Jaune noire ou blanc

    Allez main à la pâte Gabin !

    Trois kilos de farine Francine des Landes

    Une belle pincée de sel de Guérande

    Quatre litres d'eau de Plancoët

    Eau cœur et âme de Bretagne

    Cinq calories d'huile de coude

    Pétrit le tout pendant 3/4 d'heure

    N'oublie pas le froment

    Petite tête en l'air

    Le froment est du pain le cœur

    Laisse au moins 1 h reposer

    Regarde la masse lever.

    Mais où est papa ?

    Que fait maman ?

    Mon petit Gabin

    Regarde comme il est brûlant

    Notre beau four à pain

    Mets toutes les boules dedans

    Quel beau travail, mon Petit Lapin !

    Maintenant laisse cuir notre bon pain

    Le Jaune, le noir et le blanc

    C'est ainsi mon cher Gabin

    L' école de la vie nous apprend

    Tu sais mon petit pépère

    Grand-père

    Est deux fois père

    Et souvent plus qu'une maman...

    Mais le plus important

    C'est qu'il faut savoir

    Qu'à la sueur de son front

    Il faut gagner son pain

    Que l'on soit jaune noir ou blanc

    Mon petit boulanger,

    Cher Monsieur Gabin

    C'est l'enseigne de chacun

    Mais de la brioche pour certains

    Et pour d'autres brioche de rien

    Farine de blé, pain blanc.

    Bonjour Monsieur !

    Farine de maïs , pain jaune.

    Salut camarade !

    Farine de seigle, pain noir.

    Espèce de con ferme-là !

    Fous moi la paix

    Tire-toi de là

    Et fiche moi le camp !

    Vannes le 2 septembre 2021

    Virgile ROBALLO

     

    141

    "Que votre volonté soit faite"

    Selon

    Un célèbre livre

    De merveilleux et réalisme,

    De règles et moralités

    De châtiments et vengeances

    De tragédies et comédies

    De diables et bondieuseries

    Où il y a à boire et à manger

    Des histoire qui deviennent contes

    Et une de ces légendes raconte :

    Il était une fois

    Un roi du royaume de Foix

    D'un fort mauvais foie

    Et bien ma pauvre foi

    Avec lui il n'y avait pas de choix

    C'était comme ça, sa loi.

    Et maintenant Saint Éloi

    Écoutez-le vociférer

    Comme autrefois !

    Femmes, Hommes, Enfants,

    Oiseaux, insectes, animaux, éléphants,

    tous les animaux, chèvres, béliers, moutons,

    Loups, renards blanches et noires brebis

    Croyants fervents, savants, ignorants, apprentis...

    Parbleu ! Nom de die !...

    Poivron rouge, colère noire

    Coup de point sur la table...

    Criait-il comme un diable

    Allez vous obéir bande de minables !...

    Il fut dit

    Sans bien savoir par qui

    Dans des temps lointains indéfinis

    Un certain homme,

    Naïf, aimable et gentil

    Vivait dans un pays, nommé paradis

    Où il vivait toujours tête baissée

    Depuis, de longues, longues années

    Que l'on confondait avec l'éternité

    Mais un jour séduit par une femme,

    Maligne, Sans cœur et sans âme

    Celle-ci l'incita à découvrir l'arbre interdit

    Du savoir de la connaissance et pertinence

    Son fruit avec plaisir ils ont mangé

    Et tellement apprécié

    Qu'ils ont eu envie de recommencer !

    C'est que la nourriture du savoir

    A éveillé en eux pensée et espoir

    D'un lourd poids se sont délestés

    Myriades de questions se sont posées !

    Voulaient-on faire d'eux de petits saints

    Les prenaient-on pour des ignorants ? ...

    Mais la femme verte d'indignation

    Protesta ferme et de bon ton

    Homme ! Homme !

    Notre seigneur et maître,

    Nous a pris pour des cons !

    Stop ! Halte là !

    Petites racailles !

    Descendez-moi tout de suite de là-haut !

    Ne vous ai-je pas interdit

    De cet arbre le fruit ?

    A genoux ! Tous les deux ! Profil bas !

    Mais où vous croyez vous ? ...

