• POESIE SUR LES ANTILLES

     

    POESIE SUR LES ANTILLES

     

    « Guadeloupe les iles papillon »

    La gwadloup cé tan nou,

    La gwadlouppa tayo !

    (Langue créole)

    Mon joli papillon

    Sous les tropiques

    Fraîcheur du matin

    Deux ailes se pavanant

    Couleur d’or, couleur d’argent

    Ô mon papillon !

    Tu vas volant au-dessus des flots

    Selon ton cœur au gré du vent

    Dansant le zouk

    Jamais triste

    Soleil riant

    Majestueuse Antilles

    Ô mon papillon !

    Toujours navigant, navigant voguant

    Peintre d’eaux turquoise

    Alpiniste cime des vagues

    Négrier éventrant

    La mer des Caraïbes

    Ô mon papillon !

     

    Mais tu te faufiles entre les iles

    Comme le vert Caïman

    Est-il noir métis ou blanc ?

    C’est Vaval ! C’est Vaval !

    Le grand roi du carnaval

    Déguisé en moussaillon

    Pourquoi ces deux ailes ?

    Mais c’est toi

    Ô mon papillon !

     

    Tam-bou-la ! Tam-bou-li ! tam-bou-lé !

    Sa-me-di, di-man-che

    Même pas fatigué !  Et…

    Tam-boula ! tam-bou-li !  tam-bou-lé !

    Tout janvier et février !

     

    Une autre, comme toi

    Mais il n’y en a pas !

     

    Vannes, Février 2016

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Ô Guadeloupe »

    Jour bleu soleil chaud

    Euro-africaine

     Indo-Antillaise !

    Elle va par la plage

    S’en va à la nage

    Fière et bruyante

     Sans dire un mot

     Gaie et belle

    Couleur de cannelle

    Dents de l’ombre dans lumière

    Sourire de l’âme

    Regard d’iguane

    Soleil de femme

    Caribéenne belle

    Bonjour Mademoiselle !

    Coucher de Soleil

    Couleur jaune vermeil

    S’en va coucher le papillon

     

    Cri ! Cri ! Cri ! Cri !

    Mésié ! C’è déjà minuit

     

    Dit avec humour le grillon.

    Virgile ROBALLO

    Vannes Mars 2016

     

    * * *

     

    « Iles de Guadeloupe »

    Cinq jolies goélettes

    Navigant fièrement sur les flots

    Rieuses comme des mouettes

    Ruminant triste passé

    En quête d’un air nouveau !

     

    Ciel bleu, Soleil de plomb

     

    Soufflent les vents alizés

    Avec bonheur ma bien aimée

    Du naissant au Ponant

    Coque d’ébène

    Toile tendue

    Gréement grinçant au vent !

     

    Guadeloupe

    Ciel bleu, soleil de plomb

     

    Christophe Colomb

    Chapelet à la main

    Nomme avec dévotion

    Toutes ces iles

    Des plus jolis prénoms :

     

    Désirade, Marie Galante

    Puis les divines Saintes !

     

    Mais nom de dieu !

    Qui a nommé les deux autres ?

    C’est à ne pas y croire

    Parbleu ! Parbleu !

     

    Mais très chrétien

    Christophe

    Le Feu au Colon

     Lève haut ta croix

    Le diable menteur est déjà là 

     

    Priez bonnes âmes !

     

    Parbleu ! Parbleu !

    Deux iles au nom douteux !

     

    La petite ile c’est Grande Terre

    La plus haute Basse Terre !

     

    Tour de coquin

    Rit sournois le Malin

     

    Mais va te faire bruler en enfer

    Pauvre diable au cœur blanc ou noir 

    Tu te fous de notre poire ?

     

    Vannes, 28/03/16

     

    * * *

     

    « Le Tam-Tam »

    Monsieur le curé du haut de sa chaire

     Met ses ouailles en garde

    La musique est l’œuvre du Diable

    La Guadeloupe n’a que faire

    Que Satan aille se faire rôtir en enfer !

    Elle Chante et elle rit

    Au son de la musique

    Toute sa vie

    Jour et nuit

     

    Tam ! tam ! tam !...

     

    Ruisselle de sueur le noir musicien

    Pleure et rit le tambourin.

     

    Nègre travaille, travaille

     Du soir jusqu’au matin

    Dance nuit et jour le guadeloupéen.