    Le chef, est seigneur et maitre

    Il n'a que faire d'idées et opinions

    Le chef est la bonne décision

    La bonne morale, la bonne éducation

    Pas de pourquoi ni comment

    Ni réponse ni approbation

    Le chef est seigneur et maitre

    Roi lumière de divinité

    Dans le monde et l'éternité

    Glorifié pour des siècles et des siècles

    Par ses bons sujets...

    Le chef, seigneur et maitre

    A toujours raison

    Exige obéissance respect et admiration

    Bande d'idiots troupeau de sauvageons

    Il va vous apprendre la bonne éducation

    Et sans autre explication

    Mettant ses paroles à exécution

    A la femme il assène des claques

    L'une sur le popotin l'autre sur la cloaque

    Quant à l'homme il fut, il fut

    Servi d'un sacré coup de pied au cul

    Qui le fit valdinguer de la vallée des larmes de Veine-de-Cocu

    Au désert de Tapecul

    Mano-militari du beau jardin virés...

    Allez ! Déguerpissez ! Quittez les lieux

    espèce de fainéants, à bosser !

    A la sueur de votre front épuisé

    Votre pain noir vous devez gagner !

    Quel roi ! Quel royaume ! Quelle monarchie !

    C'était un pays, encore un, sans démocratie !

    Mais selon la propagande officielle

    C'était une grande vallée de lait et miel

    Aux sources de vie couleur bleu ciel

    Aux mille rivières débordant été et hiver

    D'ondes de crème au chocolat et vanille

    Gouverné par le plus grand chef,

    Le plus grand roi de tous les temps,

    Miséricordieux autant qu'omnipotent

    Colérique maître autant que puissant,

    Gare à celui qui se montrerait désobéissant !

    Sa vie serait souffrance et purgatoire

    De la Popotamie au royaume du Désespoir,

    Sa mort feu de volcan

    Les entrailles de la terre vomissant

    Brûlures profondes au fer rouge de l'enfer !

    Et si cela n'est pas assez

    Si toi petit bonhomme

    Si toi femme,

    Vous osez contester

    - La loi

    - L'autorité

    - Le Règlement

    - L'idéologie

    - La croyance

    Si du bon chemin vous vous écartez

    Si la désobéissance vous empruntez

    A la moindre contestation ou grabuge

    Il vous liquide

    Il vous noie tous,

    Dans un grand Déluge !

    Vos doutes, vos interrogations, vos questions ou autres affaires ?

    Le chef n'a rien à faire

    Il est la vérité,

    Pas besoin de la chercher

    Grand et puissant

    Miséricordieux bon et omnipotent

    Dans son royaume

    Il est roi seigneur et maitre

    Si de vous il n'est pas chanté

    Ni chaque jour glorifié

    Ni chaque heure aimé

    Ni chaque minute adoré

    Il met à l'eau, à feu et à sang

    Toute cette misérable Humanité !

    Ainsi se termine

    Lecteur ami, lectrice amie

    Cette histoire incroyable et infinie

    Du

    "C'est comme ça, pas autrement,

    Point ! A la ligne ! "

    Mais dans les livres de la vie

    Même si c'est écrit noir sur blanc

    La lecture se fait entre les lignes

    Chaque lecteur doit lever la main

    Et toujours demander :

    Où, pourquoi, comment ?

    Vannes 21 août 2021

    Virgile ROBALLO

    142

     

    "La Pesia, en Español"

    Vaya! Vaya! La poesia!

    De palabras en harmonia

    De la musica en melodia

    De Pajarito volando

    De entre valles y montanas

    De aire azul, y de frescura

    De amor,

    De caricias

    De ternura

    Debajo del sol y por encima

    De las negras y grises nubes

    De entre sombras, penumbras y luses...

    Vaya ! Vaya ! La poesia

    De pajarito blanco y negro

    De Groelandia a la Patagonia

    De alegria cantado

    De entre fresnos y encinas

    De lagos, embalses y marinas

    De piedras, de tierra, de arcilla

    De madera navegando por mares y rios,

    De todos los corazones enamorados

    De los simples, de los ingenuos y sencillos.

    Que vaya ! Que vaya ! La poesia

    De mariposa volando

    De flor en flor

    De casi todos los colores

    Del verde al amarillo

    Del azul al rojo olor de baunillo

    Que vaya ! Que vaya ! La poesia

    De vuelo de musica

    De pajarito, tan lindo

    Cantando por la Pampa

    Sembrando sus plumas

    Por encima de las sierras

    Por debajo del sol de oro y de plomo

    Por entorno del brillo de las estrellas

    Del por medio de la argentina espuma

    Por todo lo largo de la noche y del dia

    Sembrando su canto y sus plumas

    Del centro de su pagina blanca

    Pintado las olas rubras de la metalica Luna.