     

    Pendant ce temps

    Dans le fin fond de la nuit

    Noire sombre et obscure

    Regorge de vie

    La végétation tropicale

    Orgies et bacchanales !

     

    Croissent dans les mares

     Grenouilles et crapauds 

    Murmurent en silence

    Champs de cannes et roseaux !

     

    Plus loin aussi

    Dans le ventre la nuit

    Ça peste le rhum

    Du matin à midi

      Jusqu’à minuit !

     

    Et blanc bec ?

    Et Blanc gâché ?

     

    Il dénigre tout le métro

    Se valorise comme il peut

    Le pauvre Blanco !

     

    « Mè Antillé-là s’en fou »

     

    La lune rigole avec les étoiles

     

    Et le regard vide et vaseux

      Pestant le rhum

    Baragouine le badaud :

     

    « Timoun !  Bèl ti fi Gwadloup »

    (Mon gars elles sont belles les filles de Guadeloupe)

     

    Virgile ROBALLO

    Vannes 29/03/16

     

    * * *

     

    « Ma Guadeloupe »

    Souffle de colère

    Au Volcan de la soufrière

    Paysage de paradis

    Majestueux et joli

    Dans la Commune de Gourbeyre

    Touristes ouvrez grand vos yeux

    Admirez Son joli Bassin Bleu

     

    Visitez ses eaux dormantes

    Ses sources d’eau chaude

    Les terres hautes de Saint Claude

    Et le sacré Trou du diable

    Dans ville de Bouillante !

     

    Ma Guadeloupe de plaines

    De sauvages montagnes

    Guadeloupe

    Petit département

    Petite région

    Riche et fière

    Cette autre France

    D’outre-mer !

     

    Ô Mon petit pays

    Je sais

     Tu n’es pas petit

    Tu es Plus que beau

    Plus que joli

    Berceau de champions

    Toujours de grands hommes

    Et des femmes à l’horizon.

     

    Ma Guadeloupe à moi

    Tu es mon vol de papillon

    Allant de fleur en fleur

    Papillonnant mon cœur

     

    Ma Guadeloupe à moi

    timoun-

    Mais qu’est ce qui se passe là

    Que Crie groupe noir, là-bas ?

    timoun-

    Ça veut dire quoi ?

     « La gwadloup cé tan nou,

     la gwadlouppa tayo »  *

     

    Dans une chute d’eau

    Dans une cascade d’émotions

     Cri ! …Cri !... Cri ! … Cri ! ...

    Proteste avec sa musique le grillon 

     

    Hé là ! Hé là !

    Vaillant Timoun (mon gars)

    Fais donc très attention

    Béké sans dire son nom

    Va encore t’exploiter

    Petit couillon !

     

    Ô ma Guadeloupe à moi

    Tu es la gaité du papillon

    Volant dans le ciel bleu

    Soleil de plomb

    Eaux couleur turquoise

    Mon rêve passion

    Guadeloupe mon amie

    Mon sourire noir

    Ma bretonne nostalgie

    Viens vers moi…

     

    Ô Ma Guadeloupe

    Soleil des Antilles !

    * (langue créole :

    La Guadeloupe est en nous

    La Guadeloupe n’est pas à vous.

    Chants des Manifestations de l’année 2009 contre les békés anciens colons blancs) 

    Virgile ROBALLO

    Vannes 20/03/16

     

    * * *

     

    « Saudade et Nostalgie »

    En me rappelant de tous ces moments

    De bon temps

    Où nous avons parlé

    Aimé

    Mais aussi communiqué

    Et parfois même en riant

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Mais aussi te souhaiter

    Madame Amitié

    Amour désespéré

    En cette année

    Beaucoup de vie

    Autant de rêves

    Encore plus de fleurs

    Qui respirent le bonheur

     

    Madame Mon amitié

    Mademoiselle Sentiment

    A tout instant dans ma pensée

    Oui Monsieur Dame

    Ainsi va brulant au coin de la cheminée

    Blanche, noire, métisse

    Verte, jaune, rouge bleu cette flambée !

     

    Tout au long de deux mille

    Quatorze, quinze, seize…

    Viens près de moi

    Ô Amitié

    Soyons toujours à l’aise

    Clairs de Lune

    Sunsets

    Sunrises

    Ne seront pas morts

    Mais bien vivants

    Un Jour

    Toujours

    Miracle, tour de Magie

    Maintenant

    En cette heure,

    A tout instant !

     

    Ô Madame Amitié

    Mademoiselle sentiment

    Je viens par le présent

    Rappeler ce bon temps !