    Vannes, le 6 août 2021

    Virgile ROBALLO

     

    143

     

    " Le 14 juillet "

    Perruque dorée, air poupette

    Adam c'est elle, Eve c'est bien moi !

    Affirmait à Versailles Louis XVI le Bourbon

    Un pauvre roi tout mou et patachon

    A la cour l'homme c'était la femme-roi !

    Pauvre France

    Chutant chaque jour plus bas !

    Malgré un air poupette

    La française étrangère

    Sa majesté n'était pas le roi

    Mais la sacrée "Marie-Antoniette" !

    Pauvre France

    Chutant chaque jour plus bas !

    Un orgueil démesuré et fou

    Trop haute opinion d'elle-même,

    Entêtement brisant tout,

    Une certitude qui ne pouvait

    Ne pouvait jamais se tromper,

    Se croyant intelligente et aimée

    Se laissant ainsi mener

    Par le bout aquilin de son nez

    Par des malins ignobles flatteurs

    Sans scrupules ni bon cœur

    Pauvre raison et les petits tours...

    Pauvre France

    Chutant chaque jour plus bas !

    Bien sûr, à la cour

    L'homme c' était la femme

    Perruque dorée, air poupette

    La française toute étrangère

    Autoritariste plus qu'autoritaire

    C'était sa sainte majesté

    La sacrée "Marie-Antoniette" !

    Pauvre France

    Chutant chaque jour plus bas !

    Bien que du soit disant sang bleu

    Déjà bien périmé et tout chaud

    Termina tragiquement bien bas,

    Mais tout en haut de l'échafaud !

    Adieu ! Adieu ! Adieu !

    Menteur sang bleu ...

    Aux armes ! Aux armes !

    - le 14 juillet ! le 14 juillet !

    Le matin petits sujets

    Le soir, grands citoyens

    Du bleu, du bleu ! Ça va bien !

    Adieu ! Adieu ! Adieu !

    Que vive ! Le nouveau !

    Que vive ! Le nouveau !

    Et le plus beau !

    Le drapeau !

    Le Bleu, blanc, rouge

    Que vive ! Marianne ! Parbleu !

    Que vive, la Riche France

    Montant chaque jour plus haut !

    Allons enfants de la ...

    Marchons ! Marchons !

    De tout notre cœur, de toute notre âme

    Marchons tous les chapeaux ronds,

    "Breizh eo ma bro" Mon pays de Bretagne

    Plus de sang bleu !

    Plus de bleu peur !

    C'en est fini de l'oppresseur

    Allons enfants de la ... Marchons ! Marchons !

    14 juillet jour de fête

    C'en est fini des Bourbons...

    Vannes le 14 juillet 2021

    Virgile ROBALLO

     

    144

    Tulipes Jaunes

    (Tableau de peinture de Valéri Chuikov Peintre Ukrainien)

    Le cœur auréolé de mon excitation...

    Ne vit pas le jour dans l'hexagone

    Valéri Chuikov artiste couleur lumière

    En 1949 vint au monde en Ukraine

    Mais qu'il est radieux ce tableau

    Это прекрасно !!!

    Quelle surprise de mieux en mieux

    Eh ! Mais !

    Il est original et "jaunement" beau

    Oh ! Madame, Mademoiselle,

    Eh ! Eh ! Oui, vous Monsieur !

    Ne faites pas le surpris ni l'étonné !

    C'est que l'artiste à ces tulipes, tuées

    Même si d'un joli mouvement coupées

    Leur donne vie, art, création, personnalité !

    Oh!

    Mes jaunes jolies petites tulipes

    Je vous aime par votre divine couleur

    C'est que ! .. l'on dirait que ! ...

    La divinité se meut dans vos veines et vos coeurs !

    Oh ! Combien

    Je vous admire dans votre limpide mouvement

    Eh ! Eh !

    Les timides vertes pommes n'ont,

    Pour vous!

    Que des yeux vous admirant

    Oh !

    Sages Jaunes socratiques tulipes

    Votre nouvelle vie...

    Mais oui !

    Est légère et transparente

    Votre personne ?

    Est réalité rêvant d'apparence

    Eh ! Eh !

    Et moi. Et moi

    Prends mon temps

    Vous regarde

    Ferme les yeux

    Laisse galoper libre l'imagination

    Puis, mes Jaunes Jolis Tulipes,

    Ouvre tout grand mes bras ardents

    Contre moi, mes Amoureuses Tulipes

    Tendrement veux vous serrer...

    O jaunes tulipes

    Mais !

    Laissez vivre, puis voler en moi

    Le jour, la nuit

    Le matin et le midi

    Le cœur auréolé de mon excitation...

    Néanmoins,

    Seigneur de l'art

    En me demandant

    Quel déesse se cache

    Quelle muse inspire autant de beauté

    Derrière les ondes du mystérieux rideau...

    Madame, Mademoiselle,

    Eh ! Eh ! Et vous Monsieur,

    Ne faites pas, une fois de plus, l'étonné...

    Est-il opaque ?

    Est-il transparent ?

    O mon tableau !

    "Jaunes Tulipes"

    Artiste peintre Valéri Chuikov

    Né en Ukraine en 19 quarante neuf

    Tu es cheval doré chemin de la colline trottinant,

    Dans la ville de Soleil Ponant

    Tu es mon Éclair de Lumière dans le vent !...

    Vannes le 3 juin 2021

    Virgile ROBALLO

     

    145

    " Le Saint Honoré "

    Que je t’aime ! Que je t’aime !

    Te le dis avec goût et de bon ton

    Mon chéri, tu es mon gâteau préféré

    Tu es si beau, si saint et si bon !

    O que je suis, que je suis honoré

    De te regarder, te sentir et te toucher

    Et chaudement t'aimer !

    Que je voudrais, que je voudrais

    De mes mains t'attraper

    Dans mes bras te serrer

    Et amoureusement te déguster !

    Jésus , Marie, José !

    O mon petit gâteau préféré

    Je te veux, je te veux

    Aujourd'hui, demain, toute la journée

    Pour la vie, pour l'éternité...

    Mon gâteau Saint Honoré

    Tu es fait de substances de qualité

    Une pâte feuilletée, bien dorée

    Cœur diplomate à la crème

    Âme à l’esprit, goût verveine

    Une passion, toute en couleur

    Des pêches jaunes jusqu'au cœur,

    O mon caramélisé petit choux

    Gâteau tendre, peau fine, visage doux

    O mon amour ! O mon ami(e) !

    Mon exquis petit gâteau chéri

    Mon cœur est à tout à toi

    De Fontainebleau-Castel à Chantilly !...

    Que je t'aime ! Que je t'aime !

    Te le dis avec plaisir et de bon ton

    Mon chéri, tu es mon préfère

    Tu es si beau, si saint et si bon

    Tu portes un si joli nom

    Tu es mon délicieux Saint Honoré !

    Vannes le 21 juillet 2021

    Virgile ROBALLO

     

    146

     

    "Le plus beau rêve"

    Une cabane dorée

    Dans une forêt d'un jaune-citronné

    En bordure d'un lac d'eau argentée

    Aux rives vertes, d'une rivière amarrée

    Deux corps pétillants,

    Bien portants,

    Tout crème et chocolat

    S'accrochant tout en haut du mat

    Bien sûr, Du beau Lusitania

    Deux coeurs de miel, bien sucrés

    Dans un maillot de bain bronzé

    Marchant sur une plage croustillante

    C'est Adan et Eve

    Pieds tout blancs en tongues

    C'est le plus beau rêve

    Vieux comme le monde

    Une chaumière,

    par une étoile illuminée

    Deux coeurs montant au ciel...

    O ma petite mère,

    O ma Sainte Cunegonde

    C'est le plus beau rêve

    Vieux comme le monde...

    Vieux comme le monde

    Vieux comme le monde

    Vieux comm...

    Carnac plage, le 18/07/2021

    Virgile ROBALLO

    147

     

     

     

    « Prière à Saint Michel »

    Saint Michel Archange

    Le plus grand de dieu l'ange

    Chef des divines armées

    Tu es au ciel le plus rapide messager.