     

    Vannes le 14 janvier 2016

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Le Grillon D’Afrique » 

    Chante toute la nuit

    Puis de l’aube jusqu’à midi

    Il chante

    Comme un guérillero africain

    Qui va mourir demain !

     

    Puis Monsieur

    Le Grillon

    Noir comme un charbon

    S’arrête

    Regarde une petite enfant brune

    Fais semblant

     de contempler le clair de lune

    Petit coquin

    Puis elle ajoute

    Qu’il est mignon mon petit grillon !

     

    Cricri !... Cricri ! Cricri !... Cricri !

     

    Tout affligée

    Arrive la maman,

    Suivant sa fille à la trace,

    Mais qu’est-ce que c’est ?

    Qu’est-ce qui se passe ?

    Demande la dame blanche

    Soucieuse

    A un Black

     

    Madame blanche

    Mais ce n’est rien

    C’est un conte africain

     

    Mais le grillon

    Tire du cordon

     

    Cri… cri ... cri… crack... Cri… cri ... cri… crack...

     

    Madame

     C’est un grillon

    Noir comme du charbon

    Joyeux comme un papillon

    Qui va chercher le pollen

    De fleur en fleur

    Répond le conteur black

     

    Et dans la savane le grillon

    Continue de plus belle :

     

    Cricri !... Cricri ! ...Cricri !...

     

    De l'aube jusqu'à midi...

    Et pourquoi pas après ?

     

    Demande la petite Charlotte

    Se cachant derrière la porte

     

     

    Et le grillon

    Noir comme du charbon

    Chante pour de bon

     

    Crick … crack...Crick … crack

     

      Ça sé vwa

    T’es une Blanche Bec

    Tw Connè pas Afrrrique

     

    Et crick et crack !

    Lui répond en se moquant

    L’enfant noir ou black:

     

    -     Mais charlotte

    Il fait très chaud …

    Petite idiote !

     

    Vannes le 18/01/16

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

    « Guadeloupe Mon Amie »

    Ma Belle Guadeloupe

    Cœur et âme des Antilles

    Tu es de toutes les iles

    La plus fière et jolie

    Parfois la vie est dure

    Mais Va ! Essaie…

     Oublie tes blessures.

     

    Jamais je ne vais t’oublier
    Mais je dois te quitter pour 
    une ou deux semaines
    un mois, une année…

     Peut-être, … toujours !

     

    Mais pourquoi dois-je te dire toute la vérité ?

    Ô Guadeloupe, ma tendre amie

    Tu sais, c’est la vie !


    Je vais rendre visite à Mlle l'ile de Madère
    ta toute petite cousine portugaise !
    elle est aussi jolie que toi,
    mais va, ne te vexes pas
    j'ai aussi besoin
    de prendre de l'air,
     …. Moi !
    Guadeloupe décembre 2011

    Virgile ROBALLO

     

    * * *

     

    « Ô Ma France ! »
    des barricades du LKP
    où je t'ai vu chaque jour en Gwada insultée !

     

    Mais malgré les douleurs du passé,
    malgré les douleurs,
    que chacun de nous porte en soi !
    Malgré les injustices sociales
    que chaque jour !
    doivent se transformer
    en une société plus juste
    Bien que
    Notre Grande Famille,
    nommée France, 

    Oh ma France !
    De Bretagne, de Guadeloupe
    du Pays Basque, de Martinique

    D’origine Ibérique, Transalpine
    Et d’ailleurs encore...

     

    Ô Sainte Geneviève
    que tu es Grande !

     

     Ma petite France !
    Tu es mon fils et ma fille, 

    Mon père, ma mère

    Et ma mamie
    Ma France,

    Ma vie.

     

    Je te regarde,

    Ô Marianne

    Ce que tu peux être jolie !

     

    Guadeloupe 2009

    Virgile ROBALLO

     

    « La nuit antillaise »

    Voilà qui arrive à pied

    La nuit Antillaise

    Une Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Regardant la mer

    Des Hauts de Carangaise

    Le port fier

    Femme antillaise.

     

    La bananeraie se lève tôt

    Il est onze heures

    Pieds courageux dans l’eau

    A l’ombre Béké a chaud !

     

    Sur le morne,

     Souffle la brise

    Nuit de folie

    Au rythme

    Du tam-tam

    Fumées bleues

    Rites de vaudou

     A Sainte Marie

    Saveurs de Kassaves

    Odeurs de rhum Montebello

    A Capesterre Belle Eau !