    O grand divin Monsieur,

    Je viens avec urgence te demander

    Ta force exceptionnelle implorer

    Et du cœur te prier

    Tu dois agir, pour le bien

    Je ne suis qu'un être humain

    Dépassé par la difficulté

    De cette dramatique situation

    Néanmoins je ne peux pas

    Je ne peux rester avec les bras croisés

    Rester là comme un idiot chérubin

    Et ne pas agir, ne faire rien

    Il y va du retour au bon chemin

    Pour faire revenir dans la vie

    Le juste, le droit, le bien.

     

    Saint Michel Archange

    Le bon messager

    Chef des divines armées

    Tu ne peux pas laisser

    Ma bien-aimée

    Dans l'étroit chemin, dans le pêcher

    Mais tu ne vois pas que ça urge.

    Espèce d’idiot !

    Allez ! Allez ! Nom de Dié !

    Il faut me la ramener

    Pour que la tendresse

    La douceur

    Les gentilles disputes

    Les bouderies

    Les silences

    Les rancœurs en manque de bonheur

    Les folies sentimentales de la vie

    Les promenades dans le jardin des fleurs

    Beaux sont les  pays de Pont Aven, Le Faouët… jusqu’à Dinard...

    Des sorties à papy, à mamie, à Babar

    Notre bateau a nostalgie de la mer...

    Les mains dans la main

    Des bords de l'Oust et d’ailleurs

    Les bottes blanches trottinant marchant

    Tondeuse au bruit crieur

    Sur le tapis vert et des pâquerettes

    Aux yeux dorés, aux robes blanches

    De bonheur en fleur.

    Saint Michel tout cela je te le demande

    Je l'ose

    Mais grouille-toi !

    Serais-tu un bon à rien ?

    Fais qu'il se passe quelque chose !

    On ne peut pas rester les bras croisés

    Quand ton autre moitié

    Est en danger

    Il faut un espoir...

    Non ! Non ! Je n'en rajoute point.

    Mais Saint Michel !

    Serais-tu un bon à rien ?

    Mais ! Mais ! Moi !...

    Je ne fais que mon devoir !

     

    Vannes, mai ? 2021

    Virgile ROBALLO

     

    148

     

    Version 1

     

    « C’est la vie »

    Écouter, parler, communiquer

    C’est la vie

    Ma Bien-Aimée

     

    J'aime tellement te parler

    Et encore plus t'écouter

    Et aussi partager

    Tes soucis,

    Tes inquiétudes

    Tes bonheurs

    Tes rires dans la bonne humeur

    Tes pleurs dans l'ombre des fleurs

    J'ai tellement de choses à te dire.

    Mais il ne faut pas garder

    Il ne faut pas garder

    Enfouis dans le jardin de nos cœurs

    Tes pleurs dans l’ombre des fleurs

    J’ai tellement de choses à dire

    Que je ne peux pas les écrire

    Mais ces simples mots sont là

    Le Café noir est  avec toi.

     

    Vannes mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    149

    Version 2

     

    « C’est la vie »

     

    Écouter, parler, communiquer

    C’est la vie !

    Ma Bien-Aimée

     

    Tellement besoin de parler

    Encore plus écouter

    Qu’elle est belle la vie

    Dans le communiquer

    Et la complémentarité

     

    Partager les soucis

    Partager les inquiétudes

    Partager les bonheurs

    Les rires de la bonne humeur

    Les pleurs dans l'ombre des fleurs

     

    Tellement de choses à dire.

    Écouter, parler, communiquer

    C’est la vie !

    Ma Bien-Aimée

     

    Il ne faut pas garder

    Enfouis dans le jardin de nos cœurs

    Les pleurs dans l’ombre des fleurs

    Tellement de choses à dire

    Que l’on ne peut pas les écrire

    Mais ces simples mots sont là

    Café de riche

    Café de pauvre

    Café d’amour

    Café tout blanc

    Café  bien noir

    Est  avec toi.

    Écouter, parler, communiquer

    Échanger

    Dans la complémentarité

    Est-ce le meilleur Café de la Vie 

    Ma Bien-Aimée ?

     

    Vannes le  6 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    150

    « Anniversaire ? »

    Petite Dame et petit Monsieur

    Nom de st Michel ! Et mon bon Dié

    A mon jeune âge !

    On a la vaillance et le courage

    De fêter mon révérend anniversaire

    D'une bien pratique, étonnante manière

    Plus de rides, plus de bobos, plus d'années

    En ce beau jour,

    Par une adresse et un magique tour

    On fête! On fête ! On fête !