     

    Ô nuit antillaise

    Silhouette

    Couleur cannelle,

    Beauté africaine

    Contemplant la mer

    Regardant l’avenir

    Envie Grand de partir

     Cachant ses pleurs

    Oubliant comme elle peu

    Le tragique passé

    Durant des siècles

    De La Douleur.

    Vannes, 15/04/16

      

    42

     

    « La mer, les 3 mers»

    Mer Atlantique

    Mer Caribéenne

    Mer très antillaise

    Mais qui es-tu ?

    Dis-moi ton nom ?

    Parle-moi de toi

    Ton présent est bon

    Mieux que le passé

    Coupant la canne

    Sans honneur

    Le fouet défrichant ton âme

    Oublie comme tu peux

    Ton blâme

    Regarde au loin

    Vers d’autres horizonts

    Serre ton cœur

    Ouvre grand tes bras

    A ce soleil brulant

    Laisse-toi aller simplement

    Au plaisir dela vie

    Au gré du vent

    Mords avec joie

     La fraîcheur des alisés

    Oublie le passé

    Devient ma bien-aimée

     

    Atlantique

    Caribéenne

    Antillaise

     

    Verte, bleue, turquoise

    S’enroule  nuit et jour

    Dans des draps de sable

    Mais un jour

    Revient la douler d’afrique

     Une grosse colère elle pique

    Son corps frissonne

    Ivrogne de temps

    Elle détruit le monde blanc

    Au secours Mon dieu

    Terrible cyclone

    S’échappent les vents

    Rivières, inondations, cascades

    Adieux

    Lacs bleus de sentiments

    Chaleur tropicale

    La mer des Caraïbes

    Pleure de colère

    Son terrible destin !

    Vannes, 15/04/16

     

    43

     

    « Mer Atlantique  » 

    Pleure, pleure

    Comme une vilaine femme !

    Pleure ventre de Neige Froide

    Tu n’as pas su garder l’honneur

    Avec  tendresse et amour

    Le ciel qui te portait dans son cœur !

    Mer pécheresse

    Mer assassine

    Combien de vies

    Combien de sang

    Dans tes mains ?

     

    De toi je me plains

    Je ne t’aime pas

    Tu as tué tant d’Êtres couleur chocolat

    Vagues, ondes, rouges de sang

    Tes entrailles sont de lugubres cimetières

     

    Depuis tes rivages

    J’entends les cris de douleur

    Des siècles d’esclavage

    Ô mer indigne

    Je déteste presque ton  nom ?

    Mer complice

    Pleure, pleure triste

    Tes actes esclavagistes

    Sans nom !

     

    Mais sache que

    J’aime une autre mer

     Sans douleur, sans haine

    Qui se nomme Caribéenne !

     

    Est-elle une femme

    Pain sec ?

    Oh que non !

    Jolie Caribéenne

    Couleur cannelle

    Saveur safran

    Jeune-fille Antillaise,

    Grand-mère africaine

    Pain et beurre

    Café, au lait,

    Parfum vanille

     Saveur chocolat !

     

    « Am am cè bon,

    Cè pw kwa feo tw ça…”

     

    Ma jolie mer Caribéenne

    Femme africaine

    Couleur cannelle

    Goût safran

    Mais Piment rouge

    Piquant

    Volonté des Antilles

    Source de vie.

    Vannes, 16/04/16

     

    44

     

    « Bonjou »

    Ma doudou

    Quel est ton joli nom !

    Mais ne t’en vas, attends

    Tu es fâchée avec petit blanc ?

     

    Dis-moi Caribéenne

    Que fais tu de ton temps ?

    Ô ma Caraïbe

    Lève au ciel tes yeux bleus

    Laisse-moi caresser tes cheveux

    Tellement dorés

    Si joliment frisés !

     

    Elle s’en va

    Dans sa robe blanche

    Toute en dentelle

    Sous sa noire ombrelle !