    Chers amis, uniquement...

    (Disons le rapidement...

    Ajoutons à cette fête mes très chers parents et...)

    On ne fête pas les années...

    Mais !... Mais !...

    Le jour où je suis né !!!

     

    Mais pour vous remercier,

    Voici un petit poème en "portuguer"!!!

    Une langue dans le monde très "parler"!!!

    Et un autre poème en"espaniol"!!!

    Ma belle langue qui brille en moi

    Comme un doré et souriant tournesol. 

     

    151

    Dieu de la sainte Bible

    Le Tout Puissant

    Et le Plus Grand

    Le Juste et le Miséricordieux

    Mais il n'est que dieu

    Cela en est bien et assez.

    Mais ces jolis canards

    Heureux et tranquilles

    Toute leur sainte journée

    Sans confesser ni prier

    Mais à chanter et naviguer

    O Seigneur ! Seigneur !

    De la beauté

    Mais qu'elle est belle

    La petite ou la grande vie

    De nonchalance et liberté !

    Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh !

    Que vive aussi cet autre dieu,

    De l'air bleu

    De l'eau verte, turquoise, bleue

    De mon cœur azur,

    Roi de la Méditerranée,

    O Mon dieu de la paix

    O mon dieu de la nature,

    Ma bien aimée !

    De la nature, ma bien aimée !

    Eh ! Eh ! Eh ! Eh ! Eh !

    Mon ami Jésus

    En araméen, en yiddish et hébreu

    M'a bibliquement dit

    Que l'Homme pense

    dieu se moque et rit !

    Capharnaüm le 17/05/2021

    Virgile ROBALLO

     

    152

    « Comme des dieux »

    Afin que ce jour

    Soit un bon jour

    Soit une belle journée

    Il suffit d'être dieu !

    Et tout cela vouloir créer

    Avec une douce volonté

    En y ajoutant un peu d'ardeur

    Dans l'âme

    Dans le corps

    N'oublions pas de la vie notre moteur

    Le bel, le magnifique,

    « Notre Petit Cœur »

    Décorons notre monde ambiant

    Choisissons avec goût tous les ingrédients

    D'un savoir-vivre de douceur

    Acceptons un air de sérénité

    Mixons-y une mélodie

    De notes bleues d'harmonie.

    Mais Bien Aimée

    Que c'est beau

    Que c'est agréable

    De vivre de la sorte cette vie !

    Mais oui, il faut se le dire,

    Tout va bien Mme La Marquise

    Pourquoi ne pas le croire ?

    Il faut se le dire

    Le matin,

    Le midi,

    La nuit

    Et le soir !

    Faut-il encore que je le redise ?

    Dans la vie

    Mon amie

    Il faut le faire

    Le vouloir et le croire !

    Nous sommes de nous

    De notre vie

    Dieu le Créateur

    Dieu n’est personne

    Mais dieu est…

    Exemple

    Lumière

    Modèle

    Est chemin

    Est…

    Mais lequel ?

    Mais le le dieu du bien.

    Et La Vie est un livre

    De bonheur ou de malheur

    Écrit à quatre mains

    Quel bel ouvrage

    Mais nous en sommes les auteurs

    Il serait préférable chaque jour

    L’écrire

    Le réfléchir

    Le faire

    Le vouloir et le croire !

    La vie doit être belle

    Te dit la jolie coccinelle

    Depuis une fleur

    Fruit de l'imagination

    En ce matin

    Oui, oui de printemps !

    Vannes le, 8 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    153

     

    Plus tard ! Plus tard !

    Ce n'est pas le présent !

    L'important Monsieur dame

    Parbleu ! Diacre ! Nom de Dié !

    C'est ce sacré présent !

    Bien tenir compte du passé

    Tout en, l'avenir préparant

    Et à sauter à pieds joints

    Dans ce bénit présent !

    Le futur, le futur ok, patron !

    On verra avec la même force et conviction

    Quand le présent sera demain !

    Tout a un pour

    Tout a un contre,

    Enfin de compte.

    La sagesse de Socrate

    Depuis plus de 2000 ans

    Nous dit,

    De corps

    De cœur

    D'esprit

    D'âme

    Homme ou Femme

    Mon ami

    Mon amie

    Que sa sagesse...

    Nous invite, nous invite.

    A considérer, à considérer :

    Que dans la fabrication du pain de la vie

    Rien ne presse, rien ne hâte

    Mais qu'il faut bien savoir pétrir la pâte !

    Ma petite Bien-Aimée

    D'hier, d’aujourd’hui , de demain

    De l'avant, de l'après et de l'avant-veille

    Zigzagant comme une mielleuse abeille

    Ma lumière et mon brise-soleil

    Tourne-toi vers le soleil,

    Vert, Jaune, Rouge vermeil,

    Tu auras ton ombre derrière toi,

    Mais la vie et la lumière du soleil

    Seront devant toi !!!

    N’est-ce pas ?

    Gwened, le 7 mai 2021

    Virgile ROBALLO

     

    154

     

    " LA PASSION "

    La passion m'a brûlé comme … le feu

    Mon amour se transforme… en haine

    S'abat comme rapace aveugle... l'aigle

    Sur le vide, de toute la terre, mer et... l'air.

    Mais... est-ce que l'on comprend

    L'erreur... qui signe la perte, la vie trahie ?

    Oh vie... tu n'es pas une mer d'huile

    Capricieuse... naviguer en toi est folie.

    Passion... feu sournois consumant, la vie

    Naïf... le rêve le bonheur, la sérénité

    Traître ... trompeuse, agressive est, la réalité

    Pas de mal ni de bien dans... la vie

    En ton âme la réalisation et... l'harmonie

    Bonheur y est fruit, qu'on...récolte et cultive.

    Gwened le 15/04/2021

    Virgile ROBALLO

     

    155

     

    MON SOUFFLE

    Mon souffle est mon ancre

    mon souffle mes ailes

    mon souffle est mon esprit

    mon souffle est là où je commence

    Mon souffle me donne des racines,

    mon souffle me donne de la hauteur

    mon souffle m'aide à grandir dans la lumière de l'espace

    J'accueille mon souffle

    comme un vieil ami,

    à bras ouverts.

    J'accueille mon souffle,

    avec une bonté aimante

    un soupir joyeux.

    Mon souffle me donne du pouvoir

    mon souffle me remplit de justice

    Mon souffle m'aide à être

    A Me trouver

    A Me réaliser

    A exister

    Mon souffle est plein de mon essence,

    de mon énergie vitale.

    Mon souffle est mon sanctuaire

    Mon esprit est mon point de référence interne

    Mon souffle est mon guide vers

    Le passé

    Le présent

    Le futur

    L'avant et l'après.

    Mon souffle est là où je commence

    Ma bien-aimée

    Oh, Mon souffle de l'existence.

    Gwened, le 13 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    156

     

    Ma bien-aimée

    Au cœur long et pointu, voici le pilon

    Dans l'art de l’office, dévotion et incantation

    Priant dans le tabernacle du rond mortier

    En quête d'une sainte et amoureuse potion.

    Ma Bien-Aimée

    Ce matin sous un soleil scintillant

    Je suis allé chercher, ma bien aimée

    Dans le fond de la raison avec émotion

    Un mortier de porcelaine, avec son fort pilon.

    Mais ma Bien-Aimée

    Dis-moi, mon plus beau papillon

    Vais-je arriver

    A fabriquer,

    A réaliser,

    A faire,

    A créer,

    A inventer

    A donner amour et vie

    A la meilleure et amoureuse potion ?

    Ma Bien-Aimée !

    Ne sois pas désespérée

    Je l'ai bien lavé, je l'ai bien nettoyé

    En toute pureté, je te l'ai apporté

    Ma Bien-Aimée !

    Oh que je l'ai bien soigné

    Le beau et droit mortier

    Il brille, scintille, chante, s'égosille

    Comme un soleil aux rayons d'argent

    Il est tout chaud, dans mon cœur,

    Tout doux dans mon âme

    Tellement merveilleux dans mes mains.

    Ma Bien-Aimée !

    Dans ce mortier, j'ai déposé

    Beaucoup de sentiments

    Tout autant de tendresse

    Plus encore d'allégresse

    Beaucoup de réflexion

    Pas moins de sagesse

    Un gros sourire

    Un petit câlin

    Une grande pensée

    Ma Bien-Aimée !