     

    C’est dimanche

    Sortie de messe

    Grands sourires d’allégresse

    « Tw mun  » 

    Va papoter

     Au petit resto

    Noirs

     Indiens

    Même les Métros

    Cabrit au colombo

    Sieste divine

     Café de riche

    Café de pauvre

    Début d’après midi

    Avec un des maris

     

    Toute heureuse

    Fait un malicieux clin d’œil

    Au séducteur soleil

    Déploie ses bras sur la plage

    S’enroule  avec le sable

    La coquine

    Lui dit de jolis mots

    Tout l’après midi

    Jusqu’à minuit

    Mais seulement les vagues

    Savent ce qu’elle lui dit…

    Vannes, 17/04/16

     

    45

     

    « L’enfant noir »

    Mon petit enfant

    Ta jolie couleur noire

     Te va si bien

    Allez enfile ton pantalon

    Celui de ta couleur

    N’oublie pas ta jolie chemise

    Mais laquelle papy,

    La blanche en lin ?

    Oui celle que tu aimes tant !

     

    Mè pw kwa feo Papy ?

     

    Ne t’en occupe pas

    C’est dimanche Mouka

    On va sortir d’ici

    On va marcher,

    On va courir

    Galoper, voir du pays !

     

    Mais papy, tu es dans un nuage

     Je ne te reconnais pas

    Mon papy

    Aujourd’hui c’est jour de plage !

     

    Mais tu es idiot

    Tu veux bruler

    Mon petit Mouka

    Il fait très chaud !

     Veux-tu devenir tout négro ?

     

    Eh! Eh ! Eh !

    Rigolo

    Papy blanco !

     

    Mais tu as dit que ton Mouka

    Est couleur chocolat ?

    Mais oui

    Il faut écouter papy !

     

    Mon dieu

    Qui êtes aux cieux

    Pour une fois

    Pendant les vacances

    Ecoute ces vaniteux

    Désireux de vivre

    Dans les fausses apparences

     

    Bronze-moi tous ces blancs

    Couleur de craie

    Puis pour de bon

    Blanchis tous ces noirs

    A la jolie couleur de charbon !

    Vannes, 19/04/16

    Virgile R

    ***

    « La Princesse Africaine »

    C’est la princesse de la plage

    Elle Se laisse taquiner les pieds

    Par la douceur de la vague

    Et le petit sein couleur vanille

    Se dresse déjà comme banane.

     

    Le solitaire cocotier

    Se dresse dans le ciel bleu

    Ses feuilles s’agitent avec frénésie

    Tamisant la forte chaleur

     

    Ô chaleur africaine !

     

    Tombe-t-elle du soleil ?

    Jailli-t-elle de la source chaude du cœur ?

     

    Mais s’éloigne déjà sur la plage

    La petite négresse

    Yeux bleus

    Visage couleur vanille

    Dans le vin de l’allégresse

    Cheveux navigants au vent

    Admirable couleur de paille

    La suit avec douloureux sentiment

     Le regard triste du prince …

     

    Ô Mon Dieu !

    Aie pitié du solitaire cocotier

     

    Mieux vaut qu’elle s’en aille !

     

    Figueres, 23/07/16

    Virgile ROBALLO

     

    ***

     

    « Un Petit Enfant »

    Est-il blanc

    Est-il noir

    Il est devant ma porte.

     

    Mais Monsieur !

    Mais comment !

    Cela peu importe

    Il ne va pas rester là ainsi

    Mais que dites-vous !

    Cet enfant est aussi

    Mon enfant

    Il ne restera point

    Ni devant, ni derrière

    Madame sachez que j’ouvre grand

    Cette porte !

     

    Un petit enfant

    Tarabin, tarabin

    Allait si bien que mal

    Par son chemin

    Le soleil

    Tapait, cognait si dur

    Sur la petite tête.

     

    Maman marchait inquiète

    Mais regarde ma petite porlipopète

    Une fontaine est là

    Dans le giron de la montagne

    L’eau est pure et fraîche.

     

    Glou et glou et glou

    Et réglou et réglou

    Se remplit peu à peu le bidou

    Et V’là  tout d’un coup

    Dans le petit ventre rond

    Se meurt le méchant loup

    Le loup de soif

    Enfin sortis de cette poisse

    Rit heureuse la maman

     

    Les cheveux du soleil

    Dansent dans l’allégresse

    De la fontaine

    Chantent maman  et enfant

    Tarabin tarabin

    Sur le chemin !

     

    Au revoir la tristesse

    Le petit enfant

    Ne pleure plus

    V’là c’est fini

    Le loup est parti.

     

    Petit rossignol sautille

    Tout heureux

    De brandille en brandille !

    Un Petit Enfant »

    Il est noir

    Non il est blanc

    Mais cela qu’importe

    J’ouvre grand ma porte.

     

    Figueres (Catalogne) 25/07/16


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