    J'ai tout laissé cuire

    Avec attention et amour

    A feu doux, bleu, rouge et blanc

    Flamme calme, tranquillement

    Ma Bien-Aimée !

    Je retire du feu

    Je laisse tout reposer

    Oui, c'est prêt ma toujours douce

    Et bien-aimée

    Et maintenant ?

    Maintenant,

    Ma Bien-Aimée !

    Je vais tout t'envoyer

    Par mer, terre et air…

    Et si tu admires le droit pilon

    Si tu regardes bien dans le fond

    Bien à l'intérieur du rond mortier,

    Tu vas y trouver

    Tout Amoureux de toi,

    Tu vas y trouver

    Eh bien quoi ?

    Ma Bien-Aimée !

    Gwened le, 10 avril 2021

    Virgile ROBALLO

     

    157

    La Vie

    La vie ...

    Ma vie ...

    Ta vie ...

    Est oui

    Est non

    Est continuer

    Est abandonner

    Est tomber...

    Mais c'est alors se relever et vivre.

    Ô ! Notre bien-aimée ...

    La vie...

    Une petite partie héritée

    Une grande partie crée

    Dans la contrainte

    Dans la diversité

    Dans l'abnégation

    Dans l'effort...

    Dans le courage, à tout âge

    Dans la lâcheté du diable et de dieu

    Dans les bras de Roméo,

    Dans la vaillance de d'Artagnan,

    Dans la paresse, d'une déesse

    Dans la tragédie biblique

    Dans le bonheur, d'une fleur,

    Dans le rire bleu blanc rouge

    Et pourquoi pas !

    Jaune noir et vert !

    Dans la liberté de Marianne

    Mais surtout pas

    Dans la dictature sans cœur, ni âme

    Dans les larmes gaies tristes de l'émotion !

    Dans la joie et la solidarité

    Dans la paix et harmonie

    Quand il y a de la démocratie

    Ô ! Ma vie bien-aimée.

    La vie...

    Dans le bonheur de la présence

    Dans la douleur de l'absence

    Il faut vivre !

    Vivre les difficultés du présent

    Dans la réalité

    Dans le rêve que l'avenir sera brillant !

    Ô ! Toi ! Ma bien-aimée,

    La vie ...

    Karlovy Vary le 17 novembre 2020

    (République Tchèque)

     

     

    Virgile ROBALLO

     

     


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  • Deixài o meu amor navegar

    " Deixài o meu veleiro navegar "
     
    Là vão os meus amores
    de mãos dadas pelo caminho
    vão de pés nus e contentes
    sem medo de pedra acordar
    coração voando voando pelo ar
     
     
    Là vão os meus amores
    falando regosijando baixinho
    o olhar bem apertadinho
    labios quentes vermelhinhos
    com desejo de se porem a bailar
     
     
    Là vão os meus amores
    jà à beira do rio
    cantam como loucos os passarinhos
    saltando de ramo em ramo
    seu amor cada vez mais relevar
     
     
    Là vão os meus amores
    entrando pelo fresco rio
    suas mãos se mexedo na àgua
    se tocando brincando e fugindo
    Como se foram peixinhos
    Todo o dia beijinhos de brincar
     
    Là estao os meus amores
    na cama cristalina do rio
    fechando boca a todos os olhares
    se cobrem jà com o fatinho de adao e Eva
    borboletas, abelhas, passarinhos
    Toda bicharada a cantar !
     
    Que lindo ! Que lindo !
    Que lindo é o rio
     Ao ver os dois peixinhos
     Tão devotamente comungar !
     
    Ô àguas do rio
    Calài ! Calài os beijinhos !
    Deixai ! Deixai
    O coração  de esses barquinhos
    A esse  lindo  navegar !
    Deixai àguas do rio
    Todos corações navegar !
    Deixai essa àgua pura
    Ir com amor
    Por essa terra mar !

     

    Là vão os meus amores
    Agora sô se houve um ligeiro folgar
    E ninguém, ninguém,
    os pode impedir de saltar !
     
    saltar como veleiro pelos lençois brancos
    em dia de vento pelo alto mar
    Mastro vergas velas
    todo o cordame chilrrear
     
    Ô correntes contrarias do ouriçado mar
    deixài o meu amor 
    ir para o mar
    Deixài-o por seu caminho navegar !
     
    Bretagne 15/11/2017
    Virgile ROBALLO

